Le Serpentard

Chapitre 11

Le lendemain elle se réveilla tardivement. Un hibou gris tapait contre la vitre de la chambre, Hadell alla lui ouvrir, il tenait deux lettres dans les pattes. La jeune fille prit les lettres et les lus.

« Chère Hadell,

Nous ne pouvons pas te rejoindre pour le moment car nous sommes en Égypte. Mais nous te promettons de venir bientôt, nous allons au chemin de traverse dans deux jours. On s'y retrouvera sûrement.

Tu nous manques beaucoup.

Fred et George.

P-S : regarde dans l'enveloppe. »

Elle fouilla dans l'enveloppe et trouva un paquet de pétard, elle rigola.

Puis elle ouvrit la deuxième enveloppe.

« Chère Hadell,

Je suis désolée de ne pas pouvoir venir pour le moment, mais j'arrive le même jour que les Weasley.

A bientôt, tu me manques.

Amitiés

Hermione. »

Un petit paquet était attaché à la lettre, c'était des dragués de chez Barty Crochu, Hadell commença a en manger. Mais elle fut stoppée dans sa dégustation par un hibou que venait de s'écraser sur sa fenêtre. L'oiseau était noir et majestueux. Hadell savait à qui appartenait ce hibou mais elle se demandai pourquoi cette personne lui aurait envoyer une lettre. Elle alla ouvrir et détacha la lettre puis la lu.

« Hadell !

Pourquoi tu es parti ?! ton père est furieux, votre elfe se prend pleins de coup !

Ta mère est morte d'inquiétude, ta sœur aussi a peur pour toi, je le vois. Et d'ailleurs moi aussi j'ai peur pour toi.

Réponds vite.

Drago Malefoy. »

Hadell ne savait pas quoi faire. Elle réfléchissait à toute vitesse, elle ne pouvait pas laisser Sadus, mais elle ne pouvait pas non plus rentrer. Soudain un autre hibou se posa sur sa fenêtre.

-Encore, pensa Hadell à voix haute.

Elle reconnu de suite l'insigne de Poudlard sur l'enveloppe qu'elle ouvrit, le hibou partit juste après. Dans l'enveloppe se trouvait sa liste des choses à acheter pour cette troisième année. Elle posa la liste sur son lit puis repris la lettre de Drago, elle la tourna et se mit à écrire.

« Drago...

Je suis désolée mais je devais partir, mon père ne me laissait plus sortir et me disait que je ne pourrais plus retourner a Poudlard pourtant tu sais à quel point j'ai besoin de liberté.

S'il te plait demande à ma mère de s'occuper de Sadus.

Je te remercie d'avance.

A bientôt.

Hadell Parkinson »

Elle relu la lettre avant de la plier et de la confier au hibou qui lui avait apporté. Elle le fit sortir et le regarda s'envoler au loin. Elle s'allongea sur son lit et lu la liste, n'étant pas enthousiaste à l'idée d'aller au chemin de traverse, elle se motiva en se promettant de passer à la boutique de balais, d'accessoires de balais, et tous se qui s'en suivait... La jeune fille se leva et descendit, elle vit soudain une silhouette qui lui disait quelque chose, c'était Harry Potter. Elle lui souria et il lui rendit son sourire. Les deux cse connaissaient mais sans plus, la plupart de leurs amis étaient communs mais aucune amitié ne s'était tissée entre les deux. Hadell trouvait que Harry se croyait mieux qu'il l'était. Puis elle s'aventura dans le chemin de traverse, cela faisait un an qu'elle n'était pas venue, la longue rue pleine de multiples magasins lui avait manqué. Elle acheta tous ses livres, ayant pris l'option Soin au créatures magique, elle devait acheter un gros livre qui mordait, le vendeur avait presque fait un malaise quand elle lui en avait demandé un. Enfin une fois ses achats terminer, elle entra dans le magasin de balais, un troupeau d'élèves étaient formés autour d'une chose que Hadell ne parvenait pas a voir à cause de la masse de gens. Une fois la foule un peu plus dissipée, elle s'avança et vit L'Éclaire De Feu, le nouveau balai qui venait de sortir, le pris était très élevé. Soudain elle se rappela quelque chose.

Le matin même avant de commencer ses achats elle était passée à Gringotts, elle s'était fait passer pour sa sœur Pansy, pour pouvoir prendre l'argent dans le coffre de son père, car son père avait toujours dit que la seule personne ayant le droit d'atteindre son coffre plein d'argent était Pansy. Les gobelins s'étaient fait avoir et Hadell avait pris le plus d'argent qu'elle le pouvait.

Cela pouvait être bonne idée de gaspiller l'argent dans ce balai, c'était une bonne vengeance pour Hadell, sachant qu'elle était plutôt douée avec les balais et qu'elle adorait le Quiditch.

Elle alla donc voir le vendeur.

-Bonjour Monsieur, dit-elle.

-Bonjour Mademoiselle en quoi puis-je vous aider, demanda le vendeur poliment.

-Je voudrais acheter l'Éclaire De Feu s'il vous plait, demanda Hadell.

-Vous êtes sûr, vous avez vu le prix, s'assura le vendeur.

-Oui oui mes parents sont d'accord, répondit Hadell avec un grand sourire.

Le vendeur partit chercher le balai et revint avec, il était resplendissant. Elle paya et sortit avec, les gens dans la rue lui jetaient des regards admiratifs. Elle rentra au Chaudron Baveur, puis elle s'amusa avec June. Le lendemain quand elle se réveilla, elle se souvenu qu'il ne restait plus qu'un jour avant de retourner au train de la voix 9³/₄. Elle se leva et descendit pour aller manger. Tout à coup deux mains se posèrent sur ses yeux.

-C'est qui, demandèrent deux voix simillères.

-Oh bonne question je ne sais pas du tout, répondit Hadell en rigolant alors qu'elle reconnaissait très bien les deux voix.

Les mains la lâchèrent et elle se tourna, elle se trouva nez à nez avec les jumeau Fred et George. Elle se jeta dans leurs bras.

-Vous m'avez trop manqué, dit Hadell en les serrant contre elle.

-Toi aussi tu nous as beaucoup manqué, répondirent-ils en même temps.

-Et moi je ne t'ai pas manqué, dit une voix féminine dans le dos de Hadell.

Elle se détacha des deux garçons et vit Hermione qui tenait un chat roux dans les bras.

-Si tu m'as manquée, répondit Hadell en la serrant aussi dans ses bras en faisant attention à ne pas écraser le chat.

Elle se détacha de son amie et caressa la bestiole.

-C'est ton chat, demanda-t-elle.

-Oui c'est son chat mais fait gaffe il est super agressif, dit Ron qui venait d'arriver.

-Oh tais-toi Ronald, répondit Hermione en soufflant.

Hadell rigola, elle était heureuse de retrouver enfin ses amis.