Our summer ʸᵉᵒⁿᵍʸᵘ

°•°•🩵Prologue💙•°•°

Bienvenue sur cette nouvelle histoire les amis ! En espérant qu'elle vous plaise ^^
Petite playlist Deezer :)

https://deezer.page.link/zDNWKk4M8kjp2n2PA

Vendredi soir :

Dansant dans sa chambre, Yeonjun s'ambiance sur la musique de Xikers, Rockstar devant son miroir.
Il se déhanche, bouge sa tête dans tous les sens si bien qu'en se redressant, l'image que la glace lui renvoie est celle d'un jeune homme tout ébouriffé ayant sérieusement besoin d'un coup de peigne. Mais quand même, qu'est-ce qu'il est beau.

Fraîchement décolorés dans une sorte de châtain blondi, les cheveux de Yeonjun rayonnent presque autant que les rayons du soleil au dehors, bien qu'il soit proche de dix-neuf heures. Son père n'allait pas tarder à rentrer.
Il respire un bon coup et chasse cette pensée de sa jolie tête qui pense trop et parfois pas assez pour se reconcentrer sur sa playlist qui lui fait plaisir en lançant sa chanson du moment.

Mais peut-être serait-il temps d'expliquer pourquoi notre héros danse partout à la manière d'un Beyoncé bourrée.
De grands applaudissements pour notre Yeonjunie d'amour qui après plusieurs mois de dur labeur a enfin vu le montant de son compte en banque gagner un nouveau zéro. Dix mille euros gagnés et économisés de sa poche ça se fête sur du Cyndi Lauper non ?

- Oh Daddy dear you know you still number one, but girls, they want to have fuuun !

Sauf que sa mère que la chaleur et surtout la ménopause a rendue plus que grognonne ne l'entend malheureusement pas de cette oreille. Enfin je lui trouve des excuses à la vieille, elle a toujours eu un mauvais fond mais vous pourrez vous en rendre compte par vous-même bien assez tôt.

- Putain mais qu'est-ce que tu fous toi encore !? rugit la daronne en épongeant son gros front avec deux feuilles de Sopalin marque Okay triple épaisseur ultra absorbant.

Ses cheveux humides tombent en mèches séparées et filasses. Elle a, autrefois, eu de beaux cheveux bouclés, d'un noir défiant les reflets des plumes d'un corbeau. Petit Yeonjun a aimé regarder les photos d'elle étant jeune. Aujourd'hui il ne fait face qu'à une femme dans la soixantaine.
Portant plus de rides que de joie, sa chevelure si flamboyante auparavant pendent en mèches tristes et n'ont pas vu un coiffeur depuis bien des années. Une expression de pure méchanceté trône dans ses yeux lorsqu'elle n'est pas défoncée. Car si il y a quelque chose qu'elle porte plus que les rides ce sont les marques de piqûres n'ayant rien de médical sur ses bras, tout autour de ses veines.

Vidé, Yeonjun éteint la musique à contrecœur. Vivre encore chez ses parents à vingt-deux ans est commun chez les étudiants mais bon dieu que c'est frustrant. Surtout que Yeonjun n'a pas eu la chance très répandue de faire des études donc il n'a même pas l'excuse donnée par ce statut. Malheureusement, le prix des études est parfois onéreux et ayant manqué de se faire virer de chez ses parents à quinze ans sous prétexte qu'il " leur coûtait trop cher", il a rapidement abandonné l'idée de poursuivre dans le supérieur. Ses professeurs étaient désespérés, le suppliant d'au moins essayer d'obtenir une bourse mais c'était peine perdue pour eux. Le trajet en train coûte de l'argent et s'il a les nerfs assez solides et la détermination nécessaire pour travailler en parallèle d'éventuelles études, Yeonjun a préféré gagner cet argent et le mettre de côté pour partir de cette maison.
Il est accro à cette idée de partir, préparant son coup minutieusement. Voilà quatre ans qu'il travaille, avec acharnement, et grâce à petit boulot sur petit boulot, il a enfin réussi. Si ses parents sont de véritables pingres et arrivaient à mettre la main sur l'argent qu'il obtenait de ses oncles et tantes étant petit, voilà maintenant de nombreuses années qu'il parvient à le récupérer sans encombre.
Même un billet de vingt euros arrive dans les poches de des géniteurs s'il ne fait pas attention. Heureusement que son compte en banque s'est débloqué une fois sa majorité atteinte. Il a pu utiliser le peu qui se trouvait dessus pour subvenir à certains de ses besoins, ses parents ne lui donnant évidemment pas un sou. Aussi lorsqu'il recevait ses paies, il les plaçait sur un compte auquel lui seul pouvait accéder.