J'étais en face de sa maison. Sa grande, magnifique, et somptueuse maison. Son manoir, pour être précis. Ou peut être pas, j'ai jamais vraiment fait attention à ce que c'était réellement. L'architecture c'est pas mon truc, et puis c'est pas comme si c'était ma maison à moi.

J'ai hésité, je me suis dit que j'étais venu pour ça de toute manière, alors j'ai sonné.

Son servant a ouvert la porte. Il ne semblait pas content de me voir, pas vraiment énervé. C'était son job après tout, je crois juste qu'il était septique de ce nouvel arrivant, signifiant du travail supplémentaire.
Du bruit, énormément, pouvait se faire entendre à l'intérieur. C'était une réunion privé, alors il s'est permis de soupirer.

"Monsieur Sato. Pour une fois que vous arrivez à l'heure."

"Merci, ça fait toujours plaisir. Bonjour à vous aussi."

J'ai entendu une voix sourdre derrière la porte. Ce n'était pas un cri, mais pas un chuchotement. C'était ferme, un ordre qui se devait être respecté sans qu'une dame de son rang n'est besoin d'hausser la voix.

"Madame Sato vous attend à l'intérieur. Enlevez vos chaussures, je vous prie."

"Ça va, j'ai l'habitude."

C'est ce que j'ai fait, quand il m'a finalement ouvert en grand la porte.


C'était comme dans mes souvenirs. ' souvenirs ', seulement depuis la dernière fois que je suis venu. ' Chic ' et ' classe ' sont des synonymes, mais ce couloir, ces pièces, ces meubles, tout était un mélange de ces deux mots.

Je la voyais de dos. Elle s'est tournée. Elle semblait fatigué, mais resplendissante.

"Kaito. Enfin."

"Désolé maman, le chemin est long jusqu'ici."

"Toujours des excuses." Elle a levé les yeux au ciel, prononcant un râle de désapprobation tout de même distingué. "Et puis c'est quoi cette tenue?"

"Je me suis toujours habillé comme ça."

"Et tu n'aurais pas pu changer pour aujourd'hui?"

"Je savais pas qu'il y avait un thème."

"Arh. Ferme la, et viens par ici."

Au moment où je me suis approché, le servant est apparu entre nous deux.

"Madame, le téléphone est pour vous."

"Qui est-ce?"

"Votre mari, madame. Monsieur sera en retard."

"Comme tout les jours, évidemment!"

"Mh. Évidemment."

"Madame, le téléphone est toujours en attente."

"J'arrive. Kaito, va aider les autres dans le salon, je crois qu'ils ont du mal à sortir un animal ou peu importe ce qui est arrivé par la fenêtre."

Je n'ai pas répondu, elle était déjà parti. Alors je suis allé dans le salon, suivant la seule direction éclairé du couloir. Ou plutôt, étant donné que l'entièreté de ce manoir était lumineux, j'ai suivi les cris. Et mon instinct.

Ils étaient en effet en train d'essayer d'attraper une araignée. Elle était énorme, pour être honnête.

"Arh. Vous abusez, je vais la faire sortir, moi."

Ma phrase s'est faite ignorer immédiatement, tout le monde beaucoup trop occupé à crier et à courir. Ce salon était grand, même immense, alors ce chaos a été difficile à gérer pour le servant, qui a finalement abandonné.

Middle school. Kiribaku - Bakushima / krbk .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant