Chapitre 5

191 18 4
                                    


Il est tard, enfin pas vraiment, il n'est que 22 heures.

Fatiguée et ennuyée je prend la route jusqu'au lac pour me changer les idées.

Dans ma voiture j'écoute back to black de Amy Winehouse, sans pouvoir m'empêcher de faire un petit concert privé. La route n'est pas longue et je suis rapidement arrivée à ma destination.

Je suis sortie de la voiture et me suis dirigée vers le lac, le sable est frais et l'air est chaud. Les temperatures en pleins moi d'août ici varie, contrairement à Londres où il fait maussade la plupart du temps.

Je me suis assise et j'ai commencée à jouer avec le sable sous les pied, réfléchissant à tout les soucis qui s'accumulent en ce moment ;
Je ne sais pas comment réussir mon coup, je ne veux pas mourir.

Je veux être libre.

Il faut que je le tue, il faut que je trouve une technique. Depuis combien de temps suis-je aussi nul ?

J'entend des bruits derrière moi, des bruits de pas, mais je ne bouge pas.
Je sais qu'on ne me fera pas de mal. Non, c'est faux, la vérité c'est que je ne veut pas faire face à la personne derrière moi.

- Rune ?

Je pose ma tête sur mes genoux pour m'empêcher de me retourner, pourtant une nouvelle opportunité s'offre à moi à bras ouvert.
Un silence règne et il fu brisé par le grincement du sable sous ses pied, puis je sens quelque chose s'adosser à moi.

Il s'est assis, dos à moi.

- Qu'est ce que tu fais ?

Je demande, en murmurant.

- J'en ai aucune idée.

Il me répond. Je souffle du nez et relève ma tête pour poser mon menton sur mes bras qui eux, sont poser sur mes genoux.

- Comment tu as su que j'étais ici, Kaulitz.
- J'ai le nez pour les jolies filles.
- Bien sur, ou avais-je la tête.

Les canards qui cancanent brise le silence, et le bruit du vent apaise l'atmosphère.

- Tes pas normal toi.

Je glousse avec légèreté.

- Pourquoi ?

Rétorque-je.

- tu le sais, hein ?

Mon souris me quitte aussitôt.

- tu n'es pas mieux.

Je répond.

- Pourquoi ?
- Tu le sais, Hein ?

Il ris et je pu m'empêcher de sourire aussi.

- c'est vrai.

Une pause.

- Pourquoi tu m'as sauter dessus hier ?

Ah ? Directe comme ça ? Il y va pas de main morte lui.

- Pourquoi tu m'as laisser faire ?
- Pourquoi je te repousserais ?
- Pourquoi pas ?
- Pourquoi tu me répond en pourquoi ?
- pourquoi toi tu-

Je me coupe et souffle encore, on dirait des enfants.

- T'a vraiment 22 ans toi...

Je murmure.

- Je t'entend.
- C'était le but. Espèce d'idiot.
- Je t'entend toujours.

Je me suis décaler à droite, le laissant basculer en arrière.

- Rune c'est ça ?

Il me demande, en ce relavant du sol.

- C'est ça.

Je répond, dos à lui.

- tu es qui exactement ?

Les mains dans les poches de mon gilet je ne bouge toujours pas, mes doigt titille mon couteau Suisse.
Voyant que je ne répondrais pas, au même moment où je m'apprêtais à mettre un pied devant moi pour m'en aller il m'attrape le bras gauche et me retourne brusquement, sans perdre une seconde avec mon bras droit je dégaine mon couteau suisse et m'apprête à le planter dans sa jugulaire.

Je m'attendais à le voir agoniser sur le sol, son sang tachant le sable beige. Mais au lieu de ça seulement quelque goutte de sang viennent décorer le sol sablonneux.

Il a bloqué la lame de mon couteau avec sa main droite. Un filet de sang coule goutte à goutte de cette dernière et ses yeux ne quitte pas les miens, j'ai l'impression que mes yeux pourraient quitter leur orbite. En tant normal la personne n'a pas autant de reflex.

- C'est la deuxième tentative quand même.

Je lâche le manche de mon arme blanche et il la jette dans l'eau.

- Je te fais perdre la raison au point de vouloir me tuer ?

Il me dit, tout sourire.

- Qu'est ce que-

Il range ses main dans les poches de son gilet noir et reprend la parole.

- Si tu veux re tenter une troisième fois, laisse moi t'inviter à manger.

Qu'est ce qui ne vas pas avec lui.

- On pourra parler de comment me tuer si tu veux ?

Il ce moque de moi, sans scrupule.
Je reste bouche bée, je suis comme une sculpture de pierre, je ne fait plus attention à rien et il la bien remarqué car il réussis à prendre mon téléphone.

Il ouvre le boîtier à clapet et enregistre son numéro, et sors son téléphone pour enregistrer mon numéro. Puis me le jette, je le rattrape et il agite son téléphone devant son visage.

- Je t'appellerais, Rune.

Il me souris encore et encore et s'en va.

Je suis rester un long moment sans bouger, avant de m'effondrer par terre et d'appeler Mona pour tout lui raconter.

Ou ai-je merdé au point de me faire cramer ?

Je ne comprend plus rien à ce qui ce passe. Ce n'est pas une cible comme les autres. J'en perd mes mots...

Si Franz l'apprend. Je suis morte.

*

− ··− · ··· −− −−− −· · −· ··−· ·− −· −

--------------------

Chapitre beaucoup plus court mais, anyways ! J'espère qu'il t'aura plus

( n'oublie pas de liker pour me soutenir ! )

ÉPHÉMÈRE Tom KAULITZ X [ OC ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant