CHAPITRE 7 : Madrastra.

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Hi girlz!

Je crois que ça fait vraiment un bon bout de temps que j'ai pas fait de retour ici.

Comment vous expliquez mon absence de 1 mois hum ?

Vacances, décalage horaire mais bonne bouffe.

Enfin bon, on en rediscute plus tard, i'm very happy to be there...





Bonne lecture <3.














07. Madrastra.

(NDA : traduction, ça veut dire belle-mère)





.~.





NAIROBI.





Le temps. Aussi précieux soit-il, je me retrouve à le tuer et le bousiller, contre cette chaise. Merde.

C'est glamour ça après une rencontre aux toilettes.

Mon sourire nerveux étend son châtiment sur l'entièreté de mon corps qui se pompe de nervosité contre cette chaise en bois où je suis ligotée aux poignets. Ce grincement devient insupportable pour mes oreilles, je parie qu'ils saignent sous l'effet de mes ongles qui entrent sur les manches de la chaise.

Putain de merde, mes oreilles merde!

La porte en bois grince de manière atrocement désagréable depuis près un bon bout de temps et il n'a pas l'air d'entendre ce sacrilège visiblement. De toute façon, il a une gueule de masochiste.

Ouais, ça se voit meuf! C'est un lien avec lui, il l'est!

— ¡Pero vas a cerrarlo si?! (Mais tu vas la fermer oui?!) M'époumone-je, le souffle rapide, dans l'absence de tout sang-froid.  

Un sourire espiègle se dessine sur le coin de ses lèvres brunes. La couleur pêche qui remplit son épiderme me fait halluciner. Les mexicains sont connus pour avoir le teint plus mate et ébène, donc peut-être que c'est pas vraiment un mexicain ?

Nos yeux se croisent alors, ayant remarqué que je l'analyse, il m'imite à son tour. Le coude reposant sur le dossier de sa chaise, le noir de ses prunelles me perturbent plus que je l'aurais prévu.

Même avec la vue flou, cet échange garde son aspect froid et hautain.

Bordel! Pourquoi il a fallu que nos yeux correspondent...

— J'attendais ce moment avec impatience, suicida(suicidaire).

Reste calme, négocie ta sortie et tout est fini.

Je me mord la langue pour ne pas lancer une pique. Zen, esprit zen...! Il n'y aura pas de mort, ni de suicide volontaire. Un long soupir sort de ma bouche et je me décide à lui rafraîchir la mémoire :

— C'est ma sœur que tu attendais pas moi.

— Pour le moment, c'est pas elle qui m'intéresse, déclare le prisonnier d'une aigreur en me pointant de l'index, c'est ce que tu peux m'apporter qui m'intéresse.

Je le vois apporter un box sous ses pieds et en ressortir des liasses de pesos bien en brique sur la table. Des milliers, non des millions. Des millions de pesos. Il continue d'entasser la table de ces liasses à côté de la drogue.

NERKOS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant