Ma vie, Mes amours

68- La fin de l'histoire

La fin de journée avec toute l'agitation que Lyam a causé avec son arrestation s'est finalement passé dans le brouillard. Une fois que tout était terminé et qu'ils nous ont relâchés on a pu rentrer chez nous. Lucas m'a raccompagné jusqu'à la maison.

Lucas : J'aimerais qu'on parle maintenant que tout est fini.

Moi : Lucas... S'il te plait ça ne peut pas attendre ? La journée m'a épuisé et j'ai vraiment mal à la tête.

Lucas : Juste pour quelques minutes. Dans max un quart d'heure je te libère.

Moi : C'est trop, je tombe d'épuisement j'ai vraiment besoin de me reposer, on se voit demain si tu veux. 

Lucas : Tu n'as vraiment pas de temps à me consacrer aujourd'hui, tu es sûre ? 

Moi : Ce n'est pas que je ne veux pas, c'est qu'Eurydice doit venir emménager là et du coup je dois préparer ma chambre pour l'accueillir. Elle doit être traumatisée par ce qu'il s'est passé avec son père.

Lucas : Et c'est pas ton cas ? 

Moi : Je ne suis pas la priorité. Je dois y aller, maman me fait signe par la fenêtre. 

Je lui montre maman qui est derrière la fenêtre et il hoche tristement la tête. J'aime pas le voir comme ça, ça me rend triste aussi... Je lui fais un gros câlin et on se donne rdv demain à 10 h, je le regarde partir pendant une minute puis me décide enfin à rentrer. Maman m'a évidemment attrapé au vol pendant que j'espérais éviter la conversation.

Maman : Ma chérie tu veux bien qu'on parle ? 

Moi : Tu ne m'as pas dit que je devais préparer ma chambre pour Eurydice ? 

Maman : Tu sais ça peut attendre un peu. Tout va bien avec Lucas ? Vous aviez l'air de vous disputer dehors.

Moi : Il voulait qu'on parle mais j'ai besoin de me reposer après tout ça. On se voit demain au final.

Maman : Tu ne sais vraiment pas de quoi il voulait parler ? C'est peut-être important.

Moi : J'ai ma petite idée et je ne suis pas bien pressée, ça peut attendre demain, ne t'inquiète pas maman. Je vais dans ma chambre, dis à Eurydice qu'elle peut venir me donner un coup de main si elle le souhaite.

Maman : Mia tu essaies de fuir la discussion, Eurydice peut attendre un peu rassure-toi.

Moi : C'est que tu la connais mal. Je n'ai pas envie de parler de Lucas plus que ça ce soir.

Je pars en courant dans ma chambre, laissant ma mère seule. Je sais qu'elle ne veut que mon bien mais je n'ai vraiment pas envie de parler de ça... Bien sûr Eurydice ne m'a rejoint qu'une heure plus tard pour s'installer.

Eurydice : Je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas le droit d'avoir la dernière chambre de libre. 

Moi : Bah parce que la chambre revient à Orion, tu n'es là que temporairement.

Eurydice : Et alors ? Justement je devrais avoir un traitement de faveur.

Moi : Tu vas devoir t'y habituer, c'est comme ça ici. Il n'y a plus ton père pour prendre ta défense, tu as fini d'être la petite princesse prétentieuse.

Eurydice : En fait ça t'amuse que mon père a merdé ? Tout ça c'est la faute de cet imbécile d'Orion !

Moi : Je ne te permettrais pas d'insulter Orion, c'est pas de sa faute et tu le sais aussi bien que moi. Tu n'avais vraiment rien contre les activités criminelles de ton père ? Je te savais méchante mais pas à ce point.