Chapitre 1

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Je regarde les caméras et je rigole. Ces gamins ont un grain, encore plus que ceux qu’on a pu avoir jusqu’ici. Océane m’apporte un café, regarde quelques secondes ce spectacle, avant de lever les yeux au ciel et de repartir.
— Quoi ? Ils sont marrants eux, non ?
— Pas plus que les autres. Qu’est-ce que tu fais encore là ? Tu ne vas pas les effrayer ?
Je me lève pour la prendre dans mes bras.
— Non, j’ai décidé que j’allais profiter un peu de ma femme. Demain c’est Halloween, je garde toutes mes forces.
Elle rigole, elle sait que je mens et que je vais y aller après. Je ne sais pas résister à la terreur des autres, c’est ma drogue. Elle aussi, en est une. Je lui caresse le visage et me penche pour l’embrasser.
— Tu sais que je t’aime ?
Elle sourit. Elle a un sourire d’ange, d’ailleurs elle a toujours été mon ange gardien. Sans elle, je ne sais pas où je serais. Elle enlève son haut, puis son bas et mon corps se tend sous l’image de cette déesse. Elle part en courant, vers notre chambre, en se marrant et ça me fait rire à mon tour. Je me dépêche de la rejoindre tout en me déshabillant sur le chemin.
— Vite Jason, j’ai froid.
Il ne faut pas me le dire deux fois et je plonge sur elle, tout en faisant attention de ne pas la blesser. Je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. Elle lève déjà ses jambes pour les enrouler autour de moi, c’est le signe qui me dit qu’elle ne veut pas de préliminaire, qu’elle souhaite que j’y aille fort et brutalement, comme elle aime. J’entre mon sexe dans le sien qui est déjà trempé.
— Tu avais envie de moi…
— Non, pas du tout.
— Menteuse.
Elle me sourit. Ça ne me donne qu’une seule envie, l’embrasser encore et encore et ne jamais la lâcher. Une fois que je suis enfoncé jusqu’à la garde, je commence doucement mes va-et-vient, le temps que son corps s’habitue à moi et à ma grosseur. Je sais que je peux parfois lui faire mal, sans m’en rendre compte. Je lui fais l’amour, comme elle aime, avec hargne. Je n’ai pas envie de changer de position, j’aime la voir prendre son plaisir sous moi. Quand elle jouit, je me lâche à mon tour. Bon sang ! À chaque fois, c’est magique. Je n’arrive pas à me passer d’elle, ça n’arrivera jamais. Je me mets ensuite sur le côté et la prends dans mes bras.
— Tu vas aller leur faire peur ?
— Ouais.
Elle se tourne sur le ventre et me regarde.
— Je le savais.
— Tu me connais tellement bien.
— Oui.
Elle m’embrasse le ventre, avant de se lever.
— Demain, c’est ta grande soirée, ils ont confirmé leur nombre ?
— Oui, ils seront cinq.
— Pas si nombreux que ça.
— Non, mais ils ont loué la nuit.
— La nuit de l’horreur pour eux.
Et là, rien que de penser au lendemain, mon sexe se tend une nouvelle fois et tressaute.
— Tu es insatiable, Jason !
— Ouais, et j’ai besoin de ton aide pour me calmer une seconde fois.
— Tu n’as qu’à te débrouiller tout seul.
Elle me met au défi et j’aime ça. Nous avons toujours été aussi proches, et ce, depuis qu’on s’est rencontré. Enfin, plutôt depuis que je l’ai enlevé. Elle me rappelle tout le temps que je lui ai tout pris, mais elle sait très bien que c’est réciproque. Je commence à prendre mon sexe en main et à me branler sous ses yeux, tout en la scrutant. Je sens la pression monter, mais ce n’est pas assez puissant alors je prends la télécommande à côté de mon lit et allume la télé sur les caméras de surveillance. Je ne devrais pas faire ça, je sais que je vais le regretter. J’appuie sur un petit bouton qui va normalement les faire flipper et, au premier cri, je commence à gémir.
Je sens qu’Océane se rapproche de moi, mon regard est attiré quand elle se met à quatre pattes devant l’écran.
— Viens !
Je ne me fais pas prier pour retourner au chaud dans son con si doux et c’est toujours plus intéressant que ma main. Même si je sais qu’on fait un jeu dangereux, la tentation est trop grande et je continue de regarder les caméras, tout en continuant à la baiser. Ce n’est plus faire l’amour comme tout à l’heure, là je ne contrôle plus mes mouvements ni ma force. Mais je sais toujours que c’est elle entre mes bras, alors je limite les dégâts. Je l’attrape par la gorge et serre jusqu’à ce que je sente qu’elle est en train de perdre connaissance. Je ressens la peur qui découle d’elle, comme à chaque fois qu’on fait ça, et je jouis au plus profond de son sexe. Je m’écroule de tout mon long, satisfait, un sourire bordant mes lèvres. Quand elle vient se coucher à côté de moi, je reprends vite mes esprits et regarde les dégâts que j’ai pu lui causer. Elle a la marque de mes doigts autour du cou et une de ses hanches est bleue.
— Excuse-moi.
Comme à chaque fois, je m’en veux de mes coups de folie, mais elle ne dit rien et se contente de m’embrasser sur la bouche. C’est elle qui provoque ce genre de chose, elle m’offre son corps pour expier mes pulsions les plus perverses. Elle n’aime pas ça, mais elle m’aime, moi. Le sexe gentillet comme on a fait tout à l’heure, il n’y a qu’avec elle que j’y arrive. Je l’aime tellement qu’elle arrive à parasiter ma folie.
— Ce n’est rien. Maintenant tu vas aller t’amuser ?
Je vois qu’une larme perle le long de sa joue. Je me lève d’un coup et vais dans la salle de bain. Tout était merveilleux et j’ai tout gâché. J’entre dans la douche, m’assois dans le bac… Merde, merde, merde ! Je savais que ça allait se terminer comme ça, je l’ai laissée me présenter ses fesses devant moi, m’invitant à jouer avec elles. J’aime les défis, mais je suis parti encore trop loin.
Elle me rejoint et, comme à chaque fois, elle me réconforte.
— Pourquoi es-tu là, comme ça ?
— Je t’ai fait mal.
— C’est moi qui ai voulu ça et tu le sais parfaitement.
— Oui, mais tu le fais à chaque fois pour me faire plaisir.
— C’est ça un couple, c’est ça l’amour. Je veux que tu sois heureux.
— Je veux que tu sois heureuse aussi.
— Je le serai quand tu arrêteras de gâcher notre journée, d’accord ?
Je me lève et la prends dans mes bras. J’ai souvent peur d’aller trop loin et qu’elle m’abandonne. Non pas que je la laisserai faire, jamais elle ne partira, mais j’ai peur qu’elle ne m’aime plus. Je ne m’en remettrais jamais si son amour s’évaporait.
— Allez viens, je vais même leur faire peur avec toi, si tu veux. Mon sourire revient. En général, elle n’aime pas ça, mais elle est dingue et on s’amuse bien quand on le fait à deux.
— Oui, allons-y.
Elle me prend par le bras et, une fois habillés, nous voilà partis pour épouvanter de pauvres jeunes gens en manque de sensations fortes.

Du plus profond de mon âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant