⚠️ acte pouvant heurter. (acte sexuel forcé, violent)
Dorothea aidait Honorine a enfiler sa robe spécialement faite pour ce bal. Une robe fluide couleur rouge avec un corset en dentelle qui faisait ressortir son collier de diamants et ses boucles d'oreilles en rubis. Elle avait prit soin de coiffer les cheveux de sa Comtesse en une mèche tressée en couronne sur le haut de son crâne, faisant ainsi un diadème de cheveux qui dégageait son beau visage, le reste de ses cheveux étant détaché, laissant leur la longueur de ses boucles, retombaient dans son dos.
- Madame, vous êtes splendide.
- Grâce à toi, Dorothea. Apportes moi mon masque, s'il te plaît. C'est ma touche finale.Honorine installait son masque sur ses yeux, la dentelle noire faisait ressortir la couleur noisette de son regard. Louis donnait un bal masqué, et tous ses invités faisait honneur à respecter cette règle, ces bals étant les plus festifs. Elle avait hâte de s'y amuser auprès de gens qu'elle ne connaissait pas, dans une région qu'elle adorait déjà. Personne n'allait la juger pour son mariage, ni pour son apparence, et cela ravivait la joie naturelle d'Honorine.
Dorothea salua sa Comtesse avant de s'avancer vers la porte de la chambre, mais elle fut projetée contre le mur après que la porte se soit brusquement ouverte, laissant la puanteur d'alcool passer.- Mon épouse, vous ai-je manqué ?
- Vous êtes arrivé, Votre Grâce...
- Que tu es ravissante. J'ose espérer que c'est pour me plaire.Honorine ne répondait pas, se refusant à sois mentir sois dire la vérité et énerver son mari. Mais son silence fut pire que tout pour lui qui lui avait saisi violemment son cou pour la maîtriser. Il l'embrassait de force, et Honorine ne pouvait se défaire de l'étreinte, contrainte à plier.
- Dans le lit. Tout de suite.
Dorothea hésitait à rester mais la Comtesse lui fit signe de partir, ne voulant pas qu'elle assiste à cette tragédie. Elle savait qu'elle devrait y passer, fuir cet instant était impossible.
Elle s'était mise en place dans le lit, sur le dos, relevant sa jupe maladroitement pour ne pas avoir à l'enlever. Joseph se plaçait si lourdement qu'Honorine en avait du mal à garder sa respiration, et à peine avait-elle repris ses esprits qu'elle sentait une main empoigner de nouveau son cou et lorsqu'elle tentait de sortir des mots de réticence de sa bouche, elle fut coupée par une douleur intense provenant de son bas du ventre. Il l'avait fait, sans prévenir ni quoique ce soit. Elle n'avait pas eu le temps de pleinement s'y préparer.
Mais son mari eut du mal à effectuer ses vas et vient, l'intimité de la jeune femme brusquée, elle refusait d'elle-même d'accepter le membre de Joseph. Mais il persistait, brûlant Honorine de l'intérieur qui pleurait et hurlait d'arrêter, mais pour éviter d'alerter qui que ce soit, l'homme au-dessus d'elle la faisait taire en appuyant sa main sur sa bouche, l'empêchant de respirer.
C'est au bout de 2 minutes d'apnée totale qu'il finissait enfin, lâchant Honorine qui ne bougeait plus. Il l'avait rendue légèrement inconsciente, mélangeant douleur, saignements et souffle coupé. Mais ce n'était pas son problème, lui qui se rhabillait maladroitement et quittait la pièce en direction du bain pour se préparer à la fête de son frère.Honorine reprenait ses esprits, Dorothea à son chevet qui lui caressait le bras pour qu'elle puisse se réveiller.
- Dorothea...
- Je suis là, Madame. J'étais là depuis le début, derrière votre porte.
- Tu n'aurais pas dû...
- Je ne vous abandonnerai jamais. Soyez sans crainte, il ne vous retouchera pas de la soirée vu son état. Reprenez vos esprits, je m'occupe de vous.Honorine tenait fermement la main de sa dame de compagnie, soulagée d'avoir sa présence auprès d'elle après cet acte barbare. Dorothea avait prit soin de rabaisser la jupe de sa Dame après l'avoir nettoyé pour qu'elle ne voit aucune trace de ce qu'elle avait subi. Elle s'occupait de la remettre en état pour qu'elle puisse assister à la fête aussi majestueuse qu'elle l'était avant ça. Et elle avait réussi, Honorine était comme si de rien était et elle se refusait à laisser ce début de soirée gâcher ce qui allait être la plus belle de sa vie.

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Honorine
Romance1850, en France. Honorine était née dans le but de sauver sa famille de la faillite, promue à un mariage dépourvu d'amour et de tendresse avec un vieil ami de son père. Mais jamais elle n'aurait pu penser que ce mariage sombre allait amener dans sa...