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Neïla

Ils tirèrent en l'air avant de nous mettre au sol chacun notre tour.

« You take out your jewels and put them in this bag ! Right away ! (Vous sortez vos bijoux et vous les mettez dans ce sac ! Tout de suite!) » hurla un homme.

Ils parlaient sûrement anglais pour que tout le monde puisse comprendre.

Je fis mine de paraître apeurée, et enlevais rapidement tous mes bijoux, Ezio fit de même, mais lui ne tremblait pas.

Deux hommes se mirent face à moi, un ramassait les bijoux au sol, et l'autre pointait son arme sur moi.

Je n'étais pas impressionnée par son arme, et je le regardais droit dans les yeux.

« This bitch looks a little too bad for my taste.(Cette pute regarde un peu trop mal à mon goût. » dit un des hommes, il se mit à genoux, puis attrapa fermement ma mâchoire, ce qui me fit grimacer de douleur.

Ezio voulait réagir, mais l'autre pointa l'arme sur son front.

« She is pretty though, I would like to do it myself. (Elle est jolie pourtant, j'aimerais bien me la faire. » murmura-t-il avec un sourire pervers.

« In your dreams. » rétorquais-je en le dévisageant.

« Wow, a tigress, she makes me want to take her even more now ! ( Ouah, une tigresse, elle me donne encore plus envie de la prendre maintenant ! ) » rigolait-il avec ses camarades.

Il me lâcha enfin, avant de dire "on la prend avec nous." à un de ses confrères.

Deux hommes virent m'attraper les bras pour me traîner vers la sortie.

Je me débattais, mais rien n'y faisait.

« Take me instead! (Prenez-moi à sa place ! ) » cria Ezio.

Les hommes furent étonnés, mais me lâchèrent, ils attrapèrent violemment Ezio, avant de le traîner vers la sortie.

« Hay un rastreador en mi camisa, en mi maleta encontrarás un teléfono escondido entre mi ropa. (Il y a un traceur sur ma chemise, dans ma valise, tu trouveras un téléphone caché entre mes vêtements.) » dit-il rapidement.

Un homme vint et lui mis un coup au plein milieu du ventre, ce qui me fit hoqueter de surprise, tandis qu'Ezio grogna de douleur.

Ils sortirent enfin, nous laissant tous là, je sentais un regard sur moi, l'homme qui me surveillait, mais il avait totalement l'air apeuré.

Je fis mine de m'effondrer, en mettant ma tête dans mes mains.

Une femme vint à la rencontre, et consolait tendrement.

« Is he your husband ? (C'est votre mari ?) » demanda-t-elle

Je hochais la tête, essuyant mes fausses larmes.

Elle allait rétorquer, quand un homme l'attrapa par le bras pour fuir.

Je me relevais rapidement avant de courir dans notre chambre.

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant