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C'est une douce sensation sur mes lèvres, qui me sort du pays des rêves. J'ouvre mes yeux et tombe directement sur son regard. Il s'apprête à reculer surpris, et géné, mais je le saisi par la taille et me met au dessus de lui.
A mon tour, je plaque mes lèvres sur les siennes, sans le quitter des yeux. Puis j'y passe ma langue dessus et le caresse. Il est surpris, mais imite mon geste. Elles se carressent, il ferme les yeux, c'est le moment que je choisis pour l'insérer dans sa bouche, l'obligeant à rentrer la sienne. Il sursaute à peine et se detend quand il sent les caresses faites sur son muscle. A bout de souffle je me retire pour m'asseoir sur ses cuisses.

E- je voulais pas te réveiller tu sais.
L- pourquoi ? J'ai adoré que tu me réveille. Mais doucement la prochaine fois, je ne sais pas ce que je pourrais te faire.

Je lui lance ça constatant son érection, et bien sûr la mienne. Puis en lui faisant un clin d'oeil, je me lève et vais dans la salle de bain.

Je sais pas ce que je pourrais lui faire rien qu'à l'instinct, et je ne voudrais surtout pas le blesser. Je pense qu'il a assez souffert avec l'autre.

Je ressorti en peignoir et tout frais, lui, était toujours allongé dans le lit.

L- bon, alors tu veux dormir toute la journée ?
E- je me demandais juste si je n'avais pas rêvé.
L- peut être avons nous fait le même rêve, mais pour l'heure je suis bien réveillé. Il ne faut pas m'attaquer de bon matin, tu pourrais être encore plus surpris.
E- j'ai hâte alors ! Mais pour le moment, je n'ai qu'une envie, c'est de t'aracher ce peignoir et te manger tout cru.

Voilà, j'ai de nouveau chaud. Quel franc parlé. Je n'y suis pas autant habitué. Il se rend compte de ce qu'il vient de dire à voix haute, et plaque sa main sur sa bouche.

L- je vais m'habiller du coup, je ne peux pas rester faible face à un prédateur.

Je l'ai détendu, ça le fait rire.

L- tu peux te doucher, je vais faire du café.
E- Ok. Merci Liv.
L- Liv?
E- ça te plaît pas ?
L- bah, c'est juste que je suis pas habituer.
E- justement, je serai le seul à t'appeler comme ça. Enfin si ça te gène pas.
L- Tu peux bien m'appeler comme bon te semble. Fais comme tu veux gamin.

Il va me rendre fou. Ce gamin ne me laisse pas le temps de réfléchir à ma situation. Et je ne sais pas si c'est bien. Je ne veux vraiment pas lui faire de mal, si il s'avère que je n'éprouve que de l'attirance physique pour lui, mais que ce ne soit pas son cas, il souffrira. Pour l'instant, ce qui est sûr, c'est qu'on s'attire mutuellement, le reste? Aucune idée.

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L- tu es sûr de toi?
E- ouais. Je vais essayer de récupérer mes affaires.
L- et tu vas en faire quoi, une fois que tu les auras?
E- je les apporterai à la librairie.
L- je te fais confiance, fais pas de conneries. Au moindre soucis tu m'appelle.
E- mais tu travailles !
L- et alors, je peux m'absenter quand je veux.
E- d'accord.
Il me prit dans ses bras et me serra contre lui.
E- je recharge mes batteries.
L- fais gaffe à la surchauffe gamin. Allez, à plus.

Je grimpai sur ma moto, et lui dans sa voiture.
Aujourd'hui il a donc décidé de récupérer ses affaires et de couper tous les ponts. Il a appelé son propriétaire pour lui rendre les clés de-suite après. J'espère que le fameux Reiner n'y sera pas, je veux pas avoir à le soigner une fois de plus. Comme il ne travaille pas, à pars si il me le demande, je ne le verrai pas.

Je sorti de mes pensées en m'apercevant être à la porte de mon bureau. A peine passé celle ci, je tombe sur une Hanji installée tranquillement à mon bureau.

- vire ton cul de là quatre yeux
H- Bonjour Lili, moi aussi je vais très bien.
L- Tch. ..qu'est ce que tu veux ?
H- comment va Ren?
L- QUOI ? Comment tu connais ce nom?
H- sache que ta femme m'a. ..
L- ex-femme. ..
H- oui d'accord, ex-femme, m'a demandée qui était Ren, pensant que moi TA MEILLEURE AMIE, devait certainement être au courant.
L- et donc ?
H- et donc? Tu plaisante ? Je n'ai absolument pas sue quoi répondre ! Tu me parles plus de rien Livaï, j'ai l'impression que je ne fais plus partie de ta vie.
L- mais non. C'est juste que je me recentre sur moi même.
H- je sais que j'ai fais une bourde avec... Petra, je me suis mise automatiquement de son côté à tort. Mais je ne referai plus d'erreur, promis.
L- Eren
H- Quoi?
L- il s'appelle Eren. Ren c'est comme ça que l'appelle Natsuo.
H- oh? Ça va vite, il connaît déjà tes enfants ?
L- non, que Natsuo, et c'est une coïncidence. Mais il n'y a rien entre nous, à par de l'attirance.
H- et ben, c'est déjà pas mal, si toi tu es attiré par quelqu'un, autre qu'un balai.
L- Hanji
H- Pardon, c'était plus fort que moi, mais pour le coup, faudra que tu me le présente un jour.
L- oui, un jour, quand il sera prêt psychologiquement à rencontrer une folle comme toi. Sinon, c'est tous ce que tu voulais ?
H- Ah, non! C'est vrai, tu savais que Erwin a rencontré quelqu'un aussi? Sauf que lui, il sort avec. Enfin, si j'ai bien compris.
L- qu'est ce que tu veux que ça me fasse ?
H- mais apparemment c'est un romancier, je me suis dis que comme tu t'étais mis à l'écriture, ça pourrait t'intéresser.
L- comment tu le sais?
H- tu me parle plus, alors je t'observe, d'ailleurs je ne savais pas que tu dessinais.
L- c'est pas le cas.
H- mais j'ai trouvé un dessin de toi dans le tiroir. Dit-elle en me tendant une feuille.
L- depuis quand tu fouille mes affaires toi ? Dis - je en lui arrachant des mains.
H- je te l'ai dis. Depuis que tu ne me parle plus.
L- un point pour toi. Promet moi de ne plus rien farfouiller dans mes affaires et je t'explique.
H- promis.
L- c'est pas moi qui est fait ce dessin, c'est Eren. D'ailleurs, faut que je lui fasse signer la prochaine fois.
H- il est trop fort. C'est beau, il t'a bien observé pour te dessiner aussi bien.
L- en même temps, j'étais en face de lui pendant des heures. Et puis le talent ça ne s'explique pas.
H- oui tu as raison. D'ailleurs il faudra que tu me fasse lire tes écrits.
L- n'y pense même pas
H- pourquoi ?
L- personne ne les lira.
H- mais ça sert à rien alors ?
L- c'est mon exutoire, ça me permet de ne pas taper sur tout, et tous le monde, comme sur toi actuellement. Maintenant si tu veux bien te barrer de ma place, j'ai un travail à faire. Et si tu veux être payé ce mois ci, tu ferais mieux de retourner au tien.
H- oups. .. Ça va j'y vais. A plus Lili!
L- Arrête avec ce surnom stupide !

Et si je disparaissais ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant