Chapitre 19

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Le soleil se lève, ses rayons traversent frêlement la fenêtre pour légèrement éclairer la pièce. Shen semble déjà réveillé depuis longtemps, déjà prêt à partir. Ses blessures n'ont plus l'air d'entraver ses mouvements, il avait peut-être raison pour le pouvoir de guérison de ces plats. Alors que tout le monde s'apprête peu à peu à partir, Tsuki a du mal à se lever, sûrement à cause du vin d'hier.


Après l'avoir aidé, on se dirige vers l'endroit que les enfants nous ont indiqué la veille. On arrive sur une une passerelle en hauteur, d'où on peut voir l'entièreté du port. Il semble qu'on est arrivé les premiers, l'endroit semble étrangement désert. Soudain, quelqu'un s'approche de nous, portant des vêtements assez sobre se fondant dans la foule.


- Vous êtes donc venus.

- C'est vous qui avez envoyé ces enfants ?

- Oui, je n'avais pas vraiment d'autres moyens.


Cette austérité qui l'entoure diffère tellement l'opulence qu'elle dégage dans le jeu. Je n'aurais jamais reconnu Ningguang si je l'avait croisé autrement.


- Qu'êtes vous venu faire ici ?

- On est venu récupéré une cargaison perdue. Comme on l'a récupéré, nous allons rentrer désormais.

- Je ne parle pas de ca, dites moi votre vrai raison.


Soudain, je remarque que toutes les échappatoires se font occuper par des millelithes.


- De quoi vous parlez ?

- Ne jouez pas les innocents. Je sais que le roi de Mondstadt est derrière tout ca. Qu'est-ce qu'il veut ?

- Rien. Enfin, il ne veut rien faire, juste se renseigner sur l'état de Liyue. Ayant pris connaissance de notre expédition, il nous a juste demander de lui raconter ce qu'on a vu lors de notre voyage.

- Pourquoi ?

- J'en sais rien moi, aller lui demander vous-même. Apparemment ca serait parce que Mondstadt, désormais stable, essaie de rétablir le lien avec ses voisins.

- Prévenez votre roi que nous ne le laisserons pas interférer dans nos affaires.


Soudain, J'entends Tsuki rire à côté de moi et elle s'avance lentement en direction de Ningguang. En la voyant, les gardes accourent de toutes les directions prêts à nous attaquer.


- L'accueil laisse toujours à désirer, mais vous savez faire de bonnes blagues.

- Je vous demande pardon ? Ca n'a rien d'une blague, je suis très sérieuse.

- Ah bon ? Pourtant ce pays entier est une blague. Regardez l'état de vos villes et les bandits qui grouillent partout. Vous vous permettez de nous menacer alors que même l'entièreté de vos gardes épuisé seraient incapable de m'arrêter moi seule ?

- Pour qui vous prenez vous ?

- Je n'ai rien à voir avec eux, je ne suis qu'une simple touriste, déçue par mon voyage. Vu comment vous leur parlez, je présume que vous êtes une dirigeante de ce pays. Si c'est le cas, je me demande pourquoi vous gaspillez vos ressources à arrêter des gens qui ne font rien de mal alors que vous laissez le chaos se répandre partout.

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