CHAPITRE 6 : C'est à mon tour.

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Holà chicas! J'espère que vous allez bien!

J'ai ramé pendant quelques jours pour écrire ce chapitre et sincèrement il a été difficile niveau émotion...

Ce chapitre est le dernier avant mon voyage mais promis, je ferais au mieux pour vous poster la suite.

Bonne lecture les stars <3
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TW : TCA(trouble de conduite alimentaire)











06. C'est à mon tour.








Entrepôt 204. 19h45.
Colombie.

LUZCIENCO.

La musique latine résonne sur l'enceinte posée à côté de moi. Je siffle les notes qui me plaisent en pinçant la clope entamée contre mes dents. Ahhh, qu'on est bien là! Enfin on. Elle? Non.

Ça doit pas être trop son kiff d'être là avec moi.

Même si des milliers en rêveraient.

Je tourne ma clé à molette sur le dernier boulon du moteur. Appuyé d'une main contre le capot ouvert, je vérifie si toutes les pièces que j'avais détachées sont bien mises en place. Et tout est parfait, elle est comme neuf.

Dans cette vie, je sais qu'il y a deux choses que je connais par cœur :

Primo, les voitures.

Deuzio, la chatte des meufs.

Le reste j'ai fini par l'oublier avec le temps.

Une fois terminé, j'enlève la petite encoche qui retenait jusque-là, le capot en l'air et le fait tomber lourdement. Le bruit du claquement retentit et j'attrape aussitôt mon téléphone posé sur la chaise à côté de moi.

L'heure qui s'affiche me fait élargir un rictus en coin.

Plus que 10 minutes.

Je lève les yeux de mon écran pour retrouver de chat roux qui s'occupe à roder autour de la détenue. Il lui caresse de tant à autre les joues et son ventre blessé. Trop bizarre ce P'tit con.

— Tu crois qu'elle est morte p'tit con ? M'adresse-je au petit chat qui rôde autour de notre détenue.

P'tit con.

Un bruit de ronflement vient s'ajouter entre la transition de deux musiques. Je rabats le chiffon sale sur mon épaule et analyse cette fille complètement détraquée dans son crâne.

Ligotée par des chaînes contre le mur en béton de mon entrepôt, elle ne s'empêche pas d'ajouter un vrombissement infernal.

Un moteur cette folle, elle ronfle comme un moteur.

Ça doit faire au moins 6 heures qu'elle ronfle comme ça.

Le miaulement du chat roux qui me parvient quelques minutes après ne manque pas de commenter comme moi, toute l'absence de tact dans cette femme.

— J'suis d'accord avec toi P'tit con, plus que 9 minutes à entendre ça, expire-je de lassitude en tombant nez à nez avec le visage de cette débile.

NERKOS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant