2. Childish.

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La maison a tellement été ravagé qu'il faudra attendre trois mois pour qu'elle soit de nouveau habitable, et encore c'est la date minimum. J'étais tout simplement abasourdi à cette nouvelle et je fusillais Naruto du regard l'air de lui dire "comment t'as fait ton compte pour nous foutre dans une merde pareille?" Et dire que je pensais qu'en rentrant on aurait une petite vie tranquille et paisible chez nous.

-J'étais en train de me préparer un bain quand mon alarme pour me dire où t'étais s'est activé. J'ai pas réfléchi et j'ai foncé pour te rejoindre. C'est tout.

Comment lui en vouloir alors que d'une, c'est en partie ma faute et de deux sa raison est tellement adorable. Et puis son regard d'innocent qui m'attendrit quand il se justifie, comme les enfants lorsqu'ils font une bêtise alors qu'ils voulaient juste nous faire une surprise. Je viens seulement de réaliser qu'en réalité, je n'ai pas un homme à la maison mais un enfant. Je vis avec un gosse. Certes très sexy et beaucoup plus mature par moment mais un grand bébé les trois quarts du temps. Et j'adore ça. Par contre, ça ne veut pas dire que je suis pédophile, au contraire.
Je lui soupire que ce n'est pas grave et pose un baiser sur sa joue.

-De toute façon, je voulais refaire la déco.
-C'était ma manière de t'aider, sourit-il.
-Hn, on va dire ça oui. Par contre, c'est pas donné... me plaignais-je en regardant le montant du devis de 567 000€. Sans compter les appareils électroniques à remplacer. Heureusement que l'assurance couvre une partie des frais, ce qui est un peu plus de la moitié . Car, oui, avec un Dobe pareil on avait intérêt a prendre de très bonnes assurances, la preuve.
-Oui c'est sûr. Et puis, je t'ai dit que j'allais changer de domaine donc je vais rapidement reprendre le travail, tu sais.
-Oui, je sais mais on en a déjà parlé, soufflais-je sous son soupir.
-Je ne changerais pas d'avis, Sasu.

Ce fut mon tour de soupirer. Car oui monsieur avait décidé de retourner travailler mais du côté calme du journalisme: celui des présentateurs télé. Bien évidemment, je suis contre car il s'expose "directement" aux potentiels agresseurs mais comment dire... Je dois bien avouer qu'il est encore plus têtu que moi sur ce sujet mais je ne peux pas faire autrement que de m'inquiéter pour lui. C'est tout de même à cause de son métier, mais pas que je sais, qu'on a vécu, et surtout lui, ces dernières péripéties. Cependant, je sais aussi que c'est sa passion et je n'irais jamais contre ses rêves d'enfant. Ce qui le rend heureux, me rend heureux. J'ai tellement voulu revoir son sourire que j'accepterais tout, ou presque, pour le voir encore et encore.

-Je veux que tu sois tout le temps accompagné, sinon je te prend un bodyguard, dis-je en le fixant sérieusement.
-T'inquiète pas, caresse-t-il ma joue, ça ira. Il m'embrasse le nez en se voulant rassurant.
-Oui... Tu veux pas que je t'emmène? Dis-je avec une mine vraiment inquiète.
-Tu veux aussi que j'ai une laisse avec une alarme qui t'alerte quand on s'approche trop près de moi? Répond-t-il amusé, provoquant une moue agacée de ma part.
-Je veux juste qu'il ne t'arrive rien. Tu peux le comprendre ça?
-Hé, Amour, fit-il en attrapant mon menton, moi non plus je veux pas revivre ça alors je ferais attention, donc arrête de t'inquiéter, ok? Continue-t-il en me fixant.
-... Je détourne simplement les yeux en me renfrognant davantage le souvenir des images de ses blessures encore fraîches apparaissant dans ma tête.
-Ok? Insiste-t-il. Je soupire et replonge finalement mon regard dans le sien.
-Ok... dis-je vaincu par la douceur de son océan oculaire.

Il m'enlace tendrement, posant un baiser dans mes cheveux au passage et nous reprenons notre marche main dans la main vers notre lieu d'habitation provisoire dans la suite de l'hôtel du centre de Konoha, The Hills, étant à trois petits kilomètres de notre maison en travaux.
Évidemment, je me plains car je n'aime pas marcher et puis j'aime me plaindre. Bon, c'est vrai que je fais une balade en amoureux mais un kilomètre pour moi, c'est déjà trop. Je veux ma voiture. Alors après avoir réclamé comme un gosse pendant une dizaine de minutes non-stop, je finis le trajet sur son dos.
Bah quoi, je n'avais jamais dit que j'étais moi-même un gosse?

À suivre.

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Oui, je sais on avance doucement mais ça venir, l'action est en cours.

(=^ェ^=)

Une vie comme les autres. II [BoyxBoy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant