Chapitre 2

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Aujourd’hui, c’est Halloween, ma journée préférée. C’est le soir où je peux donner le meilleur de moi-même. Ces jeunes sont là pour prendre leurs pieds tout en ayant la peur de leur vie et, moi, je suis là pour prendre le mien en leur foutant la frousse. J’attends toujours cette journée avec impatience. Ils ne vont pas tarder et, plus l’heure arrive, plus mon cœur bat avec impatience. Océane me masse les épaules pour essayer de détendre la tension qui me traverse, mais ce n’est pas là que je souhaiterais qu’elle me détende, ce serait plutôt à mon entrejambe. Je ne vais rien lui demander, elle le sait, je vais me branler ou la baiser toute la soirée. Elle me connait assez pour savoir que cette journée me fait monter la pression dans les couilles et, là, elles sont telles qu’elles vont exploser s’ils sont en retard.
Quand ils arrivent enfin dans mon antre, ma bite tressaute dans mon pantalon. Je suis habillé d’un jogging et d’un haut, pour aller plus vite. Je prends le micro à côté de moi et c’est parti pour ma soirée.
— Bienvenue dans la maison de l’horreur, êtes-vous prêts ? Le dernier survivant de cette nuit sera le grand gagnant.
J’entends les jeunes se marrer. Ils sont contents, mais ça ne va pas durer longtemps même s’ils vont tous sortir vivants d’ici, car je ne suis plus le tueur que j’étais autrefois. Parfois, je regrette cette ancienne vie, mais, lorsque je me retourne et que je vois le sourire de ma bien-aimée, je sais que j’ai fait le bon choix. Ce n’était pas une vie pour elle et, maintenant que nous sommes devenus d’honnêtes gens, elle est heureuse, c’est tout ce qui compte.
— Ne soyez pas si heureux, vous ne savez pas dans quoi vous vous êtes engagés. Merci de mettre les papiers qui vous ont été envoyés dans la boîte à côté de vous. Une fois vérifiés, nous pourrons commencer. Avancez jusqu’à la première salle, en attendant.
Je les vois mettre leurs documents dans l’urne, comme je leur ai demandé, et se diriger vers la première salle de l’horreur. Ma dulcinée ouvre la boîte de notre côté et ramasse tout.
— Vérifie bien !
Je fais toujours signer des décharges pour éviter tout procès, car s’il leur arrive quelque chose, je ne veux pas être responsable. Ils me remettent aussi la photocopie de leur pièce d’identité pour que je sois sûr qu’ils ne mentent pas. En sachant qu’en amont, je demande les noms et prénoms des joueurs et que je me renseigne moi-même.
Pendant qu’Océane vérifie, je zoome sur leurs visages pour vérifier si ce sont bien eux, par rapport à leur photo d’identité. On pourrait penser que je suis extrême, mais je n’ai pas envie de me retrouver en prison pour une quelconque blessure.
Quand tout est fait, je reprends le micro.
— Bienvenue Lana, Mia, Jacob, Liam et Noah, que Dieu puisse être avec vous. Merci de laisser vos affaires ici, ainsi que vos téléphones et vous diriger dans la deuxième salle.
Je les vois se lever et partir dans la salle numéro deux. Quand ils y sont tous, les portes se verrouillent. Le jeu dure six heures le soir d’Halloween, c’est très long et court à la fois. Je ne peux prendre qu’un seul groupe de personnes ce soir-là et ça coûte très cher. Les jeunes qui y viennent sont généralement des petits connards de riches, ce qui est encore plus jouissif quand ils finissent le pantalon mouillé par leur pisse. Les murs commencent à bouger et d’énormes troncs en sortent. Je vois enfin la peur dans leurs yeux, ils pensent qu’ils vont mourir.
Je reprends le micro.
— Vous pensiez que ce n’était qu’un jeu, mais vous vous trompiez. Grâce au papier que vous avez signé, j’ai le droit de vie ou de mort sur vous et, pour vous, ce sera la mort, à moins de gagner. Trouvez la sortie pour ce premier jeu de la mort. Bon courage !
Je mets le vocal à fond pour les écouter et je baisse mon pantalon. D’habitude, j’attends un peu plus, mais, là, je vais exploser. Je me branle en les écoutant.
— Putain, mais tu m’avais dit que c’était un jeu, regarde ces armes-là, ce ne sont pas des fausses.
— Mais si, je suis sûr que c’est juste pour nous faire peur.
— Arrête de pleurer, Mia, putain !
Les pleurs de cette fille me font de plus en plus monter en pression, j’ai les images d’eux déchiquetés par ces murs qui me traversent l’esprit, avec leur sang dégoulinant sur moi et m’en aspergeant.
— Arrête de parler comme ça à ma sœur !
Je savais qu’il y avait un frère et une sœur, c’est aussi noté sur leurs papiers, mais, avant de vérifier, je pensais que c’était d’autres, car ils se ressemblent beaucoup plus qu’eux. Je reprends mon manche en main et continue à me branler. Ils s’activent enfin pour trouver la sortie et passent celle-ci juste avant que la sécurité de la pièce se mette en route. Oui, il avait raison le gars, ça fait partie du jeu.
Pour parvenir dans la pièce suivante, ils doivent passer dans un tunnel. Là, j’ai mis le paquet, et ils débouchent dans une cage avec des rats. Pauvres bêtes ! J’ai plus pitié pour elles que pour les humains. Les deux filles se mettent à hurler, veulent faire demi-tour, mais le chemin par où ils sont arrivés est fermé, ils sont piégés. Plus il y a de cris de terreur, plus je suis excité. Je sens les mains de ma femme qui me caressent le torse tout en me mordillant l’oreille. Mon Dieu, c’est encore meilleur de la sentir proche de moi ! Elle passe sa main devant, la pose sur la mienne qui branle mon sexe.
— Je vais le faire.
Cette femme est parfaite, une perle rare. Je retire ma main, la laissant faire.
— Pitié, je veux partir d’ici, je ne peux pas ! Les gars, faites quelque chose.
Le frère porte sa sœur pour lui éviter d’être en contact avec mes petits animaux. Comme c’est mignon ! Mais je croyais que Noah était son mec, selon mes recherches… Quel petit-ami ingrat ! Si ma femme avait peur, je tuerais ces rats à mains nues pour la protéger. Bon, elle les adore, c’est elle qui s’en occupe et elle est triste quand, souvent, s’en faire exprès, un se fait écraser. Océane appuie sur un bouton qui en fait tomber d’autres par le plafond, elle a compris que mon esprit avait divagué et que j’étais moins excité. Ils se mettent tous à hurler, la pression revient.
— Pense aux battements de leurs cœurs, chéri. Comment ils doivent aller vite ! Ces gars sont à deux doigts de se pisser dessus. Pense à ce que ça leur ferait si, toi, tu y allais, que tu leur faisais peur comme ça et au plaisir que tu prendrais.
Je jouis sur ses mains, les yeux fermés, en imaginant la scène, en entendant tous ces cris. J’en avais besoin, je suis soulagé.
— Merci.
Je prends ses doigts et lèche mon propre sperme, je n’ai aucun tabou. Quand je la regarde tout en les suçant, elle serre les cuisses. Je me lève et la porte pour la poser sur mon bureau. Elle a une robe longue, que je soulève avant de l’asseoir sur mon fauteuil et je me retrouve nez à nez avec sa chatte si parfaite sans culotte. Je la lèche avec ardeur et elle halète rapidement. J’utilise une de mes mains pour pincer un de ses tétons déjà tout durs par l’orgasme proche puis, quand elle commence à trembler, j’augmente le rythme et elle ne perd pas de temps à jouir sur ma langue. Lorsque Océane reprend ses esprits, elle monte à califourchon sur moi. Elle sait que l’on va vivre une nuit pleine de sexe et la première partie a été parfaite comme d’habitude. Pendant qu’elle me fait un câlin, je regarde derrière elle, sur l’écran, mes nouveaux petits habitants. Ils sont toujours là, en pleine panique, sans même réfléchir à comment sortir d’ici. Pourtant, sur le mur juste devant eux, il y a l’énigme qui les aidera à le faire et la clef est sur le sol, en dessous des rats.

Du plus profond de mon âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant