𝐓𝐇𝐄 𝐌𝐀𝐅𝐈𝐀 𝐂𝐋𝐄𝐀𝐍 #1 [EN RÉÉCRITURE]

☽ 𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟺 ☾

(Bonne lecture my loves 🌟)

MARIA RUIZ

Je me tournais et lorsque je vis une personne avec qui j'ai partagé plus de la moitié de ma vie, mes yeux grossirent tels deux soucoupes. Mon Dieu, mais qu'est-ce qu'il fou ici ?

— Yahcin ? m'époumonnai-je.

— Oh mio Dio, que fais-tu ici, piccolo mostro ? (petit monstre)

— Papa aussi est ici ? m'empressai-je de demander

Bordel, mon frère était ici... Mon frère que je n'avais pas vu depuis des années...

— Non, mais enfin, tu vas m'expliquer ce que tu fiches ici ?

— Je suis désolée Yahcin, mais je ne peux pas.

Ma réponse ne sembla pas lui plaire, mais je n'en avais rien à faire. Merde, que fichait-il ici, enfin ? Si quelqu'un surprenait notre conversation, nous serions mort. Et j'avouais qu'un frisson me parcourut rien qu'à cette pensée.

Yahcin essaya de m'adresser une dernière parole, mais je l'ignorais et attendais que ma boisson me vienne. Je ne savais pas vraiment quoi faire à ce moment-là.. C'était comme si la vie avait décidé de me gâcher mes plans... J'avais peur, je suais du visage, mes mains tremblaient, et pour finir le tout, j'avais soif.

— Vous êtes seule ? me fit sursauter une voix masculine.

Je me retournais une fois de plus, malgré les boissons que le serveur me tendait. Il les posa devant moi et continua son service.

L'homme qui m'avait accosté regarda les deux verre et comprit

— Qui est l'heureux élu ? demanda-t-il ensuite en regardant ma bague.

— A vous de le deviner, répondis-je tout en prenant une gorgée de mon Mojito.

Son sourire rayonnant dans la pièce. Wow, ses dents étaient plus blanches qu'une baignoire. Ca faisait légèrement flipper, d'ailleurs. On aurait dit des facettes.

Il se retourna pour observer la pièce, et finit par m'indiquer Kayl.

— Comment avez-vous su ?

— Il ne fait que de vous fixer, et il me lance quelques regards meurtriers donc j'en ai déduit que c'était lui.

Tout s'expliquait. C'était vrai que son raisonnement était bon, Kayl ne nous lâchait pas du regard, mais lorsque ses yeux croisèrent les miens, il me fit comprendre que c'était lui, notre cible Donovan Ivanovich.

Blond platine, yeux bleu plus clair que le ciel, le jour, et des traits de visages très marqués. Pas de doute, cet homme était bien Russe.

— Comment vous appelez-vous ? me demanda-t-il ensuite.

— Hailey, et vous ?

Je connaissais très bien son nom, mais il fallait faire comme si...

— Devinez.

Je vois, il essaye de me faire cracher le morceau.

— Mmh... Axel ? Anton ? Nizier ? citais-je en le voyant secouer négativement la tête.

— Bon, je vais vous le dire, puisque vous n'avez pas l'air de le trouver, se moqua-t-il ouvertement de moi.

Je levai les yeux au ciel et sourit. Cet homme m'insupportait, putain, pourquoi ce genre de choses n'arrivaient qu'à moi ?