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__________Faticheikh___________

On avait retrouvé Nabou entrain de faire des convulsions avec un seringue sur le bras .

Aziz était directement allé alerter le médecin et ce dernier dès sa venue avec les infirmières nous ont directement fait sortir . Et il n'y avait pas besoin qu'on nous le dise pour qu'on sache que l'heure était grave .

Après trois heure d'attente dans la peur , le stress , l'indécision et l'anxiété , le médecin est venu vers nous , nous expliquant qu'ils ont sauvé Nabou de justesse car elle venait d'être victime d'une injection d'une dose fatale de cyanure et que si l'on était intervenu quelques minutes après , il aurait été trop tard .

Nous étions tous choqués mais d'un extrême , nous ne pouvions ni parler encore moins répondre et cela le docteur l'avait compris car après nous avoir tout expliqué , il a tenu à nous rassurer que notre amie était maintenant totalement hors de danger mais avait besoin de repos et nous ne pouvions la voir pour le moment . Nous avions hoché la tête en chœur puis il disposa après nous avoir laissé savoir qu'ils feraient tout pour retrouver la personne qui aurait pu faire ça et cela par tout les moyens car ce genre de situation selon lui n'était nullement habituelle dans leur clinique, c'était une première répétait-il après chaque phrase .

Des minutes après son départ , comme réveillé d'une longue nuit de terreur , Djibril s'excusa près de nous et nous dit qu'il devait aller voir le docteur pour qu'ils commencent dès maintenant à chercher cette femme .

_Tu fais bien . Il n'y a pas de minutes à perdre

Mariam : Exactement

Aziz : Soit ! À plus tard ...

Il nous tourna le dos et marcha vers le bureau du docteur d'un pas lassé et d'une démarche déboussolante .

Mariam : Al Hamdoulilah qu'elle ait pu être sauvé à temps . Franchement je n'en reviens pas , quelle journée !

_ Je ne te le fais pas dire et puis mon problème c'est comment pourront-ils reconnaître cette femme ? N'oublions pas qu'en venant vers nous elle avait une voile couvrant sa tête et presque tout son visage car nous disait-elle , elle était en deuil sans oublier ses lunettes de soleil noires fumées

Mariam : Tu as raison mais tu pourrais peut être la reconnaître . Malheureusement moi son histoire m'avait tellement rappelé un mauvais souvenir que j'en ai oublié sa personne . Je n'aurais vraiment pas pensé à ça d'elle quand même vu son approche et puis ce qui me choque le plus c'est qu'elle avait l'air si sincère dans ses dires en nous disant qu'elle t'avait prise pour sa demie sœur et que c'était sûrement parce qu'elle venait aussi de perdre son mari aujourd'hui qu'elle divaguait . Quand je me dis que j'ai eu une once de pitié pour elle . Incroyable comment certaines personnes sont mauvaises . Penses-tu à une personne en particulière qui pourrait en vouloir à Nabou au point d'attenter à sa vie ?

Je lui explique l'histoire de Nabou et Satou , pour la mettre dans le contexte et lui faire comprendre pourquoi Satou est ma première suspecte et j'en suis sure et certaine qu'elle y ait pour quelque chose sinon qui d'autre en voudrait à Nabou  à ce point . L'ironie c'est que même malgré le fait que j'avais connaissance du niveau de sadisme de cette fille , je n'aurai jamais imaginé que ça puisse lui traverse l'esprit d'aller si loin mais bon par la même occasion pourquoi cela me choque venant d'une femme si violente impulsive et qui avait amené sa cible à l'hôpital, à mieux y voir , sans Mariam et les autres voisins , elle aurait tué Nabou bien avant . Ceci était certainement son plan B . Quand je pense qu'elle lui avait pardonné , quelle naïve ma Nabou .

Mariam : c'est une détraquée cette femme , s'exclame t'elle

_ ça je ne te le fait pas dire mon amie , lui répondis je passivement

Nabou : Seuy rek ba dée ( mourir dans mon foyer) .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant