BROKEN ( TOME 2.5 )

20

ANA

Un putain d'entrainement. Je rêve.

Cet enfoiré m'a fait venir pour un putain d'entrainement. Toute la journée.

Biensur que j'en ai profité pour m'entrainer. Ils ont énormément d'équipement. Mais est ce que j'ai fais ce qu'il m'a demandé c'est à dire donner des techniques à ceux qui le voulaient ? Certainement pas.

Pour qui il m'a prit ? Une putain de coach sportive ?

***

Je suis sur la route pour rejoindre Matt chez Ally. Enfin, je suppose que c'est là qu'il se trouve puisqu'il n'était pas à la maison..

C'est Bennett qui m'a déposée cette fois ci après qu'on ait bu un verre toute les deux.

Je crois que je commence à me faire à sa présence à celle là.

Il doit être environ 22h30. Je commence à entendre la musique de là où je suis. Et j'ai beau encore être à pas mal de mètres du bar, la silhouette qui se trouve à l'entrée, une clope à la main me passe un frisson dans le dos.

Qu'est ce qu'il fout encore là putain ? Ally et ses hommes lui ont pourtant bien fait comprendre la dernière fois qu'il n'était plus le bienvenu ici.

Apparemment ce connard en a décidé autrement. Ce qui ne m'étonne pas trop venant de lui. Il s'est toujours moqué de l'avis des autres. Toujours à transgresser le règles.

Je ne me rend compte que maintenant que je me suis arrêtée. Je le fixe un moment. Profitant du fait qu'il ne me remarque pas encore.

Il a l'air à fond dans une discussion entre au autre homme et une femme. Les trois fument une cigarette.

Je n'ai plus envie d'avancer. Pourtant il le faut.

Putain depuis quand je me bloque autant pour quelque chose. Enfin pour quelqu'un.

J'attend encore un peu. Retenant ma respiration de s'accélérer. Mes poings se serrent et se desserrent , je commence même à avoir mal dans la paume de mes mains à cause de mes ongles.

Aller Ana. Ce n'est rien.

Tu passes, sans lui adresser la parole.

Comme s'il n'était pas là. Comme s'il n'avait jamais existé.

Tu fais comme si tu ne le connaissais pas. Il n'est pas ton frère. Juste un connard qui ne pense qu'à lui depuis toujours.

Aller. Ça va aller....

Au moment ou je fais un premier pas devant l'autre, les deux qui l'accompagnaient rentrent à l'intérieur.

Je me met alors à prier pour qu'il rentre également. Mais il termine du fumer sa clope.

Il est appuyé contre le muret à gauche.

J'avance de plus en plus assurément. Je n'ai pas le choix. Je dois faire comme si sa présence ne me dérangeait pas.