Chapitre VIII

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Après avoir raconté l'épisode de la veille à mes amies, et à Achille juste avant, ce dernier proposa de m'accompagner dans mes recherches. Nous avions passé une après-midi entière à la bibliothèque, sans rien trouver d'intéressant. Rien qui pouvait m'aider à comprendre. Désespérée, je soupirai longuement.

« Pourquoi moi ? Je n'ai rien demandé, et voilà que du jour au lendemain un inconnu veuille me tuer pour quelque chose dont je n'ai même pas connaissance. »

Nous sortons de la bibliothèque et retournons tous les deux dans notre dortoir. Je m'affale sur mon lit, inquiète. Inconsciemment, je sens mes yeux se fermer.

Une heure plus tard, je me réveille en sursaut. Je m'étais endormie ! Je me recoiffe et sors de ma chambre pour aller manger. A peine avais-je mis un pied dehors, qu'un souffle froid me saisit tout le corps. Mais ce n'étais pas un simple courant d'air, c'était un vent glacé qui me gelait jusqu'aux os. Je n'avais jamais ressenti une telle fraîcheur dans mes membres. Frigorifiée et paniquée, je fus soudain plaquée contre le mur soudainement. Ma tête cogna contre le mur. Je regardai autour de moi, mais il n'y avait personne. Sonnée, je fus brusquement projetée en l'air. J'étais toujours contre le mur en pierre, mais je lévitais. Mes pieds ne touchaient pas le sol. J'essayais de me téléporter, mais impossible. Mon pouvoir ne fonctionnait pas. Terrifiée, je criais, mais il n'y avait personne autour de moi. Cela voulait dire pas d'aide, mais pas d'agresseur non plus. Malgré la situation, je tentais d'analyser les d'éléments autour de moi.

Tout à coup, au loin, dans un couloir obscur, je l'aperçu. Ce même inconnu, celui du village, celui contre qui je m'étais battue. Au fond du couloir, dans le noir, toujours vêtu de sombre. Il tendait son bras vers moi, les doigts de la main écartés. Lui aussi possédait plusieurs pouvoirs alors. Lorsque je compris cela, j'étais en proie à une crise de panique. Pourquoi voulait-il me tuer, s'il avait déjà plusieurs pouvoirs ? Je devais me calmer. Ne pas me faire submerger par la peur. J'inspirai, fermai les yeux, et me figeai. En l'espace d'un instant, la force que j'avais ressenti récemment me revenait. Je réussi à me décoller du mur, toujours en l'air et j'avançais vers le malfaiteur comme ça. Sans toucher le sol. Je me déplaçais presque en volant, d'une manière gracieuse et silencieuse. Arrivée à son niveau, je le saisis à la gorge. A mon tour, je le soulevai du sol en l'étranglant. Mais je ne voulais pas le tuer. Enragée, je voulais qu'il comprenne la leçon. Je voulais lui faire peur. Qu'il sache que c'était moi la descendante de Merlin le tout puissant. D'une voix forte, je lui dis :

« Il n'y aura pas de prochaine fois si tu reviens. Je te revois ici, je te tue.

- Tu ignores qui je suis, répondit-il d'une voix étouffée.

- Je n'en ai rien à faire. Ne vois-tu pas que je suis plus forte que toi ? Tu as perdu d'avance. Maintenant, pars et ne reviens jamais.

- Je reviendrais. Je n'abandonnerais pas. Quand je t'aurais tuée, le monde m'appartiendra. Vous serez tous soumis. »

La descendante de MerlinWhere stories live. Discover now