Une Soirée Pour Assumer [Maxime Biaggi X Djilsi]

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Maxime n'en revenait pas : Sidjil l'avait réellement embrasser ! Enfin, c'était lui même qui avait finalement combler l'espace entre leurs lèvres même si c'était Djilsi qui l'avait initiée. Cette fois-ci le baiser était tellement différentes des autres, cette fois il y avait des sentiments, des sentiments réciproques. Profitant du cadre idyllique, le Corse embrassa de nouveau Djilsi qui répondit au baiser sans une once d'hésitation.

Après un bon câlin, le youtubeur se détacha de Maxime avant de poser ses mains à plat sur la petite table au centre de la nacelle. Il planta son regard dans celui de son homologue. Il était désormais sûr de ce qu'il voulait et était prêt à assumer pleinement.

- Biaggi Maxime, sors avec moi.

Sidjil attendait sa réponse avec une pointe de stress. Après un court silence qui parut des heures, le Corse répondit finalement.

- Oui, évidemment que oui !

- Et hop, Jordan c'est tchao !

La réaction spontanée de Djilsi provoqua un fou rire chez Maxime. Au début dans l'incompréhension, à l'entente du rire de Corse, le Toulousain éclata de rire aussi.

- Tu pensais vraiment que j'étais intéressée par Jordan ?

- C'est limite si il te tripotait partout, mais ça n'avait pas l'air de te déranger plus que ça.

- C'est pas ça, j'osais pas vraiment le repousser. Je voulais pas être rude.

- Tu aurais dû. Quitte à insulter tout son arbre généalogique.

- Sid !

- Quoi !

Maxime se moqua gentiment de la réaction Djilsi avant d'ajouter :

- Je suis sûr que tu crevais de jalousie.

Sans lui laisser le temps de rire plus, Sidjil attrapa le menton de Maxime avant de le rapprocher de son visage et de l'embrasser. Le Corse d'abord étonné, répondit au baiser sans hésitation et s'en suivit une série de bisous.

La tension était progressivement redescendu au fur et mesure que la grand roue tournait et que les nacelles se vidaient. Maxime avait donc remis les pieds sur Terre et avait très rapidement réaliser qu'il ne faisait pas si chaud que ça finalement. Il jeta un rapide coup d'œil à son voisin qui lui portait un épais sweatshirt à motif. Djilsi en sentant le regard insistant du Corse, se tourna vers lui curieux.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- Rien, t'inquiètes.

- Tu me fixe de façon insistante depuis deux minutes mais il y a rien ?

- Oui.

Maxime regarda ailleurs tout en frottant ses mains contre ses bras.

- Je sais ce que tu as envie de me demander alors vas-y je t'écoute.

Non, Djilsi n'était pas idiot. Il savait parfaitement ce que voulait Maxime. Seulement il avait envie de le faire mariner un peu et surtout de l'entendre lui demander de vive voix.

- Tu m'énerve tu sais ça ?

- Oui, et c'est pour ça aussi que tu m'aimes non ?

Le Corse leva les yeux au ciel, conscient que le Toulousain ne cédera pas. L'embarras qu'il allait ressentir dans quelques instants lui faisant déjà grincer des dents. La raison était simple : il avait froid, seulement il avait refusé de prendre le sweat de Djilsi quand il lui avait proposé il y a une heure de cela. À présent il regrettait et devait mettre de côté égo afin de ne pas être malade dans les jours à venir.