Et si je disparaissais ?

-3-

Livaï trouva des enfants en pyjama, à table, et une Petra âpretée et impatiente.

-Bonsoir
- Ah! Ben quand même. J'ai bien cru que tu ne rentrerais jamais.
- un soucis?
- Non, je dois sortir avec des amis ce soir j'attendais que tu rentres pour me relayer avec les garçons.
- tu aurais dû m'appeler, je serai rentré plustôt.
- Mais non, je sais que tu as beaucoup de travail, mais j'étais juste un peu impatiente. Au moins tu pourras rester avec eux demain. Je dormirais peut être chez une amie.
-demain, j'ai quelque chose de prévu en fin d'après midi, tu devras me relayer à ton tour.
- toi? Quelque chose de prévu? Quoi donc, des heures sup?
- ne sois pas sarcastique, je dois aller à la bibliothèque jusqu'à sa fermeture, et peut être que j'irai boire un verre avec des amis.
-oh! C'est une première. Mais bon, d'accord, si tu veux.

Elle lui embrasse le front ainsi qu'à ses deux fils, puis pris sa veste et son sac avant de sortir, toute guillerette.

-c'est à cause de nous que tu ne sors jamais avec maman ?
- ne dis pas de bêtises, les femmes sont compliquées, disons quelle ne s'amuse pas autant quand il y a papa.
- et toi alors, quand est ce que tu t'amuses ?
- bonne question. Sûrement quand je suis avec vous deux. Puisqu'on est entre hommes, ça vous dit une soirée film et popcorn ?
- mais maman a dit au lit après manger!
- et c'est ce que vous voulez ? Vous êtes fatigué ?
- NON!
- NON!
- donc finissez de manger, papa va se changer, mange un morceau et pendant ce temps vous choisissez un bon dessin animé.
-OUI!
- OUI! SUPER!

Ainsi donc fut la soirée, Livaï assis sur le canapé entouré de ses deux fils, en train de regarder un film fraîchement téléchargé,et choisi par les enfants, à son grand étonnement, un grand classique du manga prénommé "mon voisin Totoro " C'est comme ça qu'il appris que son fils cadet adoré ce gros personnage gris et souriant.

Quelques popcorn plus tard, et deux tasses de chocolat chaud avec chamallow bien bues, c'est ainsi que les enfants heureux d'avoir passé ce super moment avec leur papa, partirent au lit. Comme ils avaient dit en cœur "une super soirée ". Il n'avait pas échappé au "papa je t'aime, t'es le meilleur! " signe qu'un enfant est parfaitement heureux sur le moment, sans pour autant penser au jour passé. Mais il se dit dit qu'il avait tout de même de la chance que ses enfants l'aiment de temps en temps.
Il les embrassa, les borda et reparti dans le salon.
Il remercia silencieusement Eren, grâce à qui son âme fut réchauffée, et ainsi pu réchauffer à son tour le cœur de ses enfants, pour une soirée. Il reprit sa feuille et y coucha ses quelques pensées étonnement positives, puis il rangea tout et partit aussi se coucher.

Ses enfants se réveillèrent de très bonne humeur, il leur offrit un super petit déjeuner, puis après les avoir aidé à se préparer, décida de les emmener au parc jusqu'à l'heure du repas, pensant que sa femme serait peut être de retour à ce moment là.
Mais quand ils rentrèrent ils furent accueilli par le silence, signe bien sûr de l'absence de Petra. De toute façon elle serait là pour 17h, enfin, sûrement.
Pendant que ses enfants se lavaient les mains, il mit la table, puis ils se mirent à cuisiner tout les trois, chacun sa tâche, et les enfants furent très heureux de mettre la main à la pâte. Debout sur une chaise , chacun des enfants aidaient du mieux possible leur père le sourire aux lèvres. Puis le temps de la cuisson, Natsuo,l'aîné, prit le téléphone de Livaï et ils firent quelques photos. Malgré que Livaï n'apprécie pas beaucoup que l'on y touche, il se convainc que pour une fois personne n'en mourrait, et encore moins lui, et si en plus ça lui faisait de beaux souvenirs avec ses enfants, ce serait encore mieux.

Mais le temps passa rapidement et toujours pas de Petra, non seulement ça, mais en plus aucun coup de téléphone, rien, et bien sûr ce n'était absolument pas son style. Il était anxieux et se faisait un sang d'encre.
Il jeta un œil aux enfants bien occupés, pour eux tout allé bien. Il prit donc le téléphone et essaya de l'appeler, mais à force de sonneries il tomba plusieurs fois sur le répondeur. N'ayant plus de patience, il finit par laisser un message.
"- Petra c'est Livaï, rappelle moi ou rentre vite, je m'inquiète. "
Bien sûr il attendit encore longtemps et sa colère montée.
A 19h il s'apprêtait à quitter la maison avec les enfants, afin de les emmener exceptionnellement dans un fast food, le fait de voir ses fils courir partout, l'aiderai peut être à se calmer.
Ils venaient à peine de fermer leur veste, quand la porte d'entrée s'ouvrit sur une rousse à la vue fatiguée et à la démarche tremblotante.