Croire en ses rêves

Chapitre 20

21 Mars,

Paris

Je suis rentrée hier sur Paris parce que j'avais du travail.

Quant à Pierre, il est retourné chez lui à Milan.

Il était un peu triste que je ne puisse pas venir avec lui à Milan mais il comprend que je dois travailler sur mes projet, de plus je lui est promis de venir le voir toute la semaine prochaine et que l'on part ensemble pour l'Australie.

Bon aujourd'hui, je dois aller visité une salle qui pourrait plaire à mes clients pour leur mariage dans quelques mois et ce midi je mange en compagnie de June et Ulyss. ça c'est ce qui est prévus dans mon planning mais je sais que des imprévus vont si glisser.

Je vais me préparer puisque j'ai rdv à la salle à 11h20 et qu'il est 10h, j'ai environ 55min de trajet pour y aller.

J'ajoute une paire de Converse crème ainsi qu'un sac en bandoulière noir et c'est partie. Je sort de mon appartement, le ferme et descends chercher ma voiture.

Je suis à peine installer dans ma voiture que mon téléphone professionnel se met à sonner, je décroche.

Aloïs : Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

?? : Bonjour Aloïs Henry, c'est bien ça ?

Aloïs : Oui, c'est bien moi.

?? : Tu ne vas pas te souvenir de moi mais je suis Manon, on était au lycée ensemble. J'ai appris que tu était devenu Wedding Planner et j'aimerais que l'on se donne rdv car je voudrais que tu organise mon mariage.

Flashback :

Nous sommes quelques jours après que j'ai mis fin à mon amitié avec mes anciennes meilleurs amies du coup. Je me suis laissé un peu de temps pour reprendre mes esprits et redescendre de ma colère. Je dois vous avouer que je ne suis toujours pas au meilleur de ma forme surtout mentalement mais je vais mieux que ce à quoi je m'attendais. Je pensais être dans le mal plus longtemps que ça, là je suis un peu dans le mal mais je suis surtout soulagée d'être parti. J'ai cette sensation de liberté qui m'avait manqué.

Heureusement que mes parents mais surtout ma mère était là pour moi, je l'es sentis vraiment investis dans ce que je pouvais ressentir. Je sens également qu'elle est fière de moi, sur le faite que j'ai enfin réussi à me libéré de ces amitiés toxiques mais surtout sur le faite que si peu de temps après je sois déjà dans me reconstruire et avancer sans elles.

C'est maintenant l'heure de retourner les affronter parce que oui je ne vais surement pas les laisser gagner sur le faite que je ne sois rien sans elles. Alors, je vais retourner en cours, même si je suis seule et je vais surtout me montrer peut être pas heureuse mais ce qui est sûr c'est que je ne vais pas pleurer et encore moins revenir vers elle. J'ai actuellement plus de chance de me faire écraser quand je traverse la route que de revenir vers ces personnes qui mériterait que je les insulte de tous les noms. Mais elles ne méritent pas, d'un que je pense à elles et de deux que je perde du temps à parler d'elles. Je reste concentrer sur moi.

J'arrive devant la salle de cours, il y a quelques personnes de ma classe mais je reste dans mon coin. Je suis bien seule avec moi-même, c'est ce que j'ai appris pendant ces quelques jours loin de tout ça, on est toujours mieux seule que mal accompagnée.

Pendant le cours, je suis concentrée sur ce que la prof dit, j'essaie de faire abstraction de ce que je peux entendre. Comme par exemple que je suis la fautive dans l'histoire que c'est entièrement de ma faute si on en est arrivée à là.

Je sais ce que je vaux et surtout que la faute est partagé entre les deux camps. Je sais que je n'ai, pas rien à me reprocher, mais que oui j'ai des torts mais je suis capable de me remettre en question sur ce sujet-là.

C'est après le cours que cela se complique, puisque c'est maintenant l'heure de manger, je suis demi-pensionnaire donc je dois manger à la cantine du lycée. Ce qui veux donc dire que je vais manger seule dans une cantine remplis et donc que les gens vont me juger car c'est bien connus qu'une personne seule à la cantine c'est la honte. Alors que de mon point de vue, c'est plutôt bien, au moins tu peux manger à ton allure, il n'y a personnes pour te presser ou pour te parler ce qui te fait ralentir. C'est sûr que tu n'as personne pour te parler donc pas de débats inutiles à table et puis on m'a toujours dit qu'il fallait apprendre à apprécier sa propre compagnie.

Si je peux vous donner un conseil, c'est de vraiment penser à vous et d'apprécier votre propre compagnie. Parce qu'une fois fait, vous ne porterez plus aucune attention à ce que les gens pensent de vous.

C'est ce j'ai fait et honnêtement cela m'a sauvé la vie pendant cette période qui avec du recul aurait pu très mal finir.

Fin du flashback

Je suis quelque peu perturbée, déjà qu'elle m'appelle car je me souviens très bien de qui elle est et de plus qu'elle me tutoie mais je ne le montre pas.

Aloïs : Pas de soucis pour le rdv, quand êtes-vous disponible ?

Manon : Je suis pas mal dispo en ce moment mais je vois avec ma compagne. Je pense que l'on peut partir sur demain 18h, si c'est bon pour toi ?

Aloïs : Pas de soucis pour moi, à demain alors. Bonne journée.

Manon : à demain.

Je raccroche, cet appel n'a pas duré si longtemps que ça mais assez pour me perturbée pour toute la journée.

20 min plus tard, je suis arrivée sur la parking de la salle que je dois visité pour mes clients et dès cette instant je sens que cette salle ne va pas leur convenir mais je vais quand même la visité.

Après environ 30 min de visite, nous avons finis, j'ai posé toutes mes questions, écrit toutes les infos importantes. C'est le moment de repartir, j'envoie un message à June et Ulyss pour leur dire que je ne serrais pas à l'heure.

La route passent plus vite que à l'aller, j'arrive pas autant en retard que ce que je pensait. Je profite de ce repas, nous parlons de pleins de trucs. Je leur raconte ce qui c'est passer pendant le GP et eu me raconte ce qui c'est passer dans leur vie depuis la dernière fois.