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Spiderman
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« Cela faisait un moment que je revenais à chaque fois sur l'immeuble où m'avait sauvé le Spiderman au costume noir et rouge

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« Cela faisait un moment que je revenais à chaque fois sur l'immeuble où m'avait sauvé le Spiderman au costume noir et rouge.

Et cela faisait un moment que nous nous retrouvions. Nous discutions de façon très spontané et je pouvais même dire que c'était le meilleur ami que je n'avais jamais eu.

Pourtant une étrange tension s'était progressivement installé entre nous. Au moindre contact, mon corps brûlait de désir pour lui. Que ce soit, sa jambe qui frollait la mienne, son parfum que je sentais quand il repartait ou quand je prenais sa main pour me relever.

Je le voulais tout entier. Et ce jour là confirmait toute mes interrogations.»

« Spidey, comme j'aimais tant l'appeller, m'avait emmener voltiger au dessus de World Trade Center.

Après un instant de flirt où il m'avait demandé où est ce que je me verrais plus tard et que je lui avais répondu dans ses bras, on se retrouvait dans la direction de notre immeuble.

Il se réceptionna sur la plateforme. Enfin, il tenta. Mais c'est à cet instant que mon corps choisit de me faire éternuer, ce qui déséquilibra le super héros. On chuta tout les deux sur le toît de l'immeuble.

Lorsque mes yeux se rouvrirent, je le vis au dessus de mon corps. Ses deux paumes de main posé sur le sol près de mon visage. Mes bras quant à eux était placé de chaque côté de ma tête, de façon à me rendre involontairement vulnérable. Nos respirations étaient courtes et je pouvais voir son torse musclé se lever à chacun de ses halètements.

Je le désirais terriblement. Il était sublime, comme une bête sauvage.

Obéissant à un désir instinctif, je collai mon bassin contre le sien. L'homme araignée réagit en un instant. Je l'entendis couiner comme s'il subissait une torture. Il plaqua mes poignés contre le sol d'une main et enfouit sa tête dans mon cou.

Spiderman fit alors une chose que je n'aurais jamais cru possible. Ce dernier remonta son masque en dessous de son nez. Je pouvais alors sentir son souffle chaud contre ma nuque et la douce caresse de son nez contre la peau fine de mon cou.

Je ne pu alors, m'empêcher de gémir. Le garçon chuchota alors à mon oreille, de façon à me donner de violents frissons qui me poussèrent à enrouler mes jambes contre ses hanches.

- Je n'ai encore rien fais, je te fais tant d'effet que ça ?

Je dégageai mes mains pour prendre son visage en coupe. Sa peau était matte comme la couleur d'un café latte, ses lèvres étaient charnu et l'on pouvait encore mieux voir la ligne masculine et virile de sa mâchoire.

- Je te désire depuis le premier jour, petite araignée.

À ses mots, le métisse me plaqua à nouveau les bras et se mit à couvrir mon cou de baiser délicat.

Je ne pouvais m'empêcher de laisser échapper des soupirs d'aises. Ce que devait sûrement satisfaire le garçon.

Soudain, je sentis ses lèvres effectuer une longue pression contre ma peau. Puis la mordre avec tendresse.

Il m'avait marqué. Je lui appartenait.

D'une faible voix je lui demandai.

- Anh, tes cheveux, laisse moi passer ma main dedans.

À cette idée, Spidey se crispa entièrement, se redressa, remit son masque et se plaça à quelques mètres de moi, ce qui me paraissait une bonne vingtaine à mon coeur.

- Que... Spidey? Qu'est ce qui ce passe?

Je ne comprenais pas sa reaction. Contre toute attente, lui, gardait le silence.

- Je t'en pris, dis quelque chose! Je suis désolée si tu t'es sentis forcé à faire quelque chose que tu ne voulais pas. Pardonne moi!

- Ce... Ce n'est pas ça...

Encouragé, je me mis à ramper à quatres pâtes jusqu'à lui.

- Alors pourquoi? Qu'est ce qui a fait que... On en est là maintenant ?

Je tentai de poser ma main sur son épaule afin de transmettre un peu de ma chaleur et de le rassurer. Pourtant je ne rencontrai que le froid glacial de son costume.

- Quelque chose de grave est arrivé ? Demandais-je à présent alarmée.

- C'est juste que...

L'homme araignée se dégagea et créa à nouveau une distance entre nous.

- M'apprécierais-tu toujours autant si tu savais qui était derrière le masque?

- Que veux tu dire?

Il se leva d'un bon. Et haussa la voix.

- Si tu savais vraiment qui j'étais, serais-tu autant attiré par moi?

- Mais... De quoi tu parles? Tu es un criminel ? Non, ce n'est pas logique, tu luttes contre le mal. Alors qu'est ce qu'il y a?

M'étant levé à mon tour, je plantai mon regard dans son masque à l'emplacement de ses prunelles.

- Ne me regarde pas avec ces yeux-là ! On sait tout les deux que je n'existe pas pour toi!

Bouche bée, je ne dis plus rien.

- Si je n'étais pas Spiderman, tu n'aurais jamais daigné passer une minute avec moi.

- Mais-

-On ferrait mieux d'arrêter de se voir.

Spiderman s'apprêtait à disparaître entre les buildings, il fallait que je le rattrape. Je lui pris le bras pour le tirer vers moi et le pris dans mes bras.

- On se connait c'est ça ? On se connait et je t'ai blessé ?

Pourtant rien n'y changea quelque chose. Il se débattit, me repoussa et disparu dans l'immensité de monde.

Je restai pétrifiée. Ne pouvant croire ce qui venait de se produire.

Non. Non. Non.

Je poussai une longue plainte. À m'en déchirer les cordes vocales.

Mon coeur me poussa à me pencher vers les immeubles pour apercevoir encore ne serais-ce qu'un instant celui qui faisait battre mon coeur.

Et je n'en vis rien. Il avait complètement disparus. De ma vie, de ma mémoire... C'est comme si rien n'avait jamais existé.

Le soir, dans le dortoir, mes sanglots déchiraient le silence mais Gwen ne dit rien. Me laissant ainsi évacuer la douleur.

Et je ne parle même pas de l'état dans lequel j'étais le lendemain. Les pleurs avaient fatigué mes yeux, à présent rouges et gonflés. Je n'avais pas la force de le cacher alors je n'en fit rien les jours venant. »

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Am I DreamingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant