Obscurité

36 5 3
                                    

SICILE / 6:00 a.m

*PDV DE TANGUY*

Le noir, oui le noir s'empare des mes pensées. Je n'arrive plus à respirer normalement. Mes membres figés sous les draps n'arrivent plus à bouger comme s'ils étaient clouer.Je me bats avec ces voix dans ma tête et ma putain de respiration qui sort en coupure. J'essaie de garder mes yeux ouverts tout en essayant d'expirer rudement par la bouche le peu d'oxygène qu'il me reste dans mes poumons pour me garder en vie parce que oui je suis littéralement entrain de mourir. Mes yeux se resserent lentement aux rythmes des battements de mon coeur. Le noir , je ne vois que ça à présent. Mes muscles se décontractèrent lentement ,ma respiration s'est ralentie et mes yeux sont clos. Ouais, maintenant c'est du sérieux, je suis entrain de faire mon énième crise pendant mon sommeil .C'est mon combat entre la réalité et l'imaginaire. Sois que je reste là-bas , je perds définitivement mon souffle et mes yeux resteront à jamais clos, sois que j'ai assez de couilles pour me battre et rester dans la réalité. Mes yeux sont clos mais mes paupières,eux, elles bougent alors elles se battent pour moi. Maintenant, tout ce passe dans ma tête.

Je cours avec toute la force que je peux dans cette forêt noire et sans arbres. Je sais pas ce qui me poursuit mais je ne voulais absolument pas m'arrêter pas avant de trouver cette lumière, oui cette putain de lumière. Gorge sèche, à bout de souffle, mains molles et jambes faiblis je courais dans cette endroit déserte et noire, mes pieds s'écrasèrent lourdement sur ce sol rocheux et poussiéreux. Je continuais ma course affolante pour atteindre cette lumière. Je trébuchais, tombais au sol mais je me relevais car je m'interdis d'arrêter. Je trébuchais, tombais au sol et me relevais.....je trébuchais, tombais mais me relevais...... Mes poumons s'écrasèrent sur ce sol mais je me relevais. Je ne m'arrêterai pas non , pas avant de trouver cette lumière car ce noir m'aveugle et me tue . Ma gorge séchée,ma respiration saccadée j'avançais ..... J'avançais .Ma tête pivotait, mes membres tremblaient mais j'avançais car oui, je la vois cette lumière dont j'ai tant besoin. Plus que quelques mètres, au loin je la vois, elle est là. Oui , au loin elle est là. Mes poumons me lâchèrent et mes yeux se recousirent .... Je ne peux pas , je ne peux pas m'arrêter... Non , je ne peux pas!!!! J'avançais oui j'avançais toujours mais plus lentement car je perdais mes repères. Mes genoux rejoignaient ce sol rocheux mais j'y suis presque ..... J'y suis presque. Je veux la voir, je dois la voir, je dois sentir. Laissez-moi la voir Et mon corps tombe lourdement sur ce sol mais je l'ai senti, je l'ai senti caresser mon visage , oui cette lumière celle que j'ai tant cherché. Oui,ces rayons de soleil me caresse enfin le corps et l'âme.......

-Dans un fracas, mes yeux s'ouvrent et me voilà de retour à la réalité. Je me redresse en regardant chaque côté du lit pour me remettre les esprits en place. D'un geste brusque, j'enlève les draps qui couvraient mes membres inférieures , m'assois sur ce putain de lit essayant de respirer mieux lentement parce que je suis vraiment entrain de respirer comme un gros porc là. Je passe sauvagement les mains sur mon visage cherchant à canaliser ma vision. C'était pas ma première crise pendant mon sommeil, ouais cette merde m'arrive depuis mon putain d'enfance ayant pour but de m'ôter la vie bien sûr mais je me suis toujours battu, je me suis toujours battu comme un putain de loup pour ouvrir les yeux à chacune de ces putain crises. Voilà pourquoi je déteste dormir, rare sont les fois où je dorme !Je laisse mon corps retomber rudement dans ces draps, relaxant mes muscles parce oui j'ai encore gagné aujourd'hui !!!!

****************

Je suis à bout de souffle mais faut je finisse mes cinq derniers pompes. Corps droit et gainé, pieds légèrement écartés, mains espacées de la largeur de mes épaules j'inspire et fléchis mes bras en gardant le corps droit. J'amène ma cage thoracique le plus prêt possible du sol et tends complètement les bras en expirant. Et un , deux , trois.... quatre et puis cinq! Merde, c'était ma dernière série à 20 répétitions. Je me lève au sol pour attraper la petite serviette blanche posée à côté de mon téléphone et sécher mon visage en sueur. Il est maintenant midi j'enchaîne mes derniers exercices et sortir de ma salle de sport pour une bonne douche froide. L'eau coule sur ma peau toujours en sueur je passe les mains dans mes cheveux cherchant à me détendre le corps. D'une traite, je frotte mon corps , me rince et sort sous la douche.

L'amour de l'eau et du feu l'un pour l'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant