Chapitre 5: Une langue bleue?

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Pdv: June Boyer

On arrive devant la station de métro et nous attendons les autres groupes. Notre prof d'art plastique (le prof de notre groupe) avait déjà vécu à Paris pour c'est étude donc il est habitué à ce genre de transport. Il nous explique les règles : on ne se lâche pas, on reste ensemble et on reste polie avec les autres passagers.

Il se trouve que le bonbon que Tamara nous a donné était une tâche langue, donc on se retrouve tous avec la langue bleue. Notre prof a eut la merveilleuse idée de créé un crie de guerre au cas où on est perdu et si l'une des personnes de notre groupe l'entend il faut aller à sa rescousse.

En attendant le métro, le prof nous raconte ses petites aventure qu'il a vécu à Paris.

Le métro arrive et chaque groupe se mettent devant une porte. Il faut que l'on soit rapide car à certain, le métro ne s'arrête que très peu de temps. On s'engouffre dans le wagon en face de nous. Heureusement ce n'est pas l'heure de pointe donc il n'y a pas grand monde. Il y a peut être 14 personnes pas plus. Deux jeunes hommes sont un peu bizarre, il y en a un qui est au bord des portes comme si il voulait les tenir ouverte et l'autre entrain de regarder l'heure constamment, quand la dame qui annonce les arrêts nous indique la fermeture des portes, le jeune homme qui regardait l'heure bondit sur le portable d'une personne qui est en train d'écouté de la musique et sort en courant suivit de son acolyte. L'homme qui écoutait la musique n'a pas eu le temps de les poursuivre, les portes se sont refermé, il lâche un juron et retourne s'assoir. Face à ce vol inattendu les voyageur et nous restons surpris.

-Ça arrive tout le temps, c'est vol, nous explique le prof.

-Oula bah moi je vais cacher mon téléphone, nous dit Tamara.

Tous le monde commence à ranger son téléphone y comprit moi.

-Super le premier voyage dans le métro, le séjour commence bien, commente-je sarcastiquement.

-C'est clair, me répond Ava.

Mon regard tombe sur Maëllya qui se trouve dos à moi, et une idée viens me fendre le visage en deux par un sourire.

-Imagine que l'on nous kidnappe notre petite May? Tu sais : hop! et puis ils nous la vole comme ils l'on fait avec le tel, explique-je à Ava

Ava me regarde et se retient de sourire

-Ah non! on me vole pas ma petite May!

La concernée se retourne et nous regarde en rigolant.

-Vous savez que je vous entend ?

On se regarde et on rigole doucement pour ne pas déranger les autres personnes. Maëllya se retourne et j'attrape la lance en haut de son sac à dos.

-Comme ça ils ne pourront pas te kidnapper!

Elle glousse et je lâche son sac.

Notre station arrive bientôt, je sens le regarde du quelqu'un sur moi, j'essaye d'y faire abstraction mais cela persiste alors je regarde autour de moi et je tombe sur Axel, qui me regarde à travers la vitre qui sépare le wagon. Je n'arrive pas à savoir son émotion il reste impassible, je détourne le regard ne voulant pas avoir de contact avec lui, ne serait ce qu'avec les yeux.

Les portes s'ouvrent et nous sortons.

On sort de la station et on arrive sur la Place de la Concorde. c'est magnifique. On passe devant le Bassin Octogonale du Jardin des Tuileries et nous arrivons devant le musée de l'Orangerie.

Le bâtiment est sublime il me fait un peu penser à un temple de Grèce, à tout moment on voit Déméter sortir suivit de Perséphone. Je ne manque pas de le dire à Ava, car elle et moi adorons la mythologie grecque. Elle approuve ma remarque et nous entrons à l'intérieur, c'est vraiment beau, ce n'est pas du tout comme la Citée des Sciences, c'est un tout autre univers.

Une Romance à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant