Chapitre 5

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Alors que Franck était plongé dans ses souvenirs, il entendit quelqu'un frapper à la porte de son bureau.

-Entrez ! Dit il de sa voix rauque et puissante, son second entra donc dans la pièce

-Désolé de vous déranger capitaine mais le Roy vous attends au Palais et vous savez qu'il n'aime pas qu'on le face attendre ! Fit remarquer le jeune homme.

Franck soupira puis se mit dans le fond de son siège avant d'ajouter

-C'est vrai et je m'en voudrais de décevoir ce bon Philippe Auguste, le capitaine prit appuie sur son bureau et se leva d'un bon. Bien quand faut y aller! Ajouta l'homme barbu, il passa à côté de son jeune second et lui posa une main sur l'épaule avant de continuer son chemin.

Le capitaine de la garde descendit aux écuries et se dirigea vers son cheval, un palefrenier était entrain de le brosser, il s'agissait d'un jeune garçon d'une douzaine d'années que Franck avait recueilli après l'avoir trouver seul dans la rue sans nul part où aller, il lui offrit un toit et un travail dans les écuries de la caserne et pour cela il lui serait à jamais reconnaissant. Ce garçon répond au nom de Pierre, assez grand pour son âge, les yeux couleur noisette, les cheveux châtain clair attachés en queue de cheval, il avait un physique relativement mince mais malgré cela il effectué des tâches d'hommes difficiles et ne se plaignait jamais, c'est ce qui lui a value le respect et l'amitié de beaucoup de soldat de la caserne.

-Bonjour Pierre comment vas-tu aujourd'hui ? Demanda l'homme

-B'jour m'sieur ça va comme une journée ordinaire, j'viens de finir d'brosser votre cheval m'sieur, il aime bien sous le ventre ! Dit le jeune garçon

Franck sourit en voyant le jeune homme s'appliquer dans son travail

-Veux tu un coup de main ?

-Oh non m'sieur c'est bon j'ai plis qu'à le seller et il serra prêt à partir !

- Sa ne sera pas utile mon garçon laisse dont cette pauvre bête se reposer, je vais partir à pied !

Le garçon accepta en hochant la tête et vit le colosse partir mais avant qu'il soit sorti de la caserne le jeune homme lui posa une question.

-Dites m'sieur un jour j'pourrais v'nir voir vaut p'tits ? Demanda le garçon

Franck le regarda et lui afficha un large sourire chaleureux

-Nous verrons a mon retour Pierre  d'accord ?

Le garçon afficha un grand sourire en signe d'approbation et repartir aux écuries, le capitaine le regarda et se mit lui aussi en route. Il arpenta les rues de la ville, l'odeur du pain sorti du four qui provenait des boulangeries, les coups de marteaux sur le fer encore chaud des forgerons, les tisserands qui criaient dans la rues pour vendre leur fait mains, les apothicaires qui vendaient leurs remèdes et autres élixirs de guérisons  il passa également à côtés de différents marchand de fruits, viandes, poissons et autres.

La vie ne manquait pas de ce côté de la ville mais la réalité était tout aussi dur, dans certains quartiers les maladies et les infections se propagent, la pauvreté et la misère aussi, des enfants contraints de mendier, certaines familles vendaient leur enfant contre quelque pièce pour pouvoir s'acheter à manger. Cette vision souleva le cœur de Franck attristé par tant de misère, il se demanda comment cela pouvait être possible de laisser les siens mourir à petit feu, mais la réponse il la connaissait....les croisades...dont la France avait déjà à deux reprises, avaient considérablement vidé les coffres du royaumes.

De ce fait le Roy avait augmenté les impôts et ceux qui ne pouvaient pas payés était contraint de finir à la rue, une colère sourde gronda à l'intérieur de Franck, il mit la main dans sa bourse en cuir  et en sortie un poignée de pièce d'or et d'argents et quand il passa devant une famille suppliant de leur donner un peu d'argent pour se nourrir et nourrir leur jeune enfant, le capitaine de la garde jeta les pièces dans sa main vers leur direction, les pauvres se jetèrent surbles pièces brillantes tel des lions sur un morceau de viande, soudain la femme qui tenait la jeune enfant leva sa tête vers le soldat et le remercia d'un geste de la tête avant de regagner la misère des bas-fond.

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