𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟖 𝐏𝐃𝐕 𝐋𝐈𝐍𝐊

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Pdv Link

Je m'apprête à quitter le repère lorsque j'entrevois une pièce familière. C'est celle dans laquelle Jennifer m'a enfermée. Lorsque je passe devant, je retrouve quelqu'un attaché mais n'y prête pas trop attention.

Cependant, un détail attire mon attention : la personne a de longs cheveux rouges comme ma coéquipière. Lorsque je vérifie une deuxième fois, mon coeur rate un battement : elle est là, entre la vie et la mort.

Pris d'un certain élan de panique, j'hurle et entre dans la pièce :

— Jennifer ! Réponds moi !

Lorsque je secoue son corps, je réalise qu'elle est vivante, mais dans un état massacrant : ses lèvres sont bleus, une sueur chaude plaque ses cheveux sur son front mais le pire était sa grosse blessure à l'abdomen qui semble lui faire souffrir le plus.

Lorsque j'entends sa voix, je tremble de peur :
— Link, c'est bien toi...?

Elle est faible. Je commence à retirer les lourdes cordes qui enroulent ses poignets et ses jambes. Je remarque que son corps balance dans tout les sens alors je tente de mon mieux pour la garder en équilibre.

— Oui c'est moi. Ne me laisse pas, je t'emmène dans un lieu sûr...

— Hm...

Je n'ai pas d'autres choix : je prends son corps et le dépose sur mon dos. Je tente du mieux que je peux pour avancer avec ce poids mais ce n'est pas facile. Je ne suis pas très fort, et je m'en veux pour cela.

Je quitte le repère grâce à ses précieux conseils lors de notre première évasion. Lorsque j'arrive à la sortie, plusieurs Yigas me suivent, mais ils rebroussent chemin quand ils voient que je suis déjà très loin.

Seul dans le désert, la nuit fait rage. Je sens pourtant des auras déplaisants autour de moi. Je cesse pas d'entendre le souffle saccadé de la jeune fille dans mon oreille.

— Tiens bon, on arrive !

Très bientôt, nous allons arriver au Bazar Assek, là ou j'espère tomber sur des médecins en herbe. Je continue de courir, ne remarquant même pas son sang tâchant mes vêtements.

Dans une situation normale, j'aurai été en colère, mais j'étais beaucoup trop nerveux pour quoi que ce soit.

×××

Je claque la porte de l'auberge et crie :
— Ma coéquipière est blessée, faites quelques chose !

Deux dames Gerudos sursautent de terreur, puis examinent Jennifer.
— J'ai aucune connaissance en médecine moi ! Dit l'une des deux.

— Je vais en chercher un au Bazar !

L'autre quitte à la recherche d'un médecin alors que je dépose son corps fragile sur un des lits de l'auberge. L'aubergiste me tend une serviette pour que je puisse arrêter l'écoulement sanguin.

J'aperçois la sueur ruisseller sur son front, mais je ne peux qu'espérer qu'elle ne souffre pas trop.

— Allez Jennifer, respire !
Elle grogne de douleur lorsque j'applique la pression. Je me sens mal, mais c'est pour son bien.

Lorsque la porte claque, quelqu'un crie :
— On a un médecin !

Une femme piaf surgit et une pression s'enlève de mes épaules. Je suis reconnaissant que quelqu'un ait le savoir pour la soigner. Je me décale du chemin pour laisser celle-ci terminer le travail.

Je suis assis, au loin, à trembler comme un idiot, sachant que j'étais à deux doigts de la perdre.

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536 mots

C'était le premier pdv de Link, et je ne compte pas en faire beaucoup d'autres TT je préfère que mes lecteurs aient un point de vue sur un personnage qui ne sont pas habitués de côtoyer :3

(J'écris cela à 1h du mat, et le chien de ma pote a pris ma place dans son lit ;-;)

Say my name || Link X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant