Chapitre 7

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Enfin, je vois la peur transpercer ses yeux. Lui qui pensait que je mentais, que tout ceci n’était qu’un jeu, il se rend enfin compte que je ne rigole pas et qu’Océane disait vrai. Je le regarde avec un sourire sur les lèvres pendant qu’il essaie de se débattre.
— Alors, tu peux me dire ce que ton père peut faire pour te défendre, là ?
Quand je sens que son corps devient plus faible, je le lâche et il tombe sur le sol comme la merde qu’il est. Je prends mon couteau dans ma poche arrière, attrape son bras et, pendant qu’il est dans les vapes, je coupe au niveau de sa veine. Juste assez pour que ça pisse le sang, mais pas assez pour que ça le tue de suite. Je vais le laisser comme ça, je veux qu’il ait peur et qu’il se rende compte que c’est mal ce qu’il a fait. Il va voir sa vie défiler devant ses yeux, réaliser que papa ne peut pas toujours tout pour lui. Je veux qu’il souffre, qu’il ait la frousse.
Je retourne dans mon sanctuaire pour prendre ce dont j’ai besoin pour la suite. J’ouvre une des portes pour essayer de les diriger vers la pièce de l’horreur, là où il y a un lit. Sans réfléchir, ils suivent le jeu de piste et vont où je le souhaite. Je n’ai pas mis le sont cette fois, leurs voix ne m’intéressent pas pour le moment, pas avant qu’ils crient devant les horreurs que je le ferai.
Je saisis une arme à feu, car j’ai besoin de les pousser à faire ce que je veux, et je les rejoins par un autre passage. Quand il me voit, un des gars s’avance en faisant son grand.
— Laissez-nous sortir, fils de pute !
Je ne le laisse pas s’approcher plus et lui tire une balle dans la jambe. Il hurle comme un malade, m’insulte et pleure.
— Alors, on ne fait plus son caïd ?
— Mais vous êtes un grand malade ! Espèce de taré, je vais porter plainte contre vous et vous passerez votre vie en prison pour ce que vous avez fait.
— Vraiment ? Mais pour ça, il faudrait que tu sortes d’ici.
Je lui fais un grand sourire.
— Vous êtes vraiment un cinglé, vous…
Il se répète, quel idiot ! Il n’a pas le temps de finir sa phrase que je tire dans l’autre jambe. Je suis le meilleur avec une arme et, même s’il se tortillait comme une fillette en m’insultant, je l’ai eu. Les autres reculent, de peur et le frère prend sa sœur dans les bras, pour essayer de la protéger. Je les regarde, en repensant à la vidéo d’un des portables.
— Vous voulez vous en sortir vous deux ?
— Oui, monsieur.
— Je vais vous en donner l’occasion, mais vous serez les seuls.
La fille pleure et regarde son frère avec espoir.
— Mais vous devez faire quelque chose avant.
Je vois de la détermination dans leurs yeux.
— Dites-nous.
— Je veux que tu baises ta sœur, que tu la fasses grimper au rideau, et que tu jouisses en elle.
— Quoi ?
Là ça devient intéressant, car elle se révolte, mais pas lui.
— Vous baisez devant nous, après je vous laisse partir.
— Mais on ne peut pas faire ça, c’est mon frère !
Je regarde le gars qui, je suis sûr, bande déjà.
— Vous allez nous tuer si on ne le fait pas ?
— Ouais.
Celui qui a les deux jambes défoncées s’est pissé dessus, il gémit dans son coin et pleure.
— Regardez-le et imaginez de quoi je suis capable.
— Et nos deux autres amis, ils sont où ?
— Morts.
Ce qui n’est pas totalement vrai, étant donné qu’un est encore en vie, mais je ne suis pas obligé de tout leur dire.
— Je ne vous crois pas.
C’est la fille qui parle, son frère ne réagit pas.
— Je mets sur la vidéo de leur copine quand je l’égorge et lui montre. Même si elle est un peu loin, elle arrive à constater que je ne mens pas.
— Mon Dieu, Liam, il l’a tuée !
— Il faut qu’on fasse ce qu’il dit sinon on ne s’en sortira pas vivant.
— Mais tu es mon frère.
Il se retourne vers elle et lui prend la hanche.
— On s’en fout, je veux sortir d’ici !
Il aurait pu se battre. J’ai envie de rire tellement il est visible qu’il ne rêve que de ça. Il se penche, l’embrasse et, même si elle est réticente au début, elle se laisse vite emporter.
— Mon Dieu, c’est dégueulasse.
Je me retourne vers le connard estropié.
— Tu veux que je te tire une balle dans la tête pour te faire taire ?
Il retourne à sa douleur tandis les deux autres font comme s’ils n’avaient rien entendu. Il la porte dans ses bras et la claque contre le mur.
— Putain, Mia !
Il l’embrasse dans le cou et elle gémit à chaque baiser. Il recule, la regarde tout en lui enlevant son pantalon, avant de la pénétrer de ses doigts.
— Putain, tu es trempée, Mia !
Ils nous ont complètement oubliés, je crois. Il retire son jean, met les jambes de sa sœur sur ses hanches et prend son membre en main pour commencer à la pénétrer. Ils ne se lâchent pas des yeux. Il y va doucement, comme s’il avait le temps.
Je profite qu’ils soient occupés pour ouvrir une autre pièce et saisir le blessé par les cheveux. Il hurle, mais, quand je me retourne, je vois que les deux tourtereaux ne s’occupent toujours pas de nous. Une fois que je l’ai tiré dans sa nouvelle prison, je referme la porte et retourne pour profiter du spectacle. Il la baise plus vite, devient incontrôlable et dit des choses que je n’arrive même pas à comprendre. Elle prend aussi son pied, visiblement. Je bande, j’ai envie de la baiser aussi… Mieux, de la tuer et, ensuite, de lui prendre la chatte jusqu’au sang pendant que je lui enlève la vie. Mais je ne le ferais pas, ma bite n’a plus touché que ma femme depuis que je la connais. Quand ils jouissent tous les deux, ils se regardent longuement, ne se lâchent même pas, s’embrassent, se font des marques d’amour. Je crois que j’ai créé un couple, un duo malsain, mais un couple quand même. Ça me rappelle Océane et mon amour pour elle, il faut que je la vois, que je la respire.
Je m’approche des jeunes qui réalisent enfin qu’ils ne sont pas chez eux. Mia essaie de cacher son intimité. Elle a une chatte qu’on a envie de bouffer.
— Lèche-là, je veux qu’elle soit propre.
— Vous nous laisserez partir après ?
— Fais ce que je te dis !
Il part à la recherche de l’intimité de sa sœur, à genoux devant sa chatte, une de ses jambes à elle sur son épaule. Dès qu’il pose sa bouche sur son clito, elle commence à gémir. S’en est trop pour moi, je descends mon pantalon de jogging juste en dessous de mon sexe et, quand elle attrape la tête de son frère pour lui imposer le rythme, j’attrape ma bite en main et me branle à la vitesse des coups de langue. Voir son visage à elle, plein de plaisir, les yeux fermés, occultant tout, m’excite au plus haut point et j’y vais vite et fort. Quand elle jouit sur sa langue, je crache par terre. J’ai adoré les regarder, pourtant c’était soft, comme un simple film de cul. C’est de savoir que j’ai créé des monstres, des êtres dénués de morale, qui fait battre mon échine.
Je sors de la pièce avec le sourire, qui s’efface quand j’entre dans mon sanctuaire et vois Océane devant les caméras.
— Qu’as-tu fait, Jason ? Je t’avais dit de ne pas faire ça.

Du plus profond de mon âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant