Les jeunes visages déjà éclopés, le silence prend fin.
Les yeux disent quand la bouche ne le fais pas.
Ses joues se sont asséchés des larmes inutiles, sous la poussière d'un soir de vent.Traître en cole blanc, qui croîs tu avoir avec pour seul armes les mots et une croix.
Une vie, deux morts.Les chevaux en terres sèches.
La croix au sommet, au pied des cactus.L'air traverse, il embrase, ravive ce que les hauts de cœurs cachent.
Ismaël sans prénom.
Ismaël avec un roulé entre ses lèvres.
Ismaël en short ; torse nu.Il a regardé le soleil emporter le jour.
En silence.
Avec pour seul distraction, son organe qui bat.
Ses mèches dansent dans le vent.
Le nez rouge.
Les yeux vert.
Le visage tiré d'une expression de mort.

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Ismaël
PuisiMontres de luxe, escrocs, tarmac brûlant. Ismaël sans prénom, fuite des routes trop grandes, impératrices du mondial capitalisme, Salvatore à la radio qui grésille. Fin du silence. Il a tué.