Chapitre 2-Aron-

51 7 1
                                    

Aron

Aujourd'hui, je passe un examen de recrutement pour une grande entreprise de marketing, avec un bon salaire à la clé. J'ai besoin de fric ces derniers temps alors je compte bien obtenir ce poste. De ce que j'ai pu apprendre grâce à Internet sur le chef de l'entreprise, il aime le surf pendant les grandes vacances, il est marié et a une fille pas trop laide. Instagram est très pratique pour ce genre d'info, mais je n'ai rien trouvé de concret sur sa carrière, si ce n'est la date de la création de l'entreprise, Hollington factory. Pas grave, on verra bien !

Une fois devant d'établissement, je respire un bon coup et m'élance à l'intérieur, déterminé. Je demande des renseignements à la secrétaire puis je me dirige vers le bureau où a lieu le rendez-vous. Je m'assoie dans la salle d'attente et patiente, les yeux rivés sur mon portable.

« Au suivant, s'il vous plaît, annonce un homme qui doit avoir la quarantaine.

Le patron se trouve face à moi.

-Bonjour monsieur, je suis Aron Zadim, enchanté.

-Enchanté également, je suis Mr Hollington. Bien, veuillez me suivre dans la pièce. »

Après une série de question, je ressort de l'entretient, satisfait de ma performance. Le chef de l'entreprise devrait me contacter d'ici trois jours. Il ne reste plus qu'à attendre et à croiser les doigts.

Lorsque je repasse par la salle d'attente pour regagner a sortie, j'aperçois une jeune femme qui attire mon œil. Elle me dit quelque chose, mais impossible de me souvenir d'où je la connais. Sa jambe tressaute et elle tremble. D'où provient toute cette angoisse ? Le poste que je convoite ne recrute qu'un homme, alors que fait-elle dans la salle d'attente ? Ce doit être une employée.

 Nos regards se croisent et je détourne immédiatement la tête. Hors de question qu'elle s'imagine que je la regardait.

Je poursuit mon chemin et regagne l'air frais des rues de New-York. L'automne approche à grands pas, et ça se sent. J'aurais dû me vêtir plus chaudement. Un frisson parcourt mon corps, puis je continue ma route jusqu'à chez moi, prenant une pause bien méritée.


Dark JobOù les histoires vivent. Découvrez maintenant