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Neïla

Villa
10h00

Ça allait bientôt faire un mois, que je m'étais fait kidnapper, en ce moment Ezio est très occupé, je ne le croisais plus souvent.

Rosalia passe son temps à me dévisager, je ne voyais vraiment pas ce qui la poussait à agir comme ça.

Antonio et moi passons nos journées ensemble, hier, il m'a emmené faire du shopping, car je dois me faire passer pour la femme d'Ezio à sa prochaine réunion.

Ça me stresse réellement, chaque jour, Antonio me fait réviser tout ce que j'ai à savoir sur lui.

Il ne me lâche pas d'une semelle, parce qu'il a peur que je me rate devant une tonne de mafieux armés jusqu'aux dents.

« Sa date de naissance ? » demanda Antonio, me faisant sortir de mes pensées.

« 4 juin. » soufflais-je.

« Son plat préféré ? »

« La pizza surgelée. »

« Comment vous êtes vous rencontrez ? »

« À une rencontre entre investisseurs, je lui ai tapé dans l'œil, et nous sommes sortis ensemble rapidement après. » terminais-je

« Tu es plus que prête ! » s'exclama Antonio.

« J'ai surtout mal à la tête, à cause de toutes tes questions ! » m'exclamais-je à mon tour.

Il haussa les épaules, puis sortit de ma chambre.

Je voulais me recoucher, ce que je fis.

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Des gémissements de douleur coupèrent mon sommeil, dehors, la nuit était déjà tombée.

J'ouvris la porte, et me précipitais vers les escaliers.

Ezio se tenait à la barre, sa chemise blanche était en sang, comme sa main qui comprimait une plaie.

« Ezio ! » criais-je en me précipitant sur lui.

Il releva sa tête, vers moi, ses yeux étaient injectés de sang, tandis que des gouttes de sueur perlaient sur son front.

Je passais son bras au-dessus de mes épaules, pour l'aider à monter les dernières marches.

« J'ai un tout petit peu froid... » marmonnait-il.

« Arrête de parler Ezio, économise tes forces ! » m'écriais-je en avançant toujours plus vite.

Je le posais sur le lit, une plainte de douleur quitta ses lèvres, mais j'étais déjà en train de chercher la trousse de secours.

Je revins vers lui, armé de celle-ci, je déboutonnais sa chemise, jusqu'à ce que je trouve sa plaie.

Il s'était pris une balle, au bas-ventre, à droite.

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant