CHAPITRE 8 : Kaito.

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Longue fut l'attente pas vrai ?
Je vous autorise à attraper ma veste pour cette absence imprévu des réseaux 🥲.
Vous allez comment mes stars?!

Je reviens en force vers vous!

.~.



08. Kaito.

Deux jours plus tard.
Jalupa, Mexique,
20h15.


LUZCIENCO.

Elle est là. Elle et son sourire.

Je ne viens que pour voir la douceur que me procure cet ange tombé du ciel. Encore une nuit à torturer un homme et en tuer un autre, puis à me présenter devant elle. En espérant qu'elle me lave de mes péchés.

—...oui c'est promis, je rentre tôt ce soir.

Et cette douce voix au loin. Une mélodie si pure à mes oreilles, elle enlève le bruit des coups de feu qui résonnent dans mes tympans. Ses cheveux bruns, ondulés, brillants qui descendent jusqu'au cou.

Sa nouvelle coupe lui va très bien, elle est ravissante.

Rien n'y fait, mon attention ne veut pas se détacher d'elle. Et sa silhouette.

— Rentrons.

Le moteur démarre et nous quittons ce parking désert pour nous faufiler sur la route.

Je me détache à contre-cœur de cette fille pour porter attention à l'homme qui vient de m'interpeller dans ce moment si précieux.

Elle est si belle, Mi ángel(mon ange).

Il semble vraiment s'attarder sur la chose qu'il tient entre ses mains, son paquet de cigarette. Depuis la fuite de l'autre folle, son silence n'a fait que m'irriter, et la situation s'aggrave de jour en jour.

Tout ça à cause d'elle!

— Crache un mot putain! Así que ve y dime lo que tengo que hacer(alors vas y, dis moi ce que je dois faire). On peut pas la laisser en fuite, c'est dangereux pour nous et surtout pour toi! T'es au courant de ça?

Aucun son, aucune réponse. L'ex prisonnier se contente de me lancer un regard en biais avant de le tourner sur la route. Il a cru que j'étais sa copine pour me draguer avec ses yeux? Non mais estoy soñando(je rêve)!

— Elle n'a pas fui, dit-il irrité, je l'ai laissé partir.

Son aveu me cloue sur mon siège. La pédale de l'accélérateur se fait délaisser par mon pied pour prendre d'assaut celle du frein qui nous arrête en plein milieu de la route.

Mes mains deviennent tremblantes sur le volant, tandis que la chaleur ne fait que s'accentuer dans l'habitacle.

— Comment ça « partir » ? Tu vas me dire qu'après trois mois de recherches, elle est partie comme ça?! Zyam m'a pourtant dit—

— Zyam a seulement répété ce que je lui ai dit.

J'expire un long souffle de ma bouche pour m'effacer l'image future de Zyam au visage décomposé pour m'avoir menti. Et bientôt celle du bouffon à mes côtés.

— Putain t'a perdu ton crane en prison pour être aussi con?! J'dois te rappeler que c'est la clé pour qu'on récupère ce qui nous appartient?!

— Elle ne voulait pas, et je refuse de tomber à ses pieds et la supplier de m'aider. Tu la connais, elle est prête à faire tomber un homme à genoux pour obtenir ce qu'elle veut.

NERKOS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant