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Neïla

Cela faisait depuis maintenant 15 minutes que j'avais quitté la villa.

J'avais réussi à facilement connecter mon téléphone à la voiture, et j'avais mis un peu de musique.

La musique se coupa net pour laisser un appel entrant d'Ezio.

Je décrochais alors le téléphone, j'espère qu'il ne va pas m'appeler toutes les cinq minutes.

« Ou est-ce que tu es ? » demanda-t-il.

« Tout va bien, Ezio ! Je suis sur le chemin ! Laisse-moi profiter ! » criais-je avant de raccrocher au nez

Ç'a dû le mettre en rogne vu qu'il rappela instantanément.

Je décrochais en soufflant.

« Ne me raccroche plus jamais au nez, à part si tu veux que je te brise en deux ce soir ? Tu n'as pas déjà assez mal aux jambes comme ça ? »

Et il avait raison, mes jambes étaient courbaturées, je ne voulais pas que ça s'aggrave.

« Fais-moi signe quand tu es arrivée, je t'aime. » termina-t-il avant de me raccrocher au nez.

Quel culot.

Centre commercial, Naples
12h30

Je garerais la voiture, puis pris mon sac et mon téléphone avant de sortir.

Deux hommes en costume se plantèrent devant moi, s'inclinèrent, ensuite se redressèrent.

« Monsieur Leone nous a chargé de votre sécurité, nous resterons à vos côtés pendant toute la durée de vos achats. » m'expliqua un des deux hommes.

Non, mais ils plaisantent ?

Je pris immédiatement mon téléphone et composais le numéro d'Ezio.

« Je te manque à ce point ? » dit-il, après avoir décroché.

« Ezio, je ne veux pas être suivie par tes hommes. » m'énervais-je « Je ne suis pas une enfant ! »

« C'est juste pour te protéger printsessa. »

« Et tu penses qu'en me trimbalant avec deux gardes, je ne vais pas attirer l'attention ? » rétorquais-je

Il ne répondit rien, et raccrocha, les deux hommes touchèrent leur oreillette, puis finalement, ils s'inclinèrent et s'en allèrent.

Je me dirigeais alors vers le centre commercial, enfin seule ! Mon shopping pouvait enfin commencer.

????

« La cible est rentrée dans le magasin, devrions-nous la capturer ? » demandais-je

« Non, continuez de la suivre, et prenez des photos, mais ne vous approchez pas d'elle ! » hurla mon chef dans mon oreille.

« À vos ordres, patron. »

Ezio

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant