CHAPITRE VINGT QUATRE

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"Elle avait dans les yeux, la force de son cœur"

- Charles Beaudelaire

♫ - I Love You So - The Walters - ♫

♫ - Wildflower - Billie Eilish - ♫

DYLANE

Assise sur ma chaise, je tape sur mon ordinateur portable. J'écris la suite de mon histoire. Et dire que je l'ai bientôt fini.

Ça va me manquer de ne plus retrouver mes personnages et de leur écrire une histoire. Mais, pour être honnête, je commence à ne plus avoir d'idées. J'ai déjà écrit plus d'une trentaine de chapitres et je peux dire que je suis fière.

J'ai réussi à me lancer dans l'écriture, j'ai réussi à continuer. Je n'ai pas lâché comme je me le disais des fois. Je suis allée jusqu'au bout et j'en suis très fière.

J'ai mis mes mots, mes émotions en phrases, ce qui forme maintenant un manuscrit que j'aurais peut-être la chance de l'éditer. C'est un grand rêve, qui n'est pas impossible. Ça m'a pris des mois et des mois, mais j'ai réussi. Je suis heureuse de mon travail.

Je continue de taper sur mon ordinateur quand j'entends un bruit. C'est le bruit de la fenêtre. Mon Prince charmant a besoin de sa princesse pour lui ouvrir la fenêtre. C'est deux nouveaux surnoms qu'Aaron a trouvés pendant le slow au bal. Il n'a pas arrêté de me comparer à une princesse avec la robe rouge que je portais. Et lui était si beau que je l'ai appelée à mon tour « mon prince ».

Un rictus sort de ma bouche.

Il n'est pas possible.

Je tourne ma tête vers la fenêtre et des yeux bicolores s'ancrent dans les miens. Il toque contre la vitre, je me lève et l'ouvre. Je m'adosse dessus et le contemple comme il fait avec moi. Son magnifique sourire se dessine sur son visage. Il a un sourire contagieux qui peut faire fondre la moindre personne sur son passage.

- Que me veut votre présence, Monsieur Roméo ?

- Oh, ma Juliette me manquait.

Je ris et son rire est le mien. Je lui laisse la place de rentrer dans ma chambre. Comme la dernière fois, il regarde ma chambre. Il s'avance jusqu'à ma bibliothèque. Et il regarde et lit les titres à voix basse. Comme s'il voulait les retenir.

Je reste au milieu de la pièce et le regarde faire. Il se retourne et marche jusqu'à moi. Il ouvre un peu ses bras et ses quelques mots sortent de sa bouche.

- Je peux te prendre dans mes bras ? S'il te plaît.

- J'attendais que tu me le demandes.

Il me sourit et entoure ma taille de ses bras. Mes bras entouraient sa nuque. Il sent si bon. Sa tête se niche dans mon cou. Je veux rester comme ça, jusqu'à la fin de ma vie. Malheureusement, même pas trois minutes après, Aaron retire sa tête de mon cou. Il retire aussi ses mains de ma taille. Je fronce les sourcils.

- Tu faisais quoi ?

Et si je lui disais pour l'écriture de mon livre ? J'écris avec fierté, mais je n'ai jamais osé le dire à qui que ce soit, à part mon petit frère, mais il faut l'oublier maintenant, il était plus concentré sur l'heure en bas de mon PC que ce que je lui disais.

- J'écrivais la suite de mon histoire.

Il me regarde dans les yeux et un sourire vient illuminer son visage.

- Je peux le lire ?

- Hein ? Lire quoi ?

- Ton histoire.

𝐁𝐄𝐀𝐓𝐄𝐍 𝐓𝐄𝐄𝐍𝐀𝐆𝐄𝐑 | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant