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Après ce dîner, désastreux mais bref.

Mon père me demande de s'entretenir avec moi, seul à seul.

J'hoche la la tête et nous quittons sans rien dire.

J'ai un mauvais pressentiment.

Il m'entraîne dans une pièce assez éloigné.

Il y a une baie vitrée, avec une vue magnifique sur le jardin.

Dans la pièce se trouve aussi un bureau avec des chaises et un sofa.

Mon père ne s'assit pas.

Pendant quelques secondes, personne ne parle.

Alors je décide de m'asseoir sur le sofa.

Il l'a l'air confortable.

- Releve-toi !

Je me lève.

- Qu'est-ce qu'il...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'il me fout une gifle.

Aïe !
Putain ça fait mal.

- Papa.

- Tu te fous de notre gueule, hein !

- Quoi ?

Mais de quoi il parle.

- Vous n'avez pas baiser, j'ai vu sa blessure.

- Je je p-peux tout expliquer.

- Pas besoin.

Oh non !
Qu'est-ce-qu'il a en tête.
Je déteste ça.
Quand je faisais une bêtise et que je lui disais que je recommencerai plus, il disait toujours cette phrase et il me punissait assez sévèrement.
J'ai peur.

- Je vous emmène tout les deux en haut et vous aller coucher comme mari et femme.

Il fait une pause.
Et là je m'attends à tout ce qui pourrait m'arriver.

Il pourrait rester derrière la porte pour nous entendre.

Non, car il sait qu'il restera longtemps.

Il pourrait installer une caméra.

Non, car il sait qu'on peut la casser.

Il pourrait demander à sa femme de rester.

Non, il veut sa preuve par lui même.

Merde, mais qu'est ce qu'il a en tête.

- Je serais là à vous regarder.

- QUOI ?!

- Et si vous ne baiser pas attend toi à des conséquences.

- Quelles conséquences ?

Elles ne peuvent pas être pire que faire sa première fois devant son père.

Si ?

Non !

- On t'attachera et il n'aura plus qu'à rentrer sa bite dans ton vagin.

- Tu ne peux pas faire ça.

- Si je le peux.

- Tu laisserait ta propre fille se faire violer par son mari et toi son complice...

Ma voix se brise.

Avant qu'il se marie à elle, j'étais sa petite princesse et là j'ai juste envie de faire un foutue test de paternité.

C'est plus fort que moi, j'éclate en sanglots et tombe par terre.

Mon géniteur me regarde avec un air puissant et autoritaire.

- Je te laisse 2 jours pas un de plus et si tu n'as toujours pas fait ce qu'on te demande car c'est ton devoir de donner du plaisir à ton mari sans broncher et de produire des héritiers, tu sais ce qu'il t'attend.

Et il s'en va.

J'entends la porte se claqué puis se réouvrir à la volée.

Adriano.

Oh mon dieu !

Il a quelques ecchymoses sur son corps dont un sur son visage.

Tout est de ma faute.

Mes sanglots double.

Il avance vers moi et serre contre lui.

J'ai ma tête sur son torse musclé.

Il me berse.

Après quelques minutes, j'ai plus de pleurs et m'endors sur lui.

The StefatelliOù les histoires vivent. Découvrez maintenant