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Neïla

En passant par-dessus le pont, j'ai remarqué qu'on était au-dessus de l'autoroute.

C'est comme ça que je vais mourir ?

Je fermais les yeux, je ne voulais pas voir que je suis de plus en plus près du sol.

Quelque chose attrapa fermement la bandoulière de mon sac, avant que je n'arrête tous simplement de tomber.

J'ouvris légèrement les yeux, j'étais en train de voler !

Je regardais au-dessus de moi, et je vis Ezio, avec un parachute derrière lui.

Il avait tout prévu.

Il nous fit atterrir sur de l'herbe, dans un buisson, éloigné du pont.

Il lâcha enfin mon sac, puis enleva son parachute, pendant cinq bonnes minutes, il fit en sorte que le parachute rentre dans son sac.

« Il fait beaucoup trop sombre pour qu'il nous retrouve. » m'expliqua-t-il en prenant la direction de la forêt.

« Pourquoi tu gardes le parachute ? » demandais-je en le suivant.

« Les empreintes, printsessa, ils pourraient nous retrouver sinon. »

Je hochais la tête, avant de ne plus rien dire, il avait l'air de connaître la forêt, vu qu'il empruntait différent chemin.

Soudainement, nous entendîmes des protestations, en italien.

Doucement, mais sûrement, nous approchèrent des voix, quand ils arrivèrent dans notre champ de vison, nous cachèrent derrière un arbre.

Un homme avait plaqué une jeune femme contre un arbre, elle saignait de la lèvre inférieure.

L'homme quant à lui, allait parfaitement bien, il l'empêchait de bouger, en ayant mis son genou entre ses jambes.

« Ezio Leone est sous couverture ? Ne me mens pas ! Tu risquerais de le regretter, traîtresse ! » lui cria-t-il.

Ezio se raidit à l'entente de cette phrase, mais il ne voulait absolument pas griller notre couverture.

« Je ne vous dirai rien ! » hurla-t-elle en se débattant.

Il fallait qu'on l'aide, on ne peut pas la laisser dans cette situation.

Je m'apprêtais à courir vers elle, quand Ezio m'attrapa le bras.

« C'est un piège. » murmura-t-il en sortant des jumelles thermiques.

Il me les plaça devant les yeux avant de les orienter.

J'hallucine ?

Il y avait exactement deux personnes, un homme et une femme, la femme exactement blessée au même endroit.

Ils jouaient la même scène !

« Qu'est-ce qu'il essaye de faire ? » chuchotais-je en lui rendant ses jumelles.

« Ils doivent savoir qu'on est dans cette forêt, ils pensent que tu iras la sauver, et que tu la ramèneras à l'hôtel. » m'expliqua-t-il « Ils te prennent pour une conne, clairement. »

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant