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N'ayant pas grand chose à faire pour organiser la soirée, et ayant mon après-midi de libre, je décidé de rendre visite à ma mère, ainsi qu'à celle de mon gamin, après tout je savais exactement quoi mettre et à quelle heure être prêt.

Je fais un détour par la fleuriste, puis me rendit dans leur jardin éternel.
L- bonjour maman, je vais bien. J'ai rencontré comme tu aimais bien le dire, la personne faite pour moi. Quelle ironie, tu as sa famille la plus proche à tes côtés.

Je me retourne et observe la tombe de madame Jaeger. Je regarde le portrait en esquissant un petit sourire.
L- madame Jaeger, j'aurai aimé vous rencontrer officiellement et dans un autre lieu. J'aime votre fils. Je vous promet d'en prendre soin, peu importe les épreuves que nous subirons. Reposez en paix, et puis pourquoi pas faire connaissance. Vous êtes voisine après tout.

Je souris et divise le bouquet en deux. J'en pose une partie sur le lit de ma mère, et l'autre partie sur celui de ma belle mère. Il fut un temps, j'aurai été triste de venir ici, mais je suis serein à présent. Ma relation avec Eren m'a fait renaître. Je me sens tellement moi.

Je ressors, grimpe sur ma moto, et rentre. Il faut que je profite de cette soirée, pour mettre vraiment tout au clair, je ne voudrais pas que notre passion se brise à cause d'un quiproquo.

Eren franchi le seuil de la porte a 18h45 précise, vêtu d'un jean très près du corps, mettant en valeur ses longues jambes et ses divines fesses. Sur ses épaules une simple chemise noire, parfaitement ceintrée, dont les deux derniers boutons restés détaché, laissant appercevoir son grain de peau hâlée. Simple mais classe.

E- oh putain Liv... Tu es à tomber!
On voit bien qu'il ne se regarde pas avec mes yeux.
L- tch!... Parle pour toi.
Je lui tendit une poche, qu'il prit, surpris.
E- c'est quoi.
L- quelque chose, regarde plutôt au lieu de poser une question débile.

Il plonge la main a l'intérieur, et sort un blouson en cuir noir, ses yeux brillent de joie.
L- il fallait bien te trouver quelque chose, pour pas que tu fasses tâche derrière moi.tu es mon coéquipier officiel, tu avais déjà le casque, donc voici de quoi compléter la panoplie.
E- ch'sais pas quoi dire... Wouaou, il est trop beau... Mais il est vraiment pour moi?
L- ben oui, tu as déjà vu quelqu'un d'autre sur ma moto?
E- non, mais en même temps, je suis pas toujours avec toi...
L- tch... Allez met le et on y va.

Il est vraiment sexy dans ce cuir, ça me donne envie de lui faire des choses indécentes... Oups, encore un coup de mon esprit pervers. Heureusement je ne pense pas qu'il s'en soit aperçu.

Je lui tend son casque, il repasse la porte d'entrée, j'éteins les lumières et referme la porte. Il m'attrape la main, enlace nos doigts et sourit.
Cette situation semble naturelle, pourtant ce n'est jamais arrivé. Sa main est plus grande que la mienne. En même temps, rien d'étonnant vu sa taille de géant. Mais étant plus vieux que lui, ce devrait être mon rôle de le protéger, mais gens penseront différemment en nous voyant. Ouais c'est vrai, on s'en fout en fait des gens.

Actuellement sur ma moto, il doit se poser des questions sur notre destination, la vérité c'est que j'ai rallongé notre trajet. Le sentir contre moi à grande vitesse est tellement grisant que je pourrais presque en avoir un orgasme.
Je jette de temps en temps un œil dans le rétro pour l'observer, il semble heureux aussi. Difficile de passer à côté de ce sourire.

On fini par arriver, il faut bien à un moment.  A peine les pieds à terre, que les effluves des plats italien viennent chatouiller nos narines.

E- a quel moment je t'ai dis que j'adorais la nourriture italienne ?
L- jamais, j'ai improvisé. Tu aimes les pâtes, donc je me suis dis que tu aurais de quoi te régaler ici.
E- bonne déduction Sherlock !
L- pff, allez viens.

Et si je disparaissais ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant