CHAPITRE 9 : Torture(s)

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Salut mes stars!
Ça va depuis le temps où je vous ai laissé sans nouvelle de vie ? Ni de ma part, ni de la part de mes personnages 🥲.
Je vous avais prévenu que le rythme était pas mal...effréné mais disons que je travaille autant sur mes antagonistes que mes protagonistes en ce moment!

Enfin bref, je vous laisse avec la suite!!

Bonne lecture ;)


...

09. Torture(s)



NAIROBI.

Le premier contact avec cette pièce me fait tiquer sur le pas de la porte. C'était plus fort que moi, mon nez sentait l'infâme odeur nauséabonde de la pièce. On aurait dit que quelqu'un avait chié, pire, avait déposé sa gastro à l'intérieur. En tout cas,
Malgré mon envie imminente de vomir, je rentre d'un pas réticent.

Mes yeux parcourent de fond en comble le lieu où je suis présente. Tous les mobiliers sont restés intacts, voire presque, le bureau ainsi que les murs étaient remplis de graffitis roses. Cependant, la seule image que je puisse avoir, était celle des deux années auparavant.

Un raclement de gorge me sort de mes souvenirs datant, m'emmenant à braquer mon regard vers la femme présente. Vêtue d'une jupe rose lui arrivant à mi cuisse, assorti à sa brassière, je ne manque pas de zieuter chaque centimètre de son épiderme avec dédain.

Elle est belle, elle est fine.
Kaito.

— Jolie ton nouveau bureau Kaito, complimente-je avec hypocrisie.

Son corps est immobile sur le canapé en cuir. Raide et droite comme un pic, ses yeux parlent pour elle. Grands ouverts comme un poisson. Est-elle choquée? A-t-elle peur? Je ne saurais décrire son expression à ce moment-là. D'un coup de pied, je ferme la porte derrière moi pour nous laisser en toute intimité féminine.

— Un si grand espace pour toi, sous ta gouvernance, està un sueno si(c'est ton rêve non)?

— Nai–Nairobi.

Le son de sa voix tirait mes intestins, j'aurais parié qu'elle ne se souvenait plus de moi. D'un geste de doigt, j'ajuste mes lunettes sur le haut de mes cheveux pour essuyer les sueurs sur mon arrêt de nez.

Lentement, je prends mes aises et dépose mes clés et mon paquet de cigarette sur la table basse.
Toujours face à ses yeux ahuris, mon fessier prend place sur le fauteuil en face d'elle. Je dégaine une de ses cigarettes roses sur la table que je fais griller au bout de mes lèvres avant d'y lâcher une latte vers sa direction.

— Tu n'es pas mo–morte? Bégaie-t-elle en toussotant à cause de la nicotine.

— Et pourquoi je le serais ?

Le sourcil rehaussé, je reste sans dire un mot. Le fait de répondre au tac au tac l'a rendue plus anxieuse.
Qui a encore imaginé une telle rumeur a propagé à mon sujet?
Je l'observe se mordre l'intérieur de la joue d'un air fuyant, elle sait quelque chose.

— Parle, j'ai pas toute la journée.

L'instant d'après, nos regards se trouvent enfin. Ses cheveux bleus éléctriques encadrent ce joli visage blanc de pétasse. Autrefois, c'était une face de rat, à l'époque où nous étions encore amies. Mon doigt tapote les cendres sur le bout de l'agent destructeur avant de la coincer entre mon index et mon majeur.

— J'ai–j'ai, tu n'as rien à faire là. Pars!

Son timbre me fait atrocement mal, pourquoi je ressens de la vulnérabilité?
L'atmosphère me devient soudain pesante, chaque inspiration me dégoûte et me fait détruire. J'ai envie de quitter cette pièce au plus vite.

NERKOS [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant