Aria Malefoy tome 3 : Ultime Bataille

Chapitre 2 : Le médaillon de Serpentard

Les quatre amis arrivèrent au niveau du douze Square Grimmaud. Une fois installé à l’intérieur, Aria, Hermione, Ron et Harry prirent un peu de temps pour discuter.

- Hermione, pourquoi nous avoir emmener ici ? Demanda Ron.
- Il nous fallait un endroit où se poser, où on pourrait manger et dormir confortablement. Répondit Hermione.
- Et puis, je l’ai rendu introuvable et incartable grâce à quelques sortilèges de défense. Enchaîna Aria.
- Tu es vraiment la meilleure Aria. Lança Harry en la serrant dans ses bras.
- Désolé de casser l’ambiance, mais on a un plan pour commencer ? Demanda Ron.
- Il faut qu’on creuse du côté du faux médaillon, et de ce fameux RAB. Dit Harry en sortant le médaillon de sa poche.
- Et justement. Commença Aria. On est venu ici car Hermione pense que ça pourrait être un Black. Ça voudrait dire qu’il a grandi ici, et que Kreattur sait quelque chose. Expliqua cette dernière.
- Tu penses vraiment qu’il pourrait nous aider ? Demanda Ron pas très convaincu.
- Je te rappelle que ma famille est à moitié Black. Répondit Aria. Il m’écoutera.
- C’est vrai, je l’avais oublié. Dit Harry.
- Harry, tu lui montreras le médaillon, s’il ne te parle pas, j’interviendrais. Expliqua Aria.
- D’accord, on lui parlera au repas. Acquiesça Harry.

Les quatre amis utilisèrent leur après-midi pour se reposer. Aria en profita pour penser à Severus. La semaine prochaine, les élèves de Poudlard feront leur  rentrée, et Rogue sera directeur. Une larme coula sur sa joue, au même moment où Hermione entra dans la pièce.

- Aria, qu’est-ce qu’il ne va pas ? Demanda la Gryffondor à son amie.
- Rien, tout va pour le mieux. Mentit la jeune blonde en essuyant ses larmes.
- Je vois bien que tu n’es pas vraiment avec nous depuis qu’on est arrivés. Dit Hermione en caressant l’épaule de son amie.

La jeune femme regarda le plafond un moment, elle hésita à parler, mais en même temps, Hermione est la seule personne qui ne la jugeait pas. Elle se décida à lui parler, de toute façon, elle ne pouvait pas lui cacher plus longtemps.

- J’ai un petit coup de blues, mais ça passera. Répondit Aria en essayant de sourire.
- C’est à cause de Rogue ? Demanda Hermione sûre de la réponse.
- Il me manque, enfin, on est parti ce matin, mais j’ai peur qu’il me manque tout le temps. Répondit la jeune Malefoy.
- Je te comprends Aria, mais au fur et à mesure des semaines, il faut que tu apprennes à vivre avec son absence. Dit Hermione en lui prenant la main.
- On n’a jamais été séparé très longtemps. Répondit la jeune blonde les yeux remplis de larmes.
- Hé, Aria, tu l’aime et il t’aime, tu verras, quand tu le retrouveras, ce ne sera que plus beau entre vous. Dit Hermione en relevant la tête de la jeune blonde.
- Merci Mione. Répondit Aria en prenant son amie dans ses bras.

Hermione sortit de la pièce, laissant Aria seule. Pour se changer les idées, la jeune femme se pencha sur la manière de trouver les horcruxes, comme ce sont des objets anodins, il fallait trouver un moyen de les différencier. Le moment du repas arriva, Aria se concentra sur l’interrogatoire qu’elle allait faire à Kreattur avec l’aide d’Harry. Tout le repas se passa en silence. Aria lançait des regards à Harry, elle attendait le signal pour interpeller l’elfe. Quand soudain, Harry fit un léger signe de tête.

- Kreattur, je peux te poser une question ? Demanda Aria quand l’elfe passa à côté d’elle.
- Tout ce que vous voulez maîtresse. Dit l’elfe.
- Maîtresse ? L’interrogea Ron.
- Miss Malefoy est une Black, par conséquent, c’est ma maîtresse. Répondit l’elfe l’air hautain.
- Kreattur, Harry a quelque chose à te montrer, et je veux que tu nous en dises plus. Reprit Aria pour ramener la conversation à son point d’origine.

L’elfe se tourna vers Harry, et celui-ci sortit le médaillon de Serpentard de sa poche. Kreattur eu un petit sursaut mais ne décrocha pas un mot. Aria sortit sa baguette, qui ressemblait beaucoup à celle de sa mère, mais à la place du pic à la fin du manche, se trouvait une tête de serpent. L’elfe prit se geste pour une menace, et commença à parler.