CHAPITRE 5 : No issue.

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Holà chicas!

Comment vont les lectrices de ce jour ?

Bienvenue aux nouvelles d'ailleurs!
Après plusieurs semaines, je reviens vers vous avec ce chapitre enfin terminé!

Bonne lecture les stars!🤍
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05. No issue.














Prison. Heure inconnu.

NAIROBI.

Paralysée ?

Paralysée.

La notion du temps m'échappe. Accroupi à même le sol, je n'ai pas bougé d'un poil depuis que ses iris froides me transcendent violemment. Tantôt surprise par la balayette qu'il m'avait fait tomber sur les fesses ; cette fois, la terreur se joue d'une danse avec le diable dans mon corps.

Ma respiration bruyante augmente haut-le-cœur qui s'affole. Les deux sont dans une symbiose brutale avec pour seul objectif de me rendre complètement vulnérable face à ce prisonnier.

Cet homme avait tué toute sa famille, il dégage à travers ce bleu des pupilles les péchés les plus cruels qu'il soit.

Ses yeux violent mon âme.

Pourquoi Jessica ?

Je n'ai pas la seconde d'y réfléchir maintenant. Les chaînes qui retenaient le prisonnier jusque-là résonne contre le sol. J'entends derrière moi la phrase qui glace mon sang :

— ¡Hasta nunca chicos, les dejaré la muñeca como recuerdo( A jamais les mecs, je vous laisse une poupée en souvenir) ! Crache sarcastiquement le prisonnier en s'échappant du couloir.

Prise d'un élan de je-ne-sais-quoi, je bondis du sol en voyant arriver plusieurs gardes à mes trousses en criant comme des hauts parleurs. Le prisonnier que je devais libérer en avait profité pour sortir de sa cellule et courir à plein poumons dans ce couloir.

Mon cerveau tilt directement que a + b égale cet enculé de prisonnier qui veut me mettre dans sa merde. Je m'élance sur le lit crasseux de la cellule pour atteindre la fenêtre en hauteur que j'atteins avec le bon saut.

Sans hésiter une seconde, je ne tiens pas compte de la hauteur et saute dans le vide sachant pertinemment que je vais me casser la gueule.

Loin de moi l'idée de jouer dans un film Tarzan.

Comme je l'avais prédit, mon corps s'écrase contre le bitume, manquant presque de me casser quelques membres au passage. Le grillage. L'escalade. Jessica.

Ma jumelle m'attend !

— JESSICA ! Crie-je le plus fort possible en courant vers ce grillage.

Cette fois, la frayeur arpente son cheminement dangereux derrière moi. En une fraction de seconde les centaines de gardes courent après moi en me hurlant de ne pas bouger. Mes jambes atterrissent à cet instant sur le grillage qui grincent sous mon poids.

Je ne sais pas si c'est mon cœur qui dicte à mes membres d'agir vite ou que mon esprit vient d'enclencher pour la première fois son instinct de survie.

Mon regard parcourt l'autre côté de cette grille que je viens d'atteindre avec succès. Mon talent d'athlétisme encore caché n'hésite pas à sprinter aussi loin que possible de cette prison dans les grandes haies.

NERKOS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant