Chapitre 9: j'ai envie de te donner une deuxième chance mais...

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Le rouquin se retourna vivement. Il heurta le buste du brun avant de reculer. Il se prit les pieds dans la table basse et bascula contre celle-ci. Il entendit un rire, avec mauvaise humeur il leva ses mains menottées à sont visage pour retirer le bout de tissue qui lui bloquait la vue mais une main vint entourer un de ses poignets et l'empêcher donc d'aller au bout de son action. 

-ne l'enlève pas, dit la voix du brun.

-et pourquoi donc ? demanda le roux.

Il ne reçu pas de réponse. Il essaya donc de se dégager pour enlever son bandeau mais la poigne de Dazai sur son poignet ne se desserra pas. Il sentit une main passer derrière lui et le redresser en le prenant par la taille et en collant le corps.

-répons moi d'abord, dit le brun.

-te dire quoi ? demanda Chuya.

-est-ce que tu veux vraiment que tout s'arrêtes, est-ce que tu veux vraiment me faire disparaitre de ta vie ? 

Cette fois ce fus au tour du mafieux de garder le silence. 

-ça fais deux fois que tu m'abandonne, commence le roux.

-je sais.

-mais j'ai quand même envie de rester avec toi, de te donner une troisième chance.

Dazai sentit le roux trembler, il releva son visage pour le regarder et remarqua que des larmes discrètes coulaient sur ses joues.

-ce qui m'énerve le plus c'est que je pourrais t'en donner des milliers de chances même si je prends le risques de me faire du mal à chaque fois, dit-il d'une vois tremblante.

Dazai serra le roux dans ses bras. Si forts qu'il crus entendre un couinement venant de l'autre. 

-tu n'aura pas à me donner de quatrième chance car je en compte pas gâcher celle-ci, assure-t-il.

-tu peux toujours me dire ça, les paroles ne veulent rien dire et puis tu le pensait déjà avant et pourtant ça ne t'a pas empêcher de de recommencer, souffla le roux.

-j'ai promit à Koyo qu'elle pourrait me tuer si je te refaisait souffrir, annonce doucement le détective.

-vraiment ? demande Chuya avec étonnement en se reculant un peu.

-oui, alors s'il te plaît, laisse moi t'aimer, quémanda le brun.

Le plus petit se mordit la lèvre avant de finalement se dresser sur ses pieds et d'aller embrasser celle du brun, avec maladresse bien sûr il n'a pas retiré le bandeau. 

Le brun le guida vers sa chambre et il se retrouva allongé sur ce lit qu'il connaissait si bien. Il sentit les mains du brun lui retirer tous ses vêtement. Des soupirs lui échappèrent quand les doigts fins du détective vinrent caresser son torse.

-Non ! s'exclama-t-il quand il sentit le brun enlever son bandeau, je ne veux pas que celui qui se cache dans ma tête te vois quand on le fait, s'il est un pervers et qu'il reste il n'aura droit qu'on son.

 Il sentit Dazai sourire. La bouche du brun vint embrasser le cou du mafieux, puis le lécher. Des soupirs échappé au roux qui se laissait aller contre son amant nouvellement retrouvé. Les mains de celui-ci passèrent sur son ventre, ses hanches avant d'aller attraper ses cuisses.

-haa~ 

Chuya se mordit la lèvre après ce gémissement face à la langue qui venait de lui lécher la jambe. Ses mains attrapèrent la tête de lit. Il sentit une paire de lèvre se poser sur sa bouche et la langue de son détective prendre possession de celle-ci. 

Le bassin du brun vint se coller à celui du roux et il donna un petit coup qui fis hoqueter le soumis. Essoufflé, le brun délaissa la bouche de Chuya et y mit ses doigts. Chuya les lécha correctement sous le regard du brun. Puis le détective apporta ses doigts à l'entrée du plus petit.

Il les entra en même temps mais doucement. Le roux se cambra sous cette sensation. Le brun mouva ses doigts en lui, lui arrachant des gémissement qui ferait rougir les dieux eux même. Il regarda ce garçon qu'il aimait tant, il ne pouvait garder en lui se sentiment de bonheur en sachant qu'il lui appartenait, qu'il était à lui et inversement. 

-Han, lâcha Chuya quand Dazai le pénétra sans prévenir.

Le brun attendit que le roux se décrispe. Puis il enchaina une suite de coups rapide mais doux. Les mains du roux s'accrochèrent plus fermement au lit. La sensation était si bonne. Il ouvrit la bouche sous les coups de son amour, aucun son n'en sortait. 

Le brun s'allongea sur lui pour pouvoir coller leur corps. tous se qu'ils désiraient c'était être ensemble collé. peau contre peau. Leurs souffles ne faisant plus qu'un. Sentant leur être s'unirent. Pour une fois ils ne voulaient pas s'éloigner, se repousser ou se mentir à eux même.

Il finirent en même temps. Dazai se retira du corps tremblant du roux et le regarda, le détailla. sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration saccadé, ses cheveux dévalant sa tête comme une cascade de lave, sa bouche ouverte pour rechercher de l'aire. Il était magnifique. 

Dazai se rhabilla rapidement puis se pencha vers Chuya pour lui retirer son bandeau. Il voulait voir son regard océan, il ne lui laisse pas le choix. ses yeux croisèrent ceux humides et magnifiques de son amant. 

Un sourire tendre apparue sur le visage des deux jeunes hommes. Dazai se glissa dans le lit avec son amour et ils s'endormirent. 

le lendemain, Chuya se réveilla seule dans le lit. il regarda autour de lui. L'appartement était vide. Il déambula dans les pièces mais ne trouva pas le brun. Il chercha partout mais il n'était vraiment pas là. Un petit bruit lui indiqua qu'il venait de recevoir un message. Il prit son portable et composa le code. Difficilement, vue qu'il avait les mains attachées. Son cœur rata un battement à la vue du message.

Je t'avais dit que je ne foirerait pas cette fois et pourtant je suis sûr que je ne pourrais pas tenir cette promesse. Je veux que tu soit heureux alors je dois disparaître et ça ira mieux. Vit ta vie comme tu le souhaite sans boulet et sans rien pesant sur tes épaules pour t'en empêcher.

je t'aime ma limace.

Le souffle manque au mafieux. Il commence à tanguer. Son téléphone sonne. Il décroche et porte l'appareil à son oreille sans savoir qui c'était.

-Chuya je l'ai fais, déclare la voix de Koyo, j'avais promit de mettre fin à sa vie s'il te refaisait du mal et bien c'est fais, je suis désolé.

Il appuya sur le bouton rouge pour raccrocher. Ses jambes flanchèrent, sa respiration se coupa, il n'arrivait plus à respirer, il avait beau essayer de reprendre son souffle il n'y arrivait pas.

-CHUYA, s'écria une voix près de lui.

Il ouvrit les yeux. Le visage de son amant se dressait dans son champs de vision. Il regarda autour de lui la respiration toujours coupé. Il était dans le lit, dans la chambre de Dazai. 

Ce n'était qu'un cauchemar tout allait bien. Il sentit enfin l'air entrer dans ses poumons. Il se redressa et serra son amant contre lui. Dazai passa ses doigts dans les cheveux de feu du mafieux.

-est-ce que tout va bine ? tu m'as fais peur, tu t'ai mit a respirer fort jusqu'à se que tu n'y arrive plus, dit Dazai d'une voix inquiète.

-tu es là alors tout va bien, assura le plus petit.

Il sentit les bras de Dazai se refermer autour de lui. La respiration de son amant était elle aussi très saccadé, son cœur battait fort. Il avait eut peur. 

Ils se levèrent après quelques instants. Ils mangèrent dans le salon, sur la table basse avec les rayons du soleil qui venait les recouvrir. Franchement qu'est-ce qui aurait pus les mettre de mauvaise humeur ? 

Peut-être un appel de kunikida.

-Dazai, dit-il.

-oui, répondit celui-ci.

-je t'envoie la photos de notre homme, annonce son coéquipier.

A l'instant même un message arriva. Lorsqu'il virent le visage de leur ennemie, les leurs devinrent blanc. Dazai se disait bine qu'il avait déjà entendue ce nom quelque part. Le voilà l'amant de Sada. 

Le docteur de la ricine, Shigeaki Hinohara.


Deux clans opposés tome 1 soukoku ( lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant