"On dit souvent que la vie est un long fleuve tranquille, mais ceux qui osent naviguer en dehors des sentiers battus savent que ce chemin est parsemé de tempêtes et d'incertitudes. C'est dans ces moments de turbulences que l'on découvre qui l'on est vraiment, car ce n'est pas la facilité qui forge le caractère, mais la manière dont on affronte les obstacles. Les épreuves, aussi dures soient-elles, ne sont pas des fins en soi, mais des occasions de grandir, de se réinventer, et de bâtir un avenir plus solide. En réalité, c'est dans l'adversité que se révèlent nos plus grandes forces."
Auteure inconnu
, je me réveille aux premières lueurs du jour. Ma première tâche est de balayer notre petite maison en terre battue. C'est un geste simple, mais je l'aime bien. Ça me donne l'impression d'apporter un peu d'ordre dans notre quotidien et de rendre notre maison plus chaleureuse pour ma famille.
Ensuite, je m'attaque à la vaisselle avec mes sœurs. Dans notre village, il n'y a pas d'eau courante, alors on va toujours chercher de l'eau au puits. Ma mère m'a appris à porter les seaux sur la tête. C'est un exercice qui demande du temps et de l'équilibre, mais maintenant, je m'en sors bien, même si ça reste un défi de ne rien renverser !
Une fois que la vaisselle est faite, je rejoins mes grandes sœurs pour laver le linge à la main. C'est un travail dur et fatigant, mais on essaie toujours de le rendre plus léger en chantant ou en échangeant des histoires pendant qu'on frotte les vêtements. Ça nous rapproche, et d'un coup, le travail paraît moins pénible.
Après avoir fini le linge, je dois ramasser du bois pour le feu et faire un détour par le puits. Ici, on cuisine encore sur un feu de bois, donc il faut s'assurer d'avoir suffisamment de bois pour la journée. Je pars souvent seule sur le chemin de la forêt, ramassant des branches que je porte ensuite sur ma tête. Même si parfois c'est lourd, je suis fière de pouvoir aider ma famille de cette façon.
En route, je retrouve mes deux meilleures amies, Zahra et Djamila.
_ Zahraaaaa, Djamila !
_ Zahra : Awa, ça va ?
_ Djamila : Awa, quoi de neuf ?
_ Moi : Très bien, vous allez au puits ?_
_ Elles : Oui !
_ Moi : Alors on y va ensemble.
_ Djamila : Allons-y.
_ Zahra : Hé, les filles, et si on s'inventait une aventure comme d'habitude ? On va chercher de l'eau, mais cette fois, on est dans un monde magique !
_ Djamila : Oh oui, j'adore cette idée ! Moi, je serai une fée avec des ailes brillantes !
_ Moi : Et moi, une princesse courageuse qui protège notre village avec des pouvoirs magiques pour garder l'eau propre.
_ Zahra : Super, alors prenons nos seaux et en avant pour l'aventure magique !
_ Moi : Regardez, le soleil brille comme pour nous encourager.
_ Djamila : Et les oiseaux chantent pour nous accompagner !
_ Zahra : (sautillant) Voilà, on est arrivées au puits magique ! Il brille, vous ne trouvez pas ?
_ Moi : Oui, il est spécial. Djamila, toi qui es une fée, peux-tu remplir nos seaux avec ton pouvoir magique ?
_ Djamila : Bien sûr ! Alakazam, alakazoum, que l'eau remplisse nos seaux !
Les jeux avec mes amies sont toujours si drôles que je perds la notion du temps. Finalement, je rentre à la maison, où je dois m'occuper de ma petite sœur, Oumi. Je l'aide à manger, je joue avec elle, et je m'assure qu'elle est en sécurité pendant que mes parents travaillent aux champs. M'occuper d'elle me remplit de bonheur, elle est ma petite source de joie.
Le soir, Alioune nous apprend à lire et écrire. Ses leçons sont captivantes, et je suis déterminée à bien faire.
_ Alioune : Awa, tu es très douée. Je suis sûr que tu seras une élève brillante.
_ Moi : Merci, Alioune. J'ai tellement envie d'apprendre pour aider les enfants du village.
_ Alioune : Ne t'inquiète pas, je vais convaincre papa.
Ses paroles me réconfortent, mais je ne peux m'empêcher de lui dire, les larmes aux yeux : Mais papa a dit...
Avant que je termine, Alioune me sourit et me rassure : Cette fois, j'ai un plan, et je suis certain que tu iras à l'école à la prochaine rentrée.
Je le remercie doucement avant de sombrer dans le sommeil, rêvant de ce jour où je pourrai enfin aller à l'école.
Malgré les défis de la vie, je suis heureuse. Dans mon village, la solidarité est forte, et même si la pauvreté est là, nous trouvons toujours des raisons de sourire et de nous soutenir.
~~~~~~
Votez et commentez ❤️
Que pensez-vous d'Awa ?
VOUS LISEZ
LES VOIX ÉCLAIRÉES
Historical FictionAwa : « Ma famille est très pauvre, mais je veux aller à l'école pour acquérir les connaissances et les compétences nécessaires afin d'avoir un bon métier, pour subvenir à mes besoins ainsi qu'à ceux de ma famille. » I'm so sorry pour le debut , j...