L'été de ma vie

Chapitre 20

[ POINT DE VUE KYLE ]

Quand j'ouvre les yeux et que je me retourne, Berly n'est pas dans le lit.

Je me souviens très vite de ma discussion de la veille avec Gaëlle...

Mon dieu ! Je regarde partout autour de moi. Mes yeux s'écarquillent. Il n'y a plus aucune de ses affaires. Son côté de placard est ouvert, et il n'y a plus rien à l'intérieur. Je lève les yeux vers le dessus de notre lit, nos photos ont disparues. Mais je les retrouvent vite au sol, toutes déchirées en je ne sais combien de morceaux, certainement comme son petit cœur...

Je saute du lit, je me dirige vers le salon, et elle est là.

Ma femme est là, une valise à la main, elle s'approche de la porte d'entrée.

K- "Bébé, tu fais quoi ?"

B- "N'en rajoute pas, je t'en supplie."

Je vois qu'elle n'en peut plus, vu le nombre de larmes qui s'échappent de ses magnifiques yeux.

K- "Mais, de quoi tu parles au juste ?"

B- "Stop, te fous pas de moi ! Je sais tout !!

K- "J'ai changé, je te le promet."

B- "Que de paroles... J'ai peur, je préfère partir, avant de souffrir."

Je n'ai pas la force de la rattraper.

Quand la porte claque, je suis complètement anéanti. Je viens de perdre la femme que j'aime pour toujours, et sûrement ma fille également.

Je me sens léger, et tout d'un coup, je m'écroule au sol, je perds connaissance.

***************************

Je me réveille en sursaut, je regarde partout autour de moi, je reconnais très vite ma chambre, du moins, notre chambre, celle de ma femme et moi.

Je prend mon visage dans mes mains, et constate qu'il est humide, mouillé. J'ai pleuré durant ce terrible cauchemar, le plus terrible de toute ma vie.

Quand j'enlève mes mains, du coin de l'œil, j'aperçois Berly qui m'observe très discrètement.

Je m'assis au bord du lit dos à elle, je n'ai pas envie qu'elle me voit dans cet état.

Je ferma les yeux pour tenter de tout remettre au clair, et de reprendre un peu ma respiration.

Quand je les rouvris, Berly se tenu à genoux devant moi.

Elle m'examina pour essayer de distinguer ce qu'il m'arriva.

Toujours à genoux, elle se redressa un peu, et posa sa main gauche sur ma joue. Je pressa mon visage contre sa douce main, et je lâcha un long soupir.

Son contact de ma peau contre la sienne m'apaise.

Elle se leva pour se poser sur mes genoux.

Elle mit sa tête dans mon cou et y déposa plein de baisers tendres et humides, les meilleurs du monde.

Je pris son menton, la regarda dans les yeux, les plus somptueux du monde.

Je fixa tour à tour ses lèvres et ses yeux.

Nous rapprochons ensemble nos visages, nous sommes synchronisés.

Je peux sentir son souffle chaud sur mon visage.

Nos lèvres s'effleurent, et elle posa ses mains derrière ma nuque tandis que je la tenu fermement par les hanches, pleines de formes que j'adore.