31 AOÛT ;
Pdv Haewon ;
Cela fait une heure que je cherche une phrase pour commencer ce fichu journal, mais elles font toutes bateau. L'une fait trop poétique, l'autre trop bizarre, ou encore assez gênante. Je n'ai pas le temps ni la patience pour ce genre de chose, alors je m'en remets au classique :
CHER JOURNAL,
Aujourd'hui je me réveille étonnamment tôt pour un jour de weekend. Nonchalamment, je descends dans la rue, habillé normalement pour la première fois depuis dix jours. Mes tenues sont généralement composé d'un jean et d'une veste de motard. Ce sont devenus mes vêtements quotidiens depuis l'invasion. Ils me protègent un minimum des morsures, et autres blessures potentielles. La chaleur n'est qu'un détail que je m'efforce d'ignorer. Alors imaginez un peu le bonheur que ça doit être de se retrouver enfin dans des vêtements normaux, sans armes dans les poches.Peut être vous demandez vous pourquoi je suis si détendue en pleine apocalypse ? Et bien car hier, il y a eu une rafle dans mon quartier. Des voyous désespérés venus des quatre coins du pays ont nettoyé la zone, à la recherche de nourriture. Ma rue est donc dépourvue d'anomalies pour le moment, et ça fait plaisir à voir. N'empêche que j'ai quand même une liste de chose à faire. La première étant d'aller au supermarché pour aller me ravitailler. Je m'aventure donc dans le bâtiment isolé, en inspectant les rayons à moitié vides. J'attrape une soupe en boîte, ainsi que plusieurs bouteilles d'eau. Comme à chaque fois, je m'en vais dans l'arrière cours, pour donner à manger au chien de l'ancienne propriétaire. J'ai déjà pensé à le prendre avec moi, mais je ne sais pas si j'aurai la place. Encore aujourd'hui j'hésite. Quand mon regard croise ses grands yeux noirs, un frisson me parcouru. Je m'agenouille devant lui, en le caressant.
- Tu aimerais venir avec moi ?
Le chien me lécha la main en signe de réponse.
- Et puis mince, tu me tiendras compagnie.
Je détache la corde du chien, qui se jette sur moi en me léchant.
- Hé ! Calme toi.
Le chien saute et vrille de tout côté. Tant de bonheur fait plaisir à voir, surtout en ces temps difficiles.
Nous sortons bien vite du magasin. Sur le chemin vers ma prochaine étape, je réfléchis longuement au nom du chien. J'examine tout ses traits de personnalité, et observes ses réactions. Il me fait rire à être aussi émerveillé par tout ce qui l'entoure, et en même temps très calme. Avec son allure de grand chien noir, il n'inspire pas ce genre d'attitude. Après une bonne demi-heure de réflection, je décide de le baptiser Himura, en référence à mon manga préféré. Je trouve que ça colle bien à son caractère.
Himura et moi finissons nos tâches vers deux heures de l'après-midi, et je décide d'utiliser le reste de mon temps pour lui trouver de quoi vivre convenablement. L'animalerie est à l'autre bout de la ville, mais je décide de prendre le risque. Je me ferais discrète si je passe dans les ruelles. Et les anomalies ne sont réellement actives qu'à la nuit tombée.
J'entre dans l'épicerie, et en ressors avec un sac de viande crue et une laisse. J'ai pris le nécessaire, mais je reviendrai chercher le reste quand j'aurai le temps. La nuit va commencer à tomber, vu que nous sommes en heure d'hiver, alors je dis à Himura d'accélérer le pas. Le jeune ne se fait pas prier et cours jusqu'à ce que je ne le vois plus. J'avais accroché les provisions à un sac posé sur son dos, ce qui fait qu'il partait avec de quoi attirer les anomalies.
- Himura ! Himura revient !
Je cours après le chien, en l'appelant de toutes mes forces, quand j'entends soudain un cri suivant de l'aboiement d'Himura. Mon cœur s'emballe en entendant la plainte de mon chien. Je cours à m'en exploser les poumons. Je caresse l'inhalateur rangé dans la poche de ma veste, comme si ça allait calmer mon asthme. Quand j'arrive, je découvre mon compagnon faisant face à un groupe de deux d'anomalies, les cros en avant. Les anomalies ne sont pas tournées vers lui, mais vers une ruelle sombre entre deux magasins. Je lance une pierre sur une voiture à côté d'elles, ce qui les alertent. Elles se retournent, en appercevant Himura et moi par la même occasion. Leurs yeux rouges se dirigent d'abord vers Himura qui est un proie plus facile que moi.

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| 𝘓𝘦𝘵 𝘔𝘦 𝘋𝘰𝘸𝘯 | [𝘆.𝗷]
Hayran KurguUne apocalypse zombie, un complot et un triangle amoureux ; que pourrait-il se passer de mal ? Début : 7 juin 2022 Fin : 3 juin 2023 https://open.spotify.com/playlist/2jabrmJV6hQmix19jMn5Vp?si=BGNGZ8dcQy63xFZvm-q7uQ&utm_source=copy-link (voici la...