𝐓𝐡𝐞 𝐃𝐚𝐫𝐤 𝐋𝐨𝐯𝐞𝐫𝐬

II. The Azor

Azura

16h45, Résidence d'Azura Fujiwara.

— Putain, Ils me font tous chier ! Dis-je en serrant la tasse de café se trouvant dans ma main droite qui était sur le point de se renverser à cause de mes tremblements de colère.

Le vieux venait de m'envoyer un message me disant de venir à l'entreprise pour me parler plus correctement du contrat de fiançailles que j'avais voulu oublier m'imaginant que ce n'était qu'un cauchemar et que je m'en réveillerais rapidement mais malheureusement tout était bien réel.

Mon père venait littéralement de me forcer à me fiancer avec le fils de son plus grand ennemi et tout ça pour rétablir une paix inexistante. Je me croirai dans un putain de cauchemar dont j'allais vite me réveiller.

J'en peux plus de cette famille.

Je pris une gorgée de mon café et me dirigeai vers ma chambre pour me changer.

J'ouvris les baies vitrées ne supportant plus la sensation de renfermé qui planait dans la pièce et m'assis sur mon siège et ramassais tous les documents que je devais ramener à mon bureau à l'entreprise aujourd'hui.

Je changeai mon jogging et t-shirt large pour un tailleur gris puis mes confortables baskets pour des boots hautes en cuir noires, mis tous les documents dans mon sac et me dirigeai vers mon garage en me préparant encore une fois à affronter mon père.

[...]

13h28, Entreprise Fujiwara&Co.

Je descendis de ma voiture en regardant la hauteur imposante de l'entreprise qui se dressait devant moi. Tout était de verre qui reflétait alors le soleil de la journée et rendait un petit air futuriste.

Je me dirigeai vers l'accueil où je voyais déjà des ouvriers déchargés, rechargés et transportés de grand bac en bois avec de grosse étiquette en rouge avec écris en gras « NE PAS OUVRIR ». Ces boîtes devraient sûrement contenir des armes mais je pense que la majorité des personnes dans cette pièce de le pensais pas car aux yeux du public, Fujiwara&Co est une entreprise immobilière. Ce qui n'était pas complètement un mensonge car on avait bien une filière immobilière.

Je me précipitai vers l'ascenseur qui allait seulement au dernier étage, le plus haut. Celui de mon père.
J'appuyai donc le bouton correspondant au 110 étage mais, soudain, une main apparu entre les portes de l'ascenseur bloquant celui-ci avant de les rouvrir ce qui fit apparaître l'auteur de la scène qui n'était autre que Mistuo. Je le toisai du regard en soufflant avant qu'il ne rentre complètement et que j'appuie à nouveau le bouton.

— Bonjour chère cousine, comment vas-tu ? Demanda-t-il en se tournant vers moi, commençant la discussion.

— Qu'est-ce que tu fous là ? Questionnai-je déjà agacée par son air hypocrite qui me donnait envie de gerber.

— Mon oncle t'a aussi convoqué à ce que je vois. Je me demande bien pourquoi... Souffla-t-il entre deux ricanements.

Ce sale chien.

Il savait pertinemment pourquoi j'étais là. Je suis sûr qu'il est en partie responsable dans cette histoire d'alliance et de fiançailles. Et ça, ça me donnait littéralement envie de l'égorger.

— Je vois que tu as bien envie de retrouver tes copains les corrupteurs...? Dis-je alors qu'il fronça déjà les sourcils. Ah ! Mais zut, j'avais oublié que je ne pouvais pas te toucher, le fils à papa. Finis-je ironiquement en lui tournant le dos alors que l'ascenseur s'arrêta enfin signe que nous étions arrivés à son bureau.