NERKOS [ EN PAUSE ]

CHAPITRE 10 : Alliance.

Holà les filles! 

Vous allez bien? 

Nouveau chapitre aujourd'hui, un peu calme. 

Mais profitez-en avant le chaos, les morts et les pleurs ;) 

Bonne lecture! 

 10. Alliance.

NAIROBI.

Sa poigne autour de mon cou augmente la cadence de mon cœur. Je sens mon corps tressaillir de peur, jusqu'à ce que mon ventre réduise en morceau mon intestin. Dans l'incapacité totale de riposter, je me laisse faire. Car je le sais. Et il le sait. Il ne me tuera pas. 

Et bordel, c'est excitant!

Ses yeux bleus deviennent obscurs, ce qui anime ma joie. Satisfaite d'avoir obtenu ce que je voulais. Ou plutôt de pouvoir admirer de plus près, l'homme que j'ai sauvé de prison il y a quelques jours. Cependant, un mystère est toujours présent, pourquoi il a purgé en piaule.

— Toi?! S'écrie la voix masculine du blondinet derrière mon dos.

Cette soudaine interruption fait lâcher la main de Nerkos et avec grand bonheur je récupère mon souffle. Sans quitter mon champ de vision désormais sur le blond de service, je lui annonce dans d'un ton moqueur :

— Oh blondinet?! Jolie ta caisse dehors. Il me semble qu'il y a de la fumée qui en sort par contre. Tu ne m'en voudras pas, j'y suis allée un peu fort. Un mauvais chat voulait rentrer dans le capot.

— Putain Boule De Poil! Je vais te massacrer plus tard toi grosse folle! Me menace-t-il les yeux remplis de colère.

Il prend les jambes à son cou, détale dehors et je m'entretiens à fermer la porte de la maison. Mes pas me ramènent dans le fond de cette maison. Face à ce prisonnier médiocre qui est parti rôder autour de son canapé.

— Mon paquet.

— Tu as fait tout ce chemin pour un pauvre paquet? C'est se jeter très vite dans la gueule de loup.

— Il m'appartient, je veux le récupérer.

Nos yeux se sondent un moment. J'ai l'impression du déjà-vu, d'avoir vu ce regard auparavant. Mon cœur s'accélère frénétiquement, mon corps n'y est pas indifférent. Ce n'est pas étonnant, son père était lui-même face à moi, de cette manière quelques années avant. Lorsque j'étais encore toute petite. Et c'est hallucinant car il ne se ressemble à peine.

Et maintenant je me retrouve face à son fils.

— Ne me prends pas pour un con, pourquoi tu es revenue ?

— Si tu acceptes de me fournir des armes et des infos, dis-je la gorge nouée, je convaincs Jessica de revenir vers toi et de prendre ma place. Et tu ne me reverras plus jamais.