CHAPITRE 39

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Quelque jours plus tard, la tension entre nous tous s'est calmer et on a seulement réfléchit à ce que nous allons faire, en profitant de nos probables derniers jours de tranquillités. JJ et moi sommes dans la chambre, j'accroche des photos au mur pendant qu'il répare la lampe de chevet. Il se retourne vers moi avant de me fixer, en souriant.
- Quoi ? dis-je.
Il se rapproche de moi et m'enlace par derrière en posant son menton sur mon épaule, je fausses un dérangement mais finit par sourire, admettant que j'aime quand il fait ça. Il m'aide à coller une dernière photo en posant ses mains sur mes bras par la suite.
- On était hyper jeunes, s'étonne-t-il en pointant du doigt une photo.
- C'était y'a deux ans, ricanais-je.
- J'avais plus de muscles.
Je lui donnes un léger coup de coude dans le ventre puisqu'il recommence. Depuis peu, JJ se mets à dire tout ce que, pour lui, il n'a plus. Cela m'énerve puisqu'il n'arrête pas de le dire négativement. Comme si maintenant il n'avait plus de muscles, alors qu'honnêtement, ce gars est bien foutu. Je me retourne vers lui, lui faisait face alors qu'il me regarde. Notre différence de taille devient de plus en plus conséquente, alors son regard est bien bas. Je pose mes mains sur ses joues avant de sourire.
- Quoi ? sourit-il à son tour.
  - T'es beau, déclarais-je.
Il se mord les lèvres légèrement avant de se penché et d'embrasser mes lèvres en posant ses bras sur le bas de mes hanches. Mes mains dérivent vers l'extrémité de son t-shirt, elles se glissent sous le tissu et vu le frisson qu'il a eu, j'en déduis que mes doigts sont froids. Il déboutonne mon short, le faisant tomber au sol et révélant mes sous-vêtements. Il recule jusqu'au lit, nous faisant tomber dessus. Alors que je me retrouve au dessus de lui, en califourchon, il se défait de son t-shirt.
- Les gars ! crie Kiara depuis l'étage du dessous.
Je m'écartes de JJ alors que Kiara nous demande de descendre, ça à l'air urgent. JJ se rue vers la porte et l'ouvre comme si de rien n'était, alors que je suis dévêtue en bas.
- JJ ! m'exclamais-je.
- Quoi ?
- Ferme cette porte !
Il s'exécute et me regarde, confus.
- On nous appelle, dit-il.
- Je suis à moitié nue, répliquais-je.
- Ouais, j'aime bien, sourit-il en me matant.
Je lèves les yeux au ciel avant de remettre mon short et de lui lancé son t-shirt pour qu'il se revêtisse. Je marches vers la porte et il me suit avant de pincé mes hanches ce qui me fait sursauter. Je descends jusqu'au salon où les pogues sont réunis, autour de Kiara et son ordinateur.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demandais-je.
- Pourquoi vous êtes essoufflés ? ricane John B.
- Longue histoire, sourit JJ.
- Il y a un article sur nous, dans le Outer Banks Sentinel, s'exclame Kiara.
- Quoi ?!
- « La découverte de ces jeunes aventuriers a confirmé l'existence des cités d'or. », lit-elle.
- Oh putain !
- Ils parlent de nous !
Tout le monde sautent de joie. Les fouilles de la grotte que John B et Sarah ont fait exploser ont été effectués, nous propulsant dans le rang des héros pour la découverte de l'Eldorado.

Et quelques jours plus tard, une cérémonie en notre honneur à été organiser, rassemblant Kooks comme Pogues pour célébrés notre victoire et notre reconnaissance.
- Une expédition menée par un homme, John Routledge, et un groupe d'adolescents présents aujourd'hui. Des concitoyens, qui ont grandi ici et qui ont réussi là où ont échoué des conquistadors, des explorateurs et des amiraux. Nous sommes ici aujourd'hui pour leur rendre hommage. Des amis des deux côtés de l'île qui se sont réunis pour percer un mystère vieux de 500 ans. Applaudissez-lez ! s'exclame un homme devant la foule de gens là pour nous.
Nous nous levons et tout le monde nous applaudit, je n'ai jamais beaucoup eu de reconnaissance pour mon propre travail, mon père en avait, ma mère également, mais pour quelque provenant de moi et seulement moi et mes amis, je n'y suis pas habitué. Nous descendons de l'estrade et je marches lentement vers une coupe de champagne, espérant que personne ne m'en empêche. Je bois quelques gorgés et JJ arrive dans mon champ de vision.
- Hé, dit-il.
- Hé, répétais-je.
- Ça va ? s'inquiète-t-il.
Je regarde autour de moi, analysant les gens qui nous gratifie d'une expédition qui nous a rapporté de l'argent. Nos parents auraient détestés ça, Ward aurait tout fait pour évité une cérémonie en l'honneur de ses regrets, ma mère n'aurait pas aimé cette attention sur elle, et Big John n'aimait pas ce côté de l'île.
- Ouais, ma mère aurait détesté tout ça, c'est tout.
- Mais toi, t'aimes ?
- Je sais pas, ils nous applaudissent que quand on a de l'argent.
Il baisse les yeux puis attrape mes mains avant d'embrasser mon front. J'esquisse un sourire et il entoure mes épaule de son bras alors qu'un vieil homme approche John B et Sarah. On marche vers eux et rentrons dans la conversation avec l'homme.
- On peut vous aider ? demande Pope.
- Je penses bien. Bravo pour cet accomplissement. Le Merchant, l'Eldorado, Denmark Tanny... c'est remarquable, je vous félicite. Pouvez-vous examiner une relique ?
- Oui, quel genre ?
- Un manuscrit. Je voulais le faire moi-même, mais je suis bien trop vieux maintenant. J'ai besoin d'associés et je ne penses qu'à vous.
Je tends la main vers l'homme, il y pose le manuscrit et je l'ouvre, le feuilletant.
- 1718, c'est vieux, dis-je, c'est des notes, des dates...
- C'est un journal de bord, confirme John B.
- Il décrit les endroits précis où le bateau a navigué... et où il a disparu, réplique l'homme.
- Qui était le capitaine ? demande JJ.
- Edward Teach, répond l'homme, Barbe Noire.
Nos regards se croisent alors que l'homme nous invite pour venir discuter de cette proposition quand nous le voulons, si nous le voulons.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 11 ⏰

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OBX - IT'S YOU AND ME, NO ONE AROUND  (JJ MAYBANK)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant