Lettre 9

10 2 8
                                    

Mon vieux Prentice,

Tu ne peux pas savoir à quel point tu me manques. Je sais bien que tu n'es pas en état de lire cette lettre à l'heure où je l'écris, mais j'en ai besoin.

Et j'ai une bien mauvaise nouvelle à t'annoncer. Cyrah s'est... évaporée. On cherche encore à savoir pourquoi. Je suis vraiment désolé. Et le fait qu'elle ne soit plus là lorsque tu te réveilleras me brise le cœur. Car oui, j'ai l'espoir qu'un jour, notre Colibri réussira à te réveiller.

Wylie a besoin de toi. Le Cygne Noir a besoin de toi. J'ai besoin de toi, mon presque-frère, le vieux surnom qu'on se donnait à l'époque.

Tu n'imagines pas (ou peut-être bien que si) à quel point j'en veux à Quinlin et Alden, cet infâme elfe qui ne se soucie pas des autres et qui ne pense qu'à son prestige ! L'autre jour, il est venu à Solreef pour "présenter ses condoléances à Wylie". Je n'avais qu'une envie, c'était de lui faire ravaler son air compatissant. S'était-il rappelé que c'était lui qui avait brisé le père de l'enfant à qui il présentait ses condoléances ? J'ai failli le lui rappeler.

Mais après tout, ce cher Alden ne fait que lécher les bottes du Conseil, comment lui en vouloir ?

Enfin, je ne vois pas pourquoi je te raconte mes pensées présentes alors que tu ne liras probablement jamais cette lettre, ou alors dans des années...

J'espère que tu te réveilleras un jour.

Amicalement
Tiergan.

Lettres d'âmes briséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant