𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟗

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Pdv Jennifer

Lors de mon réveil, je n'ai presque aucun souvenir sur ce qu'il s'est passé au repère des Yigas, ni après. Je me souviens juste d'un contact chaud dans lequel j'étais blottie.

Je réalise que je suis dans une pièce en terre cuite assez coloré. Je suis soit au Bazar Assek, soit à la cité Gerudo. Pourtant, cela m'étonnerait d'être dans le cité, car Link n'aurait pas pu entrer ! À moins qu'il ait mit sa merveilleuse tenue de Gerudo...

Mais est-ce vraiment Link ? J'en suis pas sûre. Même si personne d'autre n'a la possibilité de m'avoir sauvée, je n'ai qu'un souvenir de cheveux châtains.

Lorsque je tente de me relever, une douleur atroce me parcourt l'abdomen, puis je grogne de douleur. J'alerte une dame Gerudo dont je n'ai pas encore fait la connaissance.

— Mademoiselle ! Ne bougez pas, votre plaie reste fraîche.

— Où suis-je...? Qui m'a amené ?

Une autre femme surgit, et prend la parole :
— Vous êtes au Bazar Assek et le prodige Link à bravé la mort pour venir vous sauver.

— Bravé la mort ? Je répète, confuse.

L'autre frappe légèrement son épaule tout en criant :
— Idiote ! Il n'a pas bravé la mort pour elle, tu te fais des films ma pauvre !

— Pourtant, j'ai vu la passion, l'amour dans ses yeux !

— Arrête ça ! L'autre s'affole encore plus. S'il agissait comme ça, c'est parce qu'il avait peur. C'est pas toujours comme dans les contes de fées ! D'ailleurs, moi c'est Meris. Répond la plus petite

— Et moi Cajou. Ajoute la plus grande.

— Attendez... j'ai pas suivi. Quoi ? Link m'a sauvé ? Je demande, non certaine de l'identité de mon sauveur.

— Mais oui c'est Link ! La certaine Cajou répond. Il t'a ramené presque les larmes aux yeux. Link est quelqu'un de très silencieux, c'est la première fois que je le vois aussi chamboulé !

— Vraiment ?! Je crie, me donnant un peu mal à ma plaie. Link, chamboulé ? Je l'ai déjà kidnappé, et même là il semblait sans émotions... la seule fois où je l'ai vu ainsi, c'est lorsque ses vêtements ont étés volés.

— Ses vêtements... volés ?

J'explique :
— Je n'ai pas trop compris non plus ce vol affreux, mais une femme est passé et a prit ses vêtements sur le sol. Elle était proche du Bazar et se dirigeait vers la citée.

Les deux filles deviennent aussi silencieuses que des roches. Je demande donc :
— Quoi, j'ai dit quelque chose ?

La plus petite, aka Meris répond :
— Je vois... et bien, je laisse la parole à mon amie. Je pense qu'elle a quelque chose à te dire...

Lorsque je me tourne, celle-ci tente de ne pas affronter mon regard. Pour briser ce malaise, je murmure :
— Tu as quelque chose à me dire ?

— Euh... Et bien... je suis celle ayant volé les vêtements du chevalier...

— Sérieux !? Je crie, heureuse. Vous pouvez donc lui donner ?

— À propos de ça...

— Ont les a vendus. Dit Cajou. En fait, je les ai vendu.

— Pardon ? Ma mâchoire se décroche, et je ressens la honte des deux femmes.

— On s'excuse. Dit la plus petite. J'espère que tu n'es pas trop triste...

— Non... moi ça ne me dérange pas. Je les console. Si Link ne sait rien, ont sera sauvés. D'ailleurs, où est t-il ?

— Il est allé faire un tour je ne sais trop où. En tout cas, il avait une tenue étrange.

Elles parlent probablement de sa jolie tenue Gerudo. Je tente de ne pas rire, en l'imaginant avec ces légendaires habits.
— Il revient quand ?

— J'en sais rien. Mais c'est bientôt la nuit, il devrait arriver.

Je tente de me relever, mais peine à rester debout.

— Mademoiselle ! Restez allongé, ce n'est pas bon de rester debout.

— C'est pas grave. Je toussote, je veux voir Link de mes propres yeux.
J'aggripe une lance Gerudo à mes chevets et m'aide de celle-ci pour marcher. Au début, c'est douloureux, mais peu à peu, je parviens à me faufiler hors de l'auberge. Les deux femmes ne me suivent pas et me laissent aller le voir tranquillement.

Je sors dehors et la brise glaciale me traverse le dos. Je suis vêtu de vêtements lousses, me donnant l'impression que je vais m'envoler. Je marche avec difficultée affrontant le vent et le sable dans mes yeux. Ça ne m'a pas manqué.

J'attends quelques minutes dans la fraîcheur du désert obscur. La lune monte haut dans le ciel, me donnant la chair de poule. Je veux rentrer, mais un léger point bleu ciel éclatant s'approche du Bazar.

Sachant que ça ne peut être personne d'autre, je souris. Je vais enfin le revoir et lui faire part de la gratitude que j'ai envers lui.

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790 mots

Vous pensez quoi de Cajou et Meris ? XD d'ailleurs, elles existent bel et bien dans le jeu, elles sont au Bazar ^^'

Say my name || Link X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant