𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟐

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Pdv Jennifer

Je me réveille, la tête douloureuse. J'ai une impression de déjà vu car cela me rappelle la fois où Ray m'a kidnappé. Pourtant, je ne suis pas attachée. Je suis juste laissée là, sur le sol d'une pièce du repère. À mes côtés, je remarque qu'il y a Ray et Link endormis. Je me rue sur eux, sans penser à ce qu'il va nous attendre.

— Link ! Ray ! Réveillez-vous, je vous en supplie !

J'agite leurs corps à moitié torse nu jusqu'à ce qu'ils ouvrent lentement les yeux.

— Mh.. Jennie... où sommes-nous ? Rapidement, Link prends conscience et je l'informe :
— Je pense que nous sommes au repère. Les yigas nous ont kidnappés, je les ai vu.

Ray gémit de douleur et râle :
— Qu'est ce qui se passe... pourquoi je ne vois plus le ciel étoilé ?

— Parce qu'on y est plus idiot ! On s'est fait kidnappé, en autre mot.

— Kidnappé ? Il se redresse rapidement, les yeux à moitié ouverts.

— On y est encore une fois, au bon vieux repère... je souffle, désespérée.

— Je n'ai aucune armes sur moi. Balbute Link. Je n'ai même plus mon haut, c'est comme si je sortais du sanctuaire de la renaissance.

Je m'apprête à rire à sa remarque mais une voix rauque nous interpelle :
— Alors, voici les trois à la tête de notre liste noire. En y pensant, vous êtes vraiment minable. C'est difficile à penser que nous voulons absolument la peau de trois idiots comme vous !

Je grince les dents, plus qu'en colère :
— Je ne sais pas qui parle, mais montrez nous ce que vous allez nous faire ! Vous allez nous torturer ? Allez-y, j'en ai plus rien à foutre. Mais sachez une chose : si nous gagnons ce combat, on aura plus jamais affaire à vous.

— C'est compris, mais je doute que vous ne réussissiez ce combat.

Je m'apprête à lâcher un juron mais Link me prends le bras.
— Jennie, nous sommes dans une arène. Dans quelques temps, pleins de yigas sortiront de nulle part pour nous attaquer. J'ai déjà trouvé la sortie, si nous parvenons à les distraire, on sortira sans problème.

— Les distraire ?! C-Comment veux-tu qu'on les distrait ?

— Je peux servir. Ray se lève et s'approche de nous. J'affiche une mine triste, sachant ce qu'il veut dire par là. Je lui en empêche cependant :
— Non, tu ne serviras pas de distraction ! Tu partiras avec nous et nous survivrons les trois ensemble. On vivra heureux et on ira autant de fois qu'on veut à Elimitn-

Il dépose sa main sur ma tête. Je baisse celle-ci, retenant mes larmes de couler.
— Jennifer, je vous ai assez causé de soucis comme ça, je ne mérite pas de connaître des gens comme vous.

Link s'approche et murmure :
— Ray, on a pas assez fait connaissance... pourquoi veux-tu te sacrifier comme ça... et nous survivrons, qui te dit qu'il faudra absolument une distraction ?

— Et puis, si le combat est facile on aura aucun soucis à te ramener alors...

— Le combat aura besoin d'un sacrifice. Je tuerai chaque Yigas un par un. Pour vous, pour votre avenir, pour mon chien et pour Zelda. J'étais destinée à mourir de toute façon, ne soyez pas triste.

— M-Mais comment sais-tu que le combat sera dur ?
Je tente de ravaler mes larmes, mais c'est trop dur. Une coule tout le long de mon visage et atterrit sur le sol. Je me sens envahi par un nuage de haine. Pourquoi notre ami doit t-il mourir ? Pourquoi nous n'avons pas passé plus de temps avec lui ?

— Tout les Yigas seront présents. Ils vont nous attaquer en même temps chacun leurs tour : rendant la victoire impossible. Laissez moi vous donner ça.

Il nous tend deux serre coupe gorge. Cela me rappelle du trou qu'il a créé au plus profond de l'abdomen. Je lui en veux encore, mais je ne pense présentement pas à ça. J'ai juste peur pour lui. Je sanglote en silence, les yeux recouverts d'un rideau transparent.

— Allez la rouquine. Pleure pas et montre nous de quoi tu es capable.

Je laisse échapper un petit sourire alors qu'une énième larme coule. Aussitôt, un bruit retentit. Les yigas sortent enfin de leurs cachette, nous attaquant de tout les côtés.

Ça y est, le véritable combat commence.

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700 mots

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