Bonjour à tous ! Au-moment où je publie ce chapitre, je viens tout juste d'écrire le chapitre final de La Secretaria (il y en a 27, il en reste donc 2). Il fallait que je vous pose la question, souhaitez-vous que je les publie aujourd'hui ?
↬Pov 1ère personne↫
Miyazaki, au Japon, voilà où nous nous trouvions actuellement. Ran qui pensait bêtement que nous avions parcouru une distance suffisante pour qu'on soit éloigné de notre pays, était tombé de très haut en mettant pied à terre pour découvrir que les habitants de ces terres 'inconnues' parlaient en fait japonais.
J'avais envie de me cogner la tête contre les murs en réalisant que nous aurions mieux fait de partir par le nord plutôt que par le sud. Un trajet qui nous avait pris plusieurs jours en bateau ne nous aurait pris que quelques heures en voitures.
Le seul point positif ici, c'était que personne ne pouvait dire que nous serions là où nous sommes actuellement après être partie en mer pendant vingt six jours. La sortie du jour était annulée, il était hors de question que je risque mon cul pour une promenade et j'avais forcé Ran à en faire de même, il était connu des médias, ce serait donc trop risqué qu'il se balade à l'air libre.
Mon moral était au plus bas et j'étais suffisamment stressée pour être en mesure de voir mes cheveux blanchir à vue d'œil. Ce n'était qu'une façon de parler, si jamais un cheveux blanc osait apparaitre à mon âge, j'en ferais toute une histoire.
Si quelqu'un nous avait aperçu lorsque Ran et moi étions descendus du cargo, même si ça n'avait duré qu'un court moment avant que nous ne réalisions où nous nous trouvions, et que le Bonten avait été prévenu, d'ici la fin de la journée, nous serions six pieds sous terre, avec un peu de chance.
Être enfermée ici avec Ran Haitani revenait à agiter une friandise devant les yeux d'un gamin pendant des heures, tout ça pour finir par la manger sous ses yeux. Pour faire simple, Ran était dans un état si dramatique que j'étais persuadée de pouvoir voir une masse sombre de mélancolie l'entourer alors qu'il était allongé en boule sur le lit de notre cabine.
Honnêtement, je comprenais un peu ce qu'il ressentait. Je connaissais le sentiment d'être enfermée. En y ajoutant la pression que le Bonten ou Masaho nous attrapent, c'était presque suffocant.
J'ai tapoté la surface de la table, ma tête appuyée dans la paume de ma main pendant que je vérifiais les dernières informations depuis l'ordinateur que m'avait gentiment prêté Iamoto. Il savait pertinemment que je m'ennuyais facilement et il avait vite compris la personnalité immature de Ran.
Un énième gémissement de 'tristesse' a franchi les lèvres de Ran. Ma patience était mise à rude épreuve avec lui mais je ne l'appréciais pas moins. J'ai tourné mon attention vers la forme emmitouflée de mon cher et tendre, adoucissant mon regard à sa vue.
En prenant en compte l'heure qu'il était, j'avais espoir que Iamoto revienne bientôt et que le dîner soit servi avec de bonnes ou de mauvaises nouvelles. Nous allions savoir si nous pourrions reprendre la route dès ce soir ou s'il allait falloir attendre encore un moment.
J'ai éteint le PC avant de me lever, il n'y avait absolument rien qui vaille le coup d'œil alors je n'avais pas de raison de m'attarder plus que nécessaire face à cet écran. Le léger claquement produit lorsque j'ai refermé l'appareil a fait apparaître les yeux curieux de la marmotte dans mon lit.
VOUS LISEZ
La Secretaria ; Ran x reader
FanfictionUne traîtresse, voilà le mot qui définissait le mieux T/P Nabiako. Utilisant les autres pour ses propres bénéfices sans prendre la peine de se soucier des conséquences, c'était une femme sans maitre, du moins... jusqu'à ce qu'il la démasque. Lui, R...